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dimanche, 05 avril 2015

Renaud Camus

Publié par Guy Jovelin

mardi, 04 novembre 2014

Entretien avec Renaud Camus Non, le Grand Remplacement n’est pas une « vision complotiste » !

Publié par Guy Jovelin

Le 4 novembre 2014

Non, le Grand Remplacement n’est pas une « vision complotiste » !
 
 
 
 
 
 
 
Entretien avec Renaud Camus
Ecrivain
Fondateur du NON

 

Marine Le Pen, dans une interview au JDD parue ce dimanche, estime que « le concept de grand remplacement suppose un plan établi. Je ne participe pas de cette vision complotiste ». Fait-elle, selon vous, une interprétation erronée de votre analyse ?

Totalement erronée, en l’occurrence ; et ce n’est pas « selon moi », parce que mon analyse, je la connais, et il n’y est nulle part question du moindre complot. J’ai beaucoup de respect pour Marine Le Pen, j’admire son courage, sa détermination, son patriotisme et son sens politique mais, sur ce point particulier, c’est son sens politique qui lui joue des tours. Elle aura voulu, j’imagine, par prudence, ne pas paraître assumer un syntagme, Grand Remplacement, dont elle a craint qu’il ne parût trop radical. Hélas, ce n’est pas l’expression Grand Remplacement qui est radicale, c’est la sinistre réalité de ce qu’elle désigne. Le Grand Remplacement n’est pas une théorie, ce n’est pas un concept, à peine une notion, moins encore un fantasme, comme dit la presse remplaciste, ou une « vision complotiste ». Plût au ciel que ce fût tout cela, et rien d’autre ! C’est ce que nos yeux constatent tous les jours et que les sociologues de cour s’acharnent à nier : le simple fait que dans nos rues, nos rames de métro, nos écoles, nos écoles maternelles et nos maternités surtout, sur des pans entiers du territoire, il y avait un peuple et que, à sa place, il y en a un ou plusieurs autres.

Accuser tel ou tel d’entretenir une « théorie du complot » ou une « vision complotiste », c’est un vieux procédé rhétorique de journalistes qui ne connaissent pas leur dossier pour déconsidérer des thèses qu’ils veulent étouffer. Je regrette de voir Marine Le Pen y avoir recours, comme si elle voulait se concilier les remplacistes : une tâche impossible. Je n’ai jamais parlé de complot. On me reproche au contraire, en général, d’être flou sur lescauses du Grand Remplacement. Et là c’est moi qui suis prudent, car j’essaie d’unir, pas de diviser. En fait je crois à un faisceau convergent d’intérêts et d’interdits qui, tous, tendent à la fabrique de l’homme remplaçable, interchangeable à merci. Mais si je ne devais nommer qu’une seule cause elle me vaudrait un point Godwin, car je dirais : Hitler. À force d’opérer et de réopérer l’Europe du cancer hitlérien, on lui a enlevé la plupart des organes indispensables à sa survie.

Son directeur de cabinet, Philippe Martel, répondant à Aymeric Caron, a tweeté que « le grand remplacement n’est pas une théorie, c’est un phénomène démographique ». Cela ne peut pas être les deux choses en même temps ?

Je suis, comme d’habitude, entièrement d’accord avec mon vieil ami Philippe Martel, ou lui avec moi. Parler de « théorie » ne sert qu’à se rassurer. La conquête coloniale de l’Afrique au XIXe siècle, le Grand Dérangement des Acadiens au XVIIIe, l’Occupation de la France par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, ce ne sont pas des théories : ce sont des phénomènes historiques.

Pour contester vos propos, ou ceux qui déplorent les conséquences d’une immigration massive, on cite toujours les statistiques de l’INSEE. Christophe Dumont, chef de la division des migrations internationales à l’OCDE, estime qu’en terme de « flux récents d’immigration », la France est parmi « les pays occidentaux où les niveaux sont les plus bas ». Qui a tort, qui a raison ?

