Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 04 avril 2014

Yamina Benguigui et Jean-Michel Baylet aux prises avec la justice

 Publié par Guy Jovelin

 

Yamina Benguigui, ministre de la Francophonie jusqu’à lundi, est officiellement sous le coup d’une enquête préliminaire concernant les soupçons de mensonges sur sa déclaration de patrimoine. Élue dimanche conseillère de Paris dans le Xe arrondissement, son parti réclame, jusqu’ici en vain, sa démission. Comme « sanction », le maire PS de l’arrondissement Rémi Féraud, qui l’avait pourtant imposé, a menacé de ne pas l’inscrire au groupe PS. Il déclarait il y a quelques semaines : « C’est moi qui ai proposé à Anne Hidalgo qu’elle [Yamina Benguigui] rejoigne notre liste … La présence de Yamina Benguigui, avec son engagement et la valorisation des parcours d’immigrés qu’elle fait depuis vingt ans comme réalisatrice, colle parfaitement à la dimension cosmopolite et artistique du Xe. »

Jean Michel Baylet, président du Parti des radicaux de gauche (PRG) – désormais le seul parti qui soutient François Hollande avec le PS -, a été mis en examen hier pour l’affaire des frais de bouche au conseil général du Tarn-et-Garonne. Il est poursuivi, avec son directeur général des services et l’intendant en charge des commandes du restaurant du conseil général, pour violation du Code des marchés publics. Jean-Michel Baylet pourrait néanmoins bénéficier rapidement d’un non-lieu d’un juge indépendant, qui compléterait sa collection : il a bénéficié d’un non-lieu en janvier concernant des faits de favoritisme en lien avec la publication du bulletin du Conseil général grâce à une opportune prescription des faits et, en août 2011, il a obtenu un autre non-lieu pour son usage contesté d’une voiture avec chauffeur aux frais du contribuable.

Source