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vendredi, 20 mai 2016

La CGT complice, comme hier, des sabotages de la société française

Publié par Guy Jovelin le 20 mai 2016

cgtimmigresChaque jour qui passe, nous rappelle que l’on ne vit pas dans un monde de logique syndicale et d’amour pour la démocratie dans les entreprises.

Ceux qui pensent que l’on a en France les gentils syndicalistes et des méchants patrons  se trompent lourdement.

Ceux qui s’imaginent qu’il suffit de se mettre autour d’une  table de négociation entre gens responsables et raisonnables, se gourent.

Ceux qui croient dur comme fer qu’en matière de combats sociaux, les syndicalistes ont toujours raison et qu’ils sont les bons et les autres sont des méchants, se mettent le doigt dans l’œil jusqu’au coude et pour les autres, jusqu’au fion.

Tout cela n’est que faux semblants, cinéma, déguisements et autres balivernes. Ces « idiots utiles » se retrouvent en petit groupe Place de la République à nuire debout  depuis quelques semaines. La preuve s’il fallait n’en avoir qu’une seule, est l’article 6 de la loi El Komri dont personne ne soulève le danger de mettre entre les mains des religieux, les TPME et PME pour ne pas citer toutes les autres entreprises de l’artisanat. Pas un mot. Tout le monde s’en moque sauf les premiers concernés, les imams, les voilées de la provocation et les salafistes de tous poils.

Seul le pouvoir compte ! Le pouvoir est et restera le seul objet désirable. Bien plus que l’argent. Aussi bien du côté syndical que patronal autant que gouvernemental. Le reste, n’est que fadaises, de l’esbroufe pour militants des deux côtés de la table.

Aucun syndicaliste en responsabilité ne peut ignorer, qu’il joue sa crédibilité s’il n’exerce pas un moment ou un autre, un pouvoir de nuisance. En cas de besoin bien sûr, mais aussi préventivement, dès le départ d’une action.

Aucun représentant du patronat, ou négociateur gouvernemental ne peut ignorer qu’il a en face de lui des femmes et des hommes qui devront rendre des comptes en cas d’échec et qu’il lui faudra trouver un moyen terme au préalable, pour qu’ils puissent avoir les mains propres, la tête haute y compris en ayant avalé le citron. Pour cela, il suffit de leur mettre du sucre dans le breuvage particulier de ces syndicalistes. Comme au moment où ils déposent le tablier. Ils ne sont pas les plus à plaindre tel cet ex patron de la CGT  Thierry Lepaon recasé par François Hollande comme directeur d’une agence qui en double une autre,  ou Stéphane Lardy, un responsable de Force ouvrière (FO), à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et combien d’autres recyclés au conseil économique et social ! (Source)

Certes, tous ne sont pas de cette trempe. Beaucoup sont sincères et croient dur comme fer qu’ils militent pour la cause !

Je me souviendrai toujours d’une collègue, une amie agent de maîtrise à la RATP, femme d’un syndicaliste pur et dur, et qui me disait à propos  de son mari: il a tout donné à la CGT, sacrifié sa carrière, dépensé de ses deniers personnels, oublié sa vie personnelle, passé des heures et mêmes des nuits sur les barricades et autour des feux à la sortie des dépôts, et quand il est  parti en retraite, il n’y avait plus personne pour lui. Il revenait de temps en temps dans son dépôt, buvait un coup avec d’anciens collègues jusqu’à ce qu’il s’aperçoive qu’il ne connaissait plus personne. Tu sais me disait-elle, il est à la maison, il s’emmerde. Assis sur son canapé, il continue à gueuler contre la droite et le patronat mais surtout sur  sa petite retraite et sa carrière loupée. Heureusement  que moi,  j’ai privilégié ma carrière, au moins on peut partir en vacances.

