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samedi, 30 décembre 2017

La mairie de Paris et Anne Hidalgo rendent hommage au héros sanguinaire de la dictature cubaine Che Guevara

Publié par Guy Jovelin le 30 décembre 2017

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Christian Hofer: A noter que le régime castriste pratiquait la chasse aux homosexuels dans la société cubaine, "détail" que la gauche cache soigneusement.

Oui Hidalgo, c'est vraiment "très romantique".

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Scandale. À travers une exposition organisée à l'Hôtel de Ville, l’édile socialiste célèbre « une figure de la révolution devenue une icône militante et romantique ».

Anne Hidalgo ose tout, c’est même à ça qu’on la reconnait. Après avoir déboursé la somme astronomique de 86 millions d’euros pour le futur musée Pinault, qui accueillera une partie des collections d'art contemporain du milliardaire, 30e homme le plus riche du monde avec une fortune estimée à 26,3 milliards de dollars, la maire de Paris célèbre Che Guevara, le révolutionnaire communiste de la dictature cubaine, dit le « petit boucher de la Cabaña ».

« Avec l'exposition Le CHE à Paris, la capitale rend hommage à une figure de la révolution devenue une icône militante et romantique. A découvrir gratuitement à l'Hôtel de Ville de #Paris », a ainsi louangé l’édile socialiste, jeudi sur Twitter, dans un message agrémenté d’un symbolique « poing serré ». L’exposition se tient du 20 décembre au 17 février 2018.

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Sur son site, la mairie de la capitale glorifie aussi « l’une des figures les plus marquantes de l’Histoire de la révolution », « le lecteur insatiable, le sportif, le voyageur, le guérillero, le marxiste aspirant à voir émerger l’« homme nouveau », le médecin-phytothérapeute mais aussi le poète, le photographe et l’amateur d’art » et même « une légende de la révolution ».

Un fils de bourgeois « assoiffé de sang »

Au-delà de l’habituelle propagande révisionniste, propagée par l’extrême gauche, Ernesto Guevara, né le 14 juin 1928 à Rosario en Argentine et exécuté le 9 octobre 1967 à La Higuera en Bolivie, fut surtout un révolutionnaire sanguinaire et stalinien fanatique. Ce fils de bourgeois « assoiffé de sang », qui n’a jamais eu les diplômes pour pratiquer la médecine, a d’ailleurs assassiné lui-même d'une balle dans la tête des « traîtres » à la révolution.

Nommé commandant de la prison de la Cabaña par Fidel Castro, le « petit boucher » assistait en fumant son cigare aux exécutions des prisonniers politiques, parfois devant femmes et enfants. Comble de la cruauté, il a exigé de faire passer les familles devant le mur ensanglanté. Il serait responsable de 200 condamnations à mort. « Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons de fusiller tant qu'il le faudra », clamait-il, en 1964, à l’Onu.

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Un marxiste doctrinaire

C’est lui encore qui a créé le premier goulag tropical, les camps de travaux forcés. Considérés comme des « agents de l'impérialisme » vendus au capitalisme, les homosexuels de l’île ont aussi été internés par le régime, aux côtés des handicapés mentaux et de religieux. Ignare en économie, le marxiste doctrinaire a en outre ruiné son pays en le collectivisant à la tête du ministère de l'Industrie, puis de la Banque nationale de Cuba. « La Corée du Nord est un modèle dont Cuba devrait s’inspirer », a-t-il un jour déclaré.

Écarté par Castro pour avoir critiqué l'URSS trop modérée, il a tenté enfin d’étendre ses idées internationalistes par la guérilla armée au Congo et en Bolivie. Partout, ce fut un échec. Sur les noirs, « ces représentants de la splendide race africaine qui ont gardé leur pureté raciale grâce à leur manque de goût pour le bain », le Che a d’ailleurs écrit cette mémorable sentence raciste« Le Noir, indolent et rêveur, dépense ses sous en frivolités ou en « coups à boire », l’Européen a hérité d’une tradition de travail et d’économies qui le poursuit jusque dans ce coin d’Amérique et le pousse à progresser, même au détriment de ses aspirations individuelles. » Voilà donc pour « l’icône militante et romantique » vantée par Anne Hidalgo.

 

Source via lesobservateurs