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jeudi, 03 janvier 2019

Églises transformées en restaurants pour les pauvres, une mode à la Judas

Publié par Guy Jovelin le 03 janvier 2019

Signes de temps déchristianisés et apostats : les églises se vident du mystère eucharistique et de fidèles adorant leur Dieu dans l’humble hostie pour se remplir de bruits et d’agitation mondaine lors de déjeuners solidaires !

Le pape François a mis à la mode les repas pour les pauvres à l’intérieur des églises. Partout dans le monde, de New-York à Manille en passant par Rome et Ouagadougou,des édifices religieux sont transformés en grands restaurants où s’agite la jet-set ecclésiastique reconvertie en serveur de café sous les flashs des journalistes.

Dernièrement, c’est le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, qui, en calotte et tablier rouge, officiait en l’église Saint-Bonaventure de son diocèse lyonnais, lors d’un repas offert un dimanche midi à 700 convives dont 300 accompagnants sociaux. Pour un coût de 25 000 euros !

Pour la fête prochaine de l’Épiphanie, nombreuses seront les églises en Italie et ailleurs qui se consacreront, avec l’excuse d’aider l’humanité souffrante, à des repas festifs qui se croient sacrés quand ils ne sont qu’inappropriés, insultants et condamnables à tout point de vue.

Uniquement une nécessité extrême, telle une guerre ou une catastrophe naturelle, peut justifier l’utilisation de l’église comme refuge pour les populations. D’ailleurs les édifices publics et culturels, maisons des jeunes et autres salles polyvalentes, ne manquent pas pour ce genre de festivités sans qu’il soit nécessaire de transformer les églises en restaurants.

L’église est un édifice sacré, construite souvent avec l’apport et les sacrifices des riches comme des pauvres, qui témoigne de la présence de Dieu parmi les hommes. Abaisser cet édifice religieux à un usage profane est bien une profanation, une dégradation d’un lieu de culte, mais aussi une trahison du peuple chrétien et de ses pauvres : ces derniers ne sont plus des fidèles, riches ou pauvres qu’importe, venus cherchés l’amitié et la miséricorde du Seigneur mais sont ravalés au rang de simples hôtes occasionnels d’un curé, d’un évêque ou d‘un pape en recherche d’applaudissements mondains, nouveaux Judas de Nos Temps modernes.

Leur façon de mettre en avant les pauvres est tellement analogue à l’attitude de l’Iscariote : lui-aussi mettait en avant les pauvres pour s’approprier le parfum que Marie-Madeleine répandait sur les pieds du Seigneur, et ce afin de le vendre pour trois cent deniers. Et puis il vendit le Christ pour à peine un dixième !

Cette désacralisation des édifices religieux qui se revêt d’une fausse idée de la vertu de charité d’où la notion de culte et de révérence voués à Dieu en tout premier a totalement disparu n’est somme toute qu’un autre fruit funeste de la désacralisation de la liturgie accomplie par l’Église conciliaire : de l’autel tourné vers Dieu, on est passé lors de la révolution liturgique de Paul VI à la table eucharistique anthropocentrée. Aujourd’hui il ne reste plus que la simple table en plastique des repas solidairesLogique d’une déchéance annoncée par une apostasie qui n’est guère silencieuse…

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

lundi, 11 juin 2018

Suivez le coq : le label d’établissements garantie non-halal

Publié par Guy Jovelin le 11 juin 2018

Suivez le coq
Lancé à la fin de l’année 2016, le label Suivez le coq indique les boucheries ou les restaurants certifiés non-halal. Une initiative signée l’association Vigilance Halal. 

« La qualité de l’élevage à l’assiette ». C’est le maître-mot de l’organisation Suivez le coq, une plateforme mise en place sous l’impulsion de l’association Vigilance Halal, présidée par le docteur Alain de Peretti.

Sur son site internetSuivez le coq met à disposition des internautes une carte permettant de géolocaliser les établissements ayant reçu le label éponyme dans toute la France. Pour recevoir cette distinction, les boucheries doivent vendre uniquement de la « viande de tradition française », c’est à dire garantie 100 % non halal.

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Car tel est le combat de Vigilance halal qui milite pour le bien-être animal en s’opposant aux abattages rituels. « L’abattage halal des animaux, qui tend à devenir la règle alors qu’il n’est qu’une dérogation, pose une double problématique : la souffrance animale et les risques sanitaires. Les scandales qu’il induit ont entraîné une dégradation de l’image de marque des professions de la viande. ». L’association argument : « Plus de 70% des français sont contre l’abattage halal et sont prêts à favoriser dans leurs achats de la viande garantie non halal : il y a donc un marché énorme ! Cela a été confirmé par les bouchers adhérents du réseau qui ont gagné des clients. »

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Sur la carte à retrouver sur leur site internet de Suivez le coq, plusieurs dizaines d’établissements sont labellisés en Occitanie, dont une petite quinzaine en Haute-Garonne. Du Comminges à Toulouse et sa périphérie, en passant par le Lauragais ou le Muretin.

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Cartographie des restaurants et boucheries labellisés « Suivez le coq » en Haute-Garonne et ses alentours.

La promotion du réseau est faite par des bénévoles qui profitent de leurs trajets quotidiens pour démarcher un restaurant ou une boucherie en se munissant préalablement du kit-partenaire téléchargeable sur internet. Les arguments de « suivez le coq » pour l’abattage traditionnels et non-halal y sont listés.

Bertrand.

 

Source : infos-toulouse