Les décideurs de grèves sont les seuls responsables, in fine, de ces misères de militants de base, transformés en moutons bêlants défilant de la Bastille à la Nation. La grève devrait être  l’arme atomique. Pour la CGT, elle est devenue une arme de feu préventive. De ce fait, elle perd de son efficacité. Combien j’ai vu de ces braves gars, bons éléments au travail qui, du jour au lendemain, poussés par je ne sais quelle folie communiste, grimpaient sur les tables de la salle du personnel pour haranguer les collègues, et leur interdire de sortir leurs outils de travail. « Camarade, travailleur, le patronat vous ment », la direction cherche à vous entuber », etc. Parfois ils réussissaient, souvent ils se plantaient pour des raisons diverses comme les traites de la maison, les loyers, la femme qui fait la gueule, etc…  Eux se retrouvaient dans un collimateur, mais tous se rassuraient en se disant qu’ils avaient fait ça pour la cause ! Quelle misère… Mais il y a pire. Il y a ceux qui sabordent, il y a la CGT qui pratique le sabotage. ou dans un autre jounal ICI

Encore des sabotages de la part de la CGT si peu citoyenne.

Encore des sabotages de la part de la CGT si peu citoyenne. Source « Valeurs Actuelles » 2810 p 27

Ce n’est pas la première fois que la CGT sabote l’outil de travail en cas d’impuissance ou sous des prétextes divers. Souvent politique comme cette consigne du Parti communiste lors de la guerre d’Indochine: « Refus de la fabrication, du transport et du chargement du matériel de guerre destiné à l’Indochine », immédiatement appliquée, notamment par les syndicalistes de la CGT.

À quoi pouvaient donc bien penser ces syndicalistes en sabotant les armes françaises ? Ne réalisaient-ils pas que des soldats de France allaient en mourir, se trouvaient amputés, faits prisonniers et torturés ?

Réponse de Léon Feix qui écrit dans L’Humanité du 24 mars 1952 : « De larges masses participeront effectivement à la lutte anticolonialiste dans la mesure où nous saurons extirper de l’esprit des Français, en premier lieu des ouvriers, le poison colonialiste  (…) – « Dans les usines d’armement, les armes et les munitions destinées aux soldats de l’Union Française étaient systématiquement sabotées… « L’effet retard » des grenades était volontairement supprimé, ce qui entraînait leur explosion immédiate dès qu’elles étaient dégoupillées, la plupart du temps, dans les mains de leurs servants… Les canons des pistolets mitrailleurs et des fusils étaient obturés avec une balle, ce qui entraînait souvent leur explosion… Les munitions étaient sous chargées ou ne l’étaient pas du tout… Les obus de mortier explosaient dès leur percussion ou s’avéraient inertes… » (Source)

Nous n’avons pas entendu d’excuses de la part de la CGT sur ces faits.

Sabotage encore en 1940: Ainsi, un tract distribué en février 1940, déclare aux ouvriers: « Par tous les moyens appropriés, en mettant en œuvre toutes vos ressources d’intelligence, empêchez, retardez, rendez inutilisables toutes les fabrications de guerre. » Des sabotages sont relevés à la Société d’Application Générale d’Électricité et de Mécanique (sabotage de 58 tubes de canon antichar) en octobre 1939, à l’usine de bougies BG en novembre 1939, accompagnés de tracts et papillons calligraphiés, aux usines Renault à Boulogne-Billancourt sur des chars en décembre 1939, à la cartoucherie de Toulouse entre décembre 1939 et février 1940, aux chantiers de constructions navales de Saint-Nazaire… (Source)

C’est de l’histoire ancienne me diront certains. Je rappelle que c’est la même engeance qui nous serine à longueur d’années, et sur tous les plateaux de télévision, sur toutes les radios, dans tous les téléfilms, romans, feuilletons sur les « heures les plus sombres de notre histoire« . Les mêmes qui sans rougir, nous parle du « ventre encore fécond de la bête immonde« . Les mêmes qui tous les deux jours sur nos écrans, n’hésitent pas à infliger à notre jeunesse, des piqûres de rappels empoisonnées. Une histoire revisitée par des gauchistes bien oublieux des réalités et de leurs trahisons multiples. Les communistes de la CGT font partie aussi de cette histoire. La CGT continue semble-t-il dans la même lignée d’hier lorsqu’elle se trouve acculée.

Encore une fois, je ne dénonce pas l’adhérent de base, le syndicaliste sous informé voire inculte sur l’histoire de son syndicat. Je dénonce les responsables syndicaux d’hier et ceux d’aujourd’hui qui sont, quoi qu’ils en disent, d’obédience communiste et sèment trop souvent la tempête au prétexte d’un peu de vent. En face, nous avons un pouvoir socialiste qui n’a qu’un parasol et qui trouve intelligent de le laisser dans un placard à balais.

Gérard Brazon (Liberté d’expression)

 

Source : ripostelaique