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mercredi, 17 octobre 2018

« Service National » sauce Macron : 1 mois en hébergement collectif afin de « favoriser le brassage social »

Publié par Guy Jovelin le 17 octobre 2018

Auteur : Pierrot
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L’objectif est clair. Il faut forcer le mélange de toutes les populations afin de niveler vers le bas et habituer les Blancs à supporter les allogènes. Avec un encadrement disposant de pouvoirs probablement très limités (pour éviter les procès), ce sera sans aucun doute la loi du plus fort. Les Français bien éduqués mais souvent fragiles subiront le dictat des racailles sous l’œil impuissant des « Gentils Organisateurs » en treillis.

  Le Service national universel, dont la mise en place a été confiée à Gabriel Attal, nouveau secrétaire d’État, est une mesure phare de la campagne d’Emmanuel Macron qui doit être expérimentée l’an prochain.

Un groupe de travail planche sur ce dispositif, qui sera expérimenté à l’automne 2019 et doit concerner, à l’horizon 2026, toute une classe d’âge, soit plus de 700000 jeunes par an.

Le SNU sera organisé en deux phases :

Une première « phase de cohésion » obligatoire d’une durée d’un mois maximum, à l’âge de 16 ans environ, comprenant une « intégration » de 15 jours en hébergement collectif, favorisera le « brassage social ». Elle sera suivie d’un temps d’engagement de 15 jours « plus personnalisé » en petits groupes. Cette séquence se déroulera en partie pendant les vacances scolaires.

Une seconde phase facultative avant 25 ans, d’une durée de 3 à 12 mois, permettra à ceux qui le souhaitent de « s’engager davantage encore » dans « des domaines aussi variés que la défense, l’environnement, l’aide à la personne, le tutorat et la culture ».

« Il y a des points qu’on n’avait pas identifiés », soulignait en septembre le général Daniel Ménaouine, président du groupe de travail auteur du rapport qui a servi de base au projet, évoquant, par exemple, l’intérêt de certains jeunes pour des cours de self-défense ou la survie en milieu hostile.

Autre inconnue : le coût du projet, que le gouvernement refuse pour l’heure de chiffrer. Le groupe de travail a estimé le coût annuel d’une phase obligatoire d’un mois à 1,6 milliard d’euros « en rythme de croisière », hors investissements en infrastructures (1,7 milliard sur sept ans). Un chiffre repris récemment par Jean-Michel Blanquer, mais qui ne serait pas encore définitif, selon une source ministérielle.

Le télégramme de Brest via FDS

mardi, 08 mai 2018

LE PARTI DE LA FRANCE OPPOSÉ À UN INUTILE ET COÛTEUX RETOUR DU SERVICE NATIONAL

Publié par Guy Jovelin le 08 mai 2018 

Promesse de campagne du candidat Macron, l'instauration d'un service national obligatoire pour tous les jeunes, filles et garçons, d'une même tranche d'âge participe de ces engagements électoraux inconsidérés auxquels nous ont habitué les démagogues de droite comme de gauche. 


Le Parti de la France opposé à un inutile et coûteux retour du service national

Depuis sa suppression décidée en 1995 par Jacques Chirac, le service militaire hante les esprits de beaucoup de nos compatriotes nostalgiques de la conscription républicaine, de la Nation en arme et du service universel. 

Universel d'apparence puisque, sans revenir aux « remplacements » des débuts de la troisième République, l'égalité devant la conscription, par le jeu de l'exemption, fut largement un mythe, particulièrement dans les vingt dernières années de l’existence du service militaire. 

Le projet Macron – un mois de service dont la moitié en internat, initiation au secourisme et aux techniques de sécurisation informatique, éducation civique de base, le tout relevant de l'autorité militaire tout en restant dans le cadre civil – s'inscrit  à tous égards dans un fourre-tout idéologique à destination incertaine. 

Le Parti de la France, attaché à la grandeur de nos armées et à leur efficacité dans l'accomplissement des missions que la France leur ordonne, souligne trois  raisons de s'opposer à ce projet. 

  • Il n'est pas dans les missions de nos armées, de nos officiers et sous-officiers de servir d’encadrement pour les pouponnières « civiques » que le gouvernement veut instituer comme classes de rattrapage d'une intégration désormais impossible. Le fameux « brassage » qu’opérait autrefois le service militaire se faisait dans un cadre national homogène et structuré, et n’était pas un but en soi. Le but était de former ses soldats pour la défense de la Patrie. Dans ce projet, aucune formation militaire réelle. Quant au brassage, les choses étant ce qu'elles sont et la réalité « sociale » de notre pays ce qu'elle est  on imagine ce qu'il en adviendra.
  • Le coût de la mise en œuvre d'un tel projet serait exorbitant. Soit il pèserait sur le budget des Armées dont on sait l'étroitesse (la France vient de reculer d’une place dans le classement des engagements financiers consacrés à leur défense par les nations développées, ou en voie de l'être, au regard de leur PIB, et se retrouve en sixième position derrière l'Inde avec, bien sur, un écart vertigineux par rapport aux États-Unis et à la Russie) ; soit il devrait être considéré en nouvelles dépenses, ce qui impliquerait inévitablement des charges supplémentaire pour les contribuables.
  • La technicité de l'armée moderne, la nécessité de combattants formés, spécialisés et aguerris rend impossible le retour du service militaire à l'ancienne. Dès les années 1960, les nationaux se prononçaient pour une armée de métier. Il est, en revanche, hautement souhaitable que soit organisée, dans le cadre d’un volontariat puissamment soutenu et objet d’une incitation forte de l’État, une force de réserve destinée aux missions autrefois attribuées à la Défense Opérationnelle du Territoire (DOT), qui pourrait se concrétiser par la création d'une vraie garde nationale souvent évoquée par les gouvernements successifs mais toujours restée à  l’état de vœu pieux.