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mercredi, 10 janvier 2018

Les enfants gâtés

Publié par Guy Jovelin le 10 janvier 2018

 

Dans l’univers du spectacle en général, celui de la télé et du cinéma en particulier ou dans le monde du football, les enfants gâtés pullulent. Quelques-uns sont “fils ou fille de”. Après tout, ce n’est pas une tare, notamment quand certains d’entre eux révèlent un réel talent. Cela dit, c’est assez facile d’être un honnête bateleur, quand on se sent protégé et que l’on sait que son patronyme va rassurer les producteurs. Pour les autres, n’ayant aucune disposition particulière, l’ascension sociale se fera tout de même sans encombre : les relations, ça aide ! Tant mieux pour eux. Et si la plupart gagnent beaucoup d’argent en s’amusant, il n’y a là rien de répréhensible. Par contre ce qui est moins sympathique, ce sont leurs déclarations intempestives que le système utilise comme si elles étaient des vérités incontestables. Surtout, le plus déplaisant, c’est quand ces enfants gâtés deviennent méprisants et pontifiants, alors qu’ils ne sont que des clowns, et qu’ils se prêtent au jeu en finissant par croire, eux-mêmes, qu’ils sont les nouveaux philosophes des temps modernes. Plutôt que de donner des leçons de savoir-vivre à tous ceux qui sont les véritables piliers économiques et culturels du pays, qui triment chaque jour pour que la France reste un pays où il fait bon vivre, ils feraient mieux de se taire. Et quand ils insultent des policiers, en les traitant de “bâtards”, quelles que soient les circonstances, là, on frise l’indécence. Car, on connaît l’habituelle compassion des “fils et filles de”, envers les nouveaux “damnés de la terre”, délinquants en tous genres et autres dealers des cités, pauvres “victimes des brutalités policières”…

Dans le monde du football, les enfants gâtés sont rarement des héritiers. Tout au moins, ceux qui sont sur le terrain. Il faut reconnaître que ceux-là transpirent toutes les sueurs de leur corps, pour arriver au sommet d’une carrière. Mais là où ça dérape, c’est justement quand ils y arrivent. Beaucoup, n’ayant aucune éducation et un pois chiche à la place de la cervelle, se muent, très vite, en véritables vauriens capricieux et insolents. Le plus souvent vulgaires et incultes, ne sachant pas prononcer un seul mot en bon français, crachant sur la France à tout-va, ils sont présentés comme des exemples de réussite sociale. Idoles de toute une jeunesse décérébrée qui rêve de devenir célèbre à tout prix, le système ne se prive pas pour porter au pinacle leurs moindres faits et gestes. Bel exemple !

 

Les enfants gâtés aux patronymes prestigieux sont une aubaine pour le néolibéralisme, uniquement préoccupé par la rentabilité immédiate ; la reproduction sociale des élites est plus efficiente que la méritocratie qui mettra trop de temps à porter ses fruits. Pour cela, la consolidation des dynasties est assurée par une savante mise en place de l’entre-soi dès l’école (privée) où se retrouvent tous les enfants de la crème du monde artistique, économique et politique. Et les liens se créeront très vite, naturellement, pour tenir, plus tard, le haut du pavé ! Cela est particulièrement vrai dans le microcosme du cinéma : on ne compte plus les enfants issus de professionnels du spectacle qui ont été consacrés par un César… sans réelle justification. Et qui leur permet de faire des carrières fructueuses. Facilement. Comme il leur est facile de passer pour un bon comédien, devant une caméra, après quinze prises de vue et si le metteur en scène est un peu compétent. Bien sûr, quand on a une solide formation d’acteur, c’est mieux – pour le spectateur – mais ce n’est pas indispensable. Au théâtre, c’est une autre paire de manches. Tous les acteurs connaissent la différence : il vaut mieux éviter, devant les spectateurs, de redire, en rigolant, une réplique ratée. Ici, la désinvolture de l’enfant gâté n’est pas de mise.