J’ai eu souvent l’occasion de le dire : sociologie et statistiques sont au remplacisme ce que la biologie lyssenkiste était au stalinisme. Il faudra un jour se demander pourquoi l’expression sociologue de cour est devenue un pléonasme, pourquoi il n’y a pratiquement plus de sociologie qu’au service du pouvoir et non seulement du mensonge mais de la négation acharnée de la réalité, qu’il s’agisse de l’École ou de l’État : le niveau monte et il y de moins en moins d’immigrés. Au citoyen hébété, aveuglé par la glu statistico-sociologique, il faut hurler, comme Féofar-Khan à Michel Strogoff :

« Regarde de tous tes yeux ! regarde ! »

Source : http://www.bvoltaire.fr/

jeudi, 09 octobre 2014

Entretien avec Renaud Camus En France, nous assistons à une contre-colonisation !

Publié par Guy Jovelin

Entretien réalisé par Baudoin de Saxel le 19 janvier 2013

Selon les derniers chiffres de l’INSEE, en Seine-Saint-Denis (93), un enfant (de moins d’un an) sur deux est né d’une mère immigrée. L’écrivain Renaud Camus dénonce une substitution de civilisation nauséabonde.

En Seine-Saint-Denis, un enfant sur deux nait d’une mère immigré. Quel enseignement peut-on en tirer ?

Renaud Camus

Ces chiffres ne sont pas surprenants et constituent l’essence même de mon propos depuis plusieurs années. Nous avons récemment appris que les Anglais de souche n’étaient plus majoritaires à Londres, phénomène qui devrait s’étendre à tout le pays d’ici quelque temps. Notre société assiste au« grand remplacement » d’une culture par une autre. Il est nécessaire que nous refusions cette substitution de civilisation.

En 1996, l’Américain Samuel Huntington évoquait justement ce choc des civilisations et ses dangers (The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order). Ses détracteurs lui reprochaient d’omettre le possible métissage des cultures. Peut-on s’enrichir du multiculturalisme actuel ?

Ce que l’on appelle le multiculturalisme est en réalité un renoncement à la culture. Les cultures étrangères ont influencé la culture française et ont édifié sa grandeur ; il serait stupide de le nier. Seulement, aujourd’hui, il ne s’agit pas d’un enrichissement qui est porteur de force morale et intellectuelle mais qui, au contraire, favorise la violence et la disharmonie dans les rapports humains. Cette contre-colonisation, qu’elle se manifeste dans les constructions de mosquées ou les prières de rue, est malsaine.

Vos craintes ont tendance à être niées par une grande partie de la population…

Un beau jour, il faudra les reconnaître. C’est ce qu’on appelle le mucchiellisme, du nom de Laurent Mucchielli, sociologue qui a toujours dit que cela n’arriverait jamais avant d’être contraint de retourner sa veste. Les gens ne doivent plus croire à la mélasse déversée sur eux tous les jours par les médias. Qu’ils fassent simplement confiance à leurs yeux, à leurs expériences, à leurs souffrances ! Ils finiront bien par avaler le calice…

Les chiffres de l’INSEE évoquent aussi le fort taux de fécondité de la Seine-Saint-Denis. La croissance démographique française doit-elle être considérée comme une force ?

Sur ce propos, je dois reconnaître que je suis minoritaire, y compris dans mon camp (NDLR : Renaud Camus a créé le parti de l’In-nocence en 2002). À mes yeux, la force d’un État dépend de son intelligence, de sa détermination, voire de ses avancées technologiques, mais certainement pas de sa puissance démographique. Il suffit de voir le petit État d’Israël qui résiste tout seul au milieu d’une marée humaine qui lui est hostile. Notre politique nataliste incite seulement au changement de peuple. C’est une imbécilité.

Source : http://www.bvoltaire.fr/renaudcamus/en-france-nous-assist...

dimanche, 27 juillet 2014

“La nuit du ramadan” avec France 2

Renaud Camus @RenaudCamus

Grande soirée sur France 2 pour fêter le Califat, la colonisation de la France, les roquettes du Hamas, la “rue arabe" dès la gare du Nord…