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vendredi, 11 août 2017

Militaires pris pour cible : A qui la faute ?

Publié par Guy Jovelin le 11 août 2017

Rédigé par notre équipe le 10 août 2017.

 
 
 
Alors que Paris et la France tournent au ralenti en raison des vacances scolaires, un secteur pas comme les autres continue son laborieux travail : le terrorisme. La nouvelle attaque perpétrée ce mercredi contre des soldats de la force Sentinelle constitue un énième rappel du mal qui ronge la France. Et face à cet « acte lâche » pour paraphraser la ministre de la trahison Défense, on s’achemine vers une soumission intégrale.  

Après la tuerie de Bataclan, la seule réponse qu’a trouvé Hollande et sa bande a été d’envoyer des militaires sur les sites sensibles que compte notre territoire. Autant dire que la mission était vouée à l’échec, car tout est désormais une cible. On tue des enfants devant leur école, on égorge un prêtre dans son église et on mitraille les malheureux qui ont eu l’impudence de prendre un verre en terrasse. Les cibles à surveiller sont beaucoup trop nombreuses et les apprentis terroristes bien trop en liberté pour penser sérieusement à protéger Français et étrangers qui vivent et visitent notre pays. Mais bon, il fallait frapper fort après avoir fermé les yeux sur la menace terroriste et ainsi donc l’opération Sentinelle est née.

Plus de 7 000 militaires sont aujourd’hui déployés sur le territoire alors qu’il devraient être chez eux en famille ou à protéger les vrais intérêts de la France à l’étranger. Pourtant, ils jouent de bonne grâce au piquet et attendent d’être attaqués par les milliers de fichés S et leurs acolytes qui ont juré la perte de la France. Quelques jours à peine après une attaque foireuse (et foirée) à la Tour Eiffel, une autre « chance pour la France » issue d’Algérie a décidé de passer à l’action en tentant d’assassiner des militaires de la force Sentinelle déployés à Levallois-Perret. Pas vraiment téméraire, celui-là a choisi de leur foncer dessus à bord d’un puissant véhicule.

Le problème, c’est Sentinelle… !

Le bilan est plutôt lourd puisque si aucun militaire n’a heureusement succombé à ses blessures, cette attaque est la sixième depuis le début de l’année (selon le ministère de l’Intérieur) contre des forces de sécurité. Le suspect a été finalement arrêté quelques heures plus tard et se trouve à l’hôpital après avoir tenté de supprimer plusieurs agents de police dans sa fuite… Et voilà qu’à peine les bandages posés sur les plaies des militaires blessés, les médias réagissent comme un seul homme pour remettre en question le déploiement des troupes.

La force Sentinelle serait un appel au crime pour tous les djihadistes qui traînent leur misère et leur haine sur notre seul. Un « pot de miel » comme on peut le lire qui n’a vocation qu’à attirer les attaques. Le système médiatique devient complètement fou. Désormais, le problème ce sont les militaires qui nous protègent et non plus les islamistes ! Une rhétorique surprenante et calamiteuse qui fait le jeu d’un Macron qui ne se cache même plus depuis un mois pour exprimer tout le dégoût que lui inspire l’uniforme.

Le président veut réformer Sentinelle « en profondeur » et a chargé la meute des journalistes de prouver qu’elle est inutile et dangereuse. Ainsi, les avis de pseudo-experts payés pour professer ce que veut Macron, vont fleurir pour expliquer que, oui, Sentinelle est plus un problème qu’une solution. Les militaires rentreront donc dans leur caserne (si elle tient encore debout après la réduction inique du budget de la Défense) et auront tout à loisir de regarder sur leur écran les prochaines attaques meurtrières qui ne manqueront pas d’avoir lieu sur les Champs-Elysées et ailleurs. Faute de ne pas pouvoir prévenir les attentats, on va extraire des rues ceux qui peuvent en limiter l’horreur. Mettre en prison défnitivement tous les fichés S et ceux qui font l’apologie du terrorisme n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais une option pour nos chers politiciens. Retirons les forces de l’ordre et laissons les citoyens se débrouiller par eux-mêmes. Au fond, 239 dans nos rues depuis janvier 2015, c’est peu. La soumission à l’islamisme radical est en marche. Houellebecq avait vu juste !

 

Source : 24heuresactu