Dans le monde économique où la méritocratie est particulièrement en panne, c’est un ancien dirigeant du CNPF (ancien MEDEF) Yvon Gattaz qui, en paraphrasant Marcel Achard, a eu un trait d’humour qui résume bien la condition de cette société élitiste : “Pour la succession des entreprises familiales, les patrons se partagent en deux catégories : ceux qui croient que le génie est héréditaire et ceux qui n’ont pas d’enfants”. Quel que soit le domaine, le génie n’est jamais héréditaire. Mais si l’héritier n’est pas génial, c’est un moindre mal, s’il assume, plutôt bien, son job. Sinon qu’il se taise ! Tout au moins sur la manière d’exercer un métier, mal payé, à ceux qui n’en rigolent pas tous les jours.

 

Source : ndf

dimanche, 08 octobre 2017

Les réponses du Pouvoir au terrorisme islamiste : spectacle, commémoration et déni !

Publié par Guy Jovelin le 08 octobre 2017

Felicitations De Collomb A Marseille

Les réponses du Pouvoir au terrorisme islamiste : spectacle, commémoration et déni !

Michel Geoffroy, essayiste, contributeur régulier de Polemia.com

♦ En France « on n’a pas de pétrole mais on a des idées ». Voyez l’exemple du terrorisme islamiste.

Car en France on a réussi à faire disparaître les terroristes : on a seulement affaire à des « attaquants », des « hommes menaçants » (1) et surtout à des « déséquilibrés » ayant tous des « antécédents psychiatriques ». Ce qui permet, les pauvres, de les hospitaliser d’office sans enquête policière. Et hop, plus de terroristes !

De même on n’a pas de terroristes qui écrasent les gens avec leurs véhicules comme l’a recommandé Daesh : on a seulement des « camions-fous » ou des « véhicules » qui percutent des abribus ou foncent sur des policiers et des militaires. Des sortes d’accidents de la route, en quelque sorte.
On est vraiment très forts en France !


En France il n’y a pas de djihadistes

On n’a pas de djihadistes non plus en France, même quand les terroristes crient Allah est grand en arabe, conchient les « mécréants » ou se promènent avec « un ouvrage de vulgarisation religieuse » (2). Ni même lorsque Daesh revendique l’attentat, comme à Marseille la semaine dernière.

Car on ne nous la fait pas, à nous autres Français : on ne se laisse pas prendre au piège des apparences ni à la propagande de Daesh !

Ainsi que le déclare si bien le président (3) du Conseil français du culte musulman, ces individus « n’ont aucune once de proximité avec les valeurs que prône l’islam, religion de paix universelle ».

D’ailleurs tous les médias et les ministres sont unanimes : il ne faut pas faire d’amalgame entre islam, islamisme, islamisme radical et terrorisme. Ni tomber bien sûr dans « l’islamophobie » maladive. Car les « attaquants » se sont radicalisés tout seuls, en allant sur Internet.

Internet : voilà la source du terrorisme !

L’islam salafiste et l’environnement familial n’ont aucune responsabilité dans leur passage à l’acte violent. Ce sont des loups solitaires, même lorsqu’ils ont des complices. Et puisque l’islam n’a aucun rapport avec ces « attaques », la police et les juges s’interrogent gravement sur les « motivations » forcément « floues » de ces individus : elles ne peuvent être que psychiatriques, finalement. CQFD !

En France on a une excellente police

Il faut dire que la France a une excellente police. La preuve : après chaque attentat le gouvernement tient toujours à féliciter les forces de l’ordre ! (*)

Ainsi on ne dit pas que la police et les services de renseignement n’arrivent pas à identifier les terroristes pour les empêcher de passer à l’acte. Non : cela ne serait pas du tout correct.

On nous explique au contraire que les auteurs d’attentat étaient « inconnus des services de renseignement » (4) ou « non fichés S », ce qui est nettement plus valorisant, n’est-ce pas ?

La faute aux médias

Les médias sont aussi la cause de ces attaques : les pauvres « attaquants », sans doute frustrés, veulent certainement que l’on parle d’eux au Journal de 20 heures.

C’est d’ailleurs pourquoi la députée (5) Brigitte Kuster a déposé une proposition de loi visant àinterdire de « diffuser, de quelque manière que ce soit, le nom de famille et l’image des personnes physiques poursuivies pour un acte de terrorisme ou ayant été jugées coupables d’un acte de terrorisme ».

Encore une preuve du génie français : il suffit de censurer l’information pour faire disparaître les terroristes !

Redevenons sérieux, hélas

Face au terrorisme islamiste, le Pouvoir se réfugie dans le spectacle, la commémoration et le déni, pour tenter de masquer son impuissance.

Car, en Europe de l’Ouest, il est désormais impuissant à surveiller les frontières, à empêcher l’immigration clandestine, à censurer la propagande islamiste, à lutter contre la délinquance comme de mettre hors d’état de nuire préventivement les terroristes potentiels, même lorsqu’ils sont « connus des services de police »… puisque la plupart d’entre eux ont commencé dans le grand banditisme et la délinquance.

D’abord le spectacle rituel

Après chaque « attaque meurtrière » (6), voilà donc que défilent sur place ministres et élus, flanqués d’un essaim de conseillers, sous l’œil des caméras. Sans parler des cohortes de policiers, préfets et militaires. C’est devenu un rituel : après chaque attentat, la débauche d’officiels et de moyens policiers.

On serait aux Etats-Unis, on aurait en plus le carrousel des hélicoptères, sur fond de sirènes hurlantes, comme dans les séries télévisées. En France on a les girophares et les policiers en cagoule et gilet pare-balles : du plus bel effet devant les caméras, surtout la nuit !

Mais quel dommage que toutes ces belles forces n’apparaissent qu’après

Ce spectacle du pouvoir et de la sécurité ne trompe que les gogos et certainement pas les islamistes ni leurs complices. Car ce spectacle remplit la même fonction que le traditionnel défilé militaire du 14 juillet : persuader le bon peuple qu’il est bien défendu et le rassurer sur la « détermination » du gouvernement à éviter le renouvellement de ces « drames ».

Le 14 juillet 1939 fut ainsi un très beau défilé militaire…

Ensuite la commémoration

La commémoration des victimes des attentats a beaucoup été utilisée en 2015 : pleurons tous ensemble les morts que nous n’avons pas su empêcher ! Badges « Je suis quelque chose », minutes de silence, drapeaux en berne et bougies de rigueur.

Mais la manipulation a fait long feu depuis qu’à Nice la foule s’est mise à siffler les officiels.

Aujourd’hui les commémorations se font donc plus discrètes et si possible hors de la portée des Français.

Et surtout le déni

Reste le déni. Il fonctionne à plein, en particulier en France.

On tronçonne la réalité comme on coupe des comprimés pour les avaler plus facilement.

On nous explique même désormais qu’on pourrait être un islamiste radical sans être forcément un terroriste en puissance et, par conséquent, qu’un islamiste serait quelqu’un de tout à fait fréquentable finalement. La sodomisation des coléoptères va donc bon train, à grands renforts d’experts médiatiques et autres chercheurs au CNRS. Les prédicateurs salafistes et leurs adeptes peuvent donc dormir tranquilles.

Le Pouvoir, à défaut de mettre hors d’état de nuire les terroristes, déploie ainsi des trésors d’inventivité pour essayer de cacher la dure réalité de la guerre de civilisation qui frappe l’Europe.

Un attentat dans le métro de Londres devient ainsi un « incident terroriste » (7) pour le journal Libération et la tentative de tuer à coups de couteau un agriculteur de Lot-et-Garonne au cri de « Allah est grand » devient un simple « fait divers ». Et malheur à celui qui montrerait des photos des crimes des terroristes de l’Etat Islamique : il se rendrait coupable de « diffusion d’images violentes » ! On ne sait pas censurer les prêches haineux des islamistes mais au moins on sait censurer la représentation de la vérité.

« Cachez ce djihad que je ne saurais voir » nous disent les Tartuffe du Pouvoir, relayés aimablement par tous les médias de propagande et les officines immigrationnistes.

Empêcher de poser les questions qui fâchent

Le déni n’empêche évidemment pas les terroristes de terroriser.

Mais il permet d’éviter les questions qui fâchent. Et au premier chef celle de la responsabilité des politiciens qui ont semé le chaos en Libye ou en Syrie, qui ont ouvert toutes grandes les portes de l’Europe aux djihadistes mélangés aux immigrants clandestins, qui ont encouragé le communautarisme et qui font en permanence des risettes électoralistes à l’islamisme.

Le déni cache non pas tant le terrorisme islamiste que la complicité des oligarchies occidentales dans la catastrophe qui s’abat sur l’Europe.

Mais le déni, comme la novlangue, trompe de moins en moins les victimes : les Européens.

Michel Geoffroy
6/10/2017

 

Source : polemia