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jeudi, 28 décembre 2017

La crèche multi-confessionnelle : la Sainte Famille représentée par une famille musulmane

Publié par Guy Jovelin le 28 décembre 2017

Rien n’arrête la bien-pensance multi-religieuse, elle s’infiltre partout : dernièrement, ce sont Joseph et Marie qui dans la vie de tous les jours vont à la mosquée…

Après la crèche de santons gay-friendly où deux bergers se tenaient tendrement pas la main, le diocèse de Pise a promu, cette année, une Sainte Famille interprétée, dans une crèche vivante, par une famille sénégalaise de religion musulmane qui vit dans la région depuis une vingtaine d’année. Leur petite fille de cinq mois, Diarra, personnifie l’enfant Jésus. Autour d’eux, des pasteurs, des bergères, des centurions romains… En tout un peu plus de 250 personnages.

Cette représentation, en dehors des critères traditionnels, a eu lieu hier après-midi à San Miniato Basso. Articulée en plusieurs saynètes, accompagnée de chants et d’un texte de commentaires, elle a débuté sur le parvis de l’église de Saint-Martin, avec la scène de l’Annonciation, suivie par la Visitation et l’arrivée de la Sainte Famille à Bethléem. Elle se conclut par la Nativité et l’annonce faite aux bergers.

L’évêque du diocèse, Andrea Migliavacca, présent à la manifestation, a défendu la sélection des acteurs bénévoles musulmans :

« L’organisation a été entièrement réalisée par la paroisse. Toutefois il me semble que ce choix renvoie aux valeurs de l’accueil et de l’intégration chères au pape François. »

Intégration ? Vraiment ? On peut se demander qui intègre qui. Est-ce réellement les musulmans qui s’intègrent au monde catholique ? Ou plutôt les catholiques qui se soumettent à la présence musulmane même au sein de leurs traditions chrétiennes…

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

jeudi, 09 avril 2015

Déchristianisation des jours fériés : 90 % des Français y sont opposés ! (par Gabrielle Cluzel)

 Publié par Guy Jovelin

 

Lundi, ce n’était pas férié pour tout le monde. Le « politologue » Thomas Guénolé a travaillé d’arrache-pied. Et pour cause : son dada, sa marotte, son créneau, c’est la déchristianisation des jours fériés. Il l’a défendue sur RMC au micro de Jean-Jacques Bourdin, avant d’enfoncer le clou sur « Le Plus » du Nouvel Observateur.

La théorie de ce maître de conf’ à Sciences Po, ancien consultant de Jean-Louis Borloo, est simple : « Alors que les Français de confession chrétienne profitent des jours fériés […], les citoyens d’autres confessions doivent encore demander des jours de congés pour vivre pleinement leur religion. Une inégalité qui prouve que le principe de laïcité est à géométrie variable. » Selon lui, ces six jours fériés devraient pouvoir être pris à des dates variables, pour satisfaire « musulmans », « juifs », « athées », « francs-maçons », etc.

Qu’on ne lui oppose pas les « traditions chrétiennes de la France », car Thomas Guénolé le dit tout de go : elles n’existent pas. Parfaitement. il s’agit là d’une fable « d’obsédés », et il en apporte immédiatement la preuve : le fils d’Hérode vivait en Gaule, l’islam est présent en France depuis le XIIIe siècle.

Tout cela – dit sur un ton ironique et distancié – doit fortement impressionner ses étudiants à l’IEP qui, l’an dernier encore, collectionnaient les posters de chevaux et surlignaient Le Monde des ados. Lequel d’entre eux osera lui demander par quel miracle biologique sans y avoir de« racines » – ou en tout cas, pas plus de racines que les autres cultures – l’arbre chrétienté a réussi à faire fleurir en France tant d’églises, de cathédrales, de monastères, d’écoles, de calvaires, de saints et de martyrs, à donner tant de fruits artistiques et philosophiques, jusqu’à étendre ses ramifications à l’autre bout du monde ?

Tout cela, surtout, risque bien de faire son chemin. À la suite de ces déclarations tonitruantes, plusieurs organes de presse y sont allés de leur sondage : « Faut-il déchristianiser les jours fériés ? » La réponse est « non » à près de 90 % mais, dans les commentaires, les sondés peinent à s’expliquer, se contentant de trouver cela « absurde ». Car le croque-mitaine laïcité que l’on a ressorti du grenier, il y a quelques années, pour l’agiter devant l’islam et ses rites par trop voyants, a en réalité tétanisé la chrétienté, parvenant à la convaincre que son antériorité, sa consubstantialité avec ce pays ne lui conféraient aucun privilège : ne se devait-elle pas, au contraire, de donner l’exemple ? Parce que le scrupule est dans ses gènes, elle l’a cru. 

Si l’on considère que la France est un pays hors-sol, un mobil-home, un hôtel Formule 1 neutre et aseptisé comme une page blanche, dans lequel chacun rentre et sort à sa guise avec sa religion dans son cabas, comme un petit chien que la direction veut bien tolérer à condition qu’il ne fasse pas trop de bruit, la théorie de Thomas Guénolé est séduisante.

On ne voit pas ce qui pourrait l’empêcher de continuer doctement à tirer le fil : pour l’Ascension, il devrait réclamer la fin du calendrier grégorien, pour la Pentecôte, que l’on rebaptise tous les villages, rues, stations de métro, hôpitaux fleurant l’eau bénite, et pour l’Assomption, que l’on rende l’église de chaque bourgade polyvalente et multicultuelle. Dans un esprit d’équité.

Sauf que la maison France n’est pas un hôtel low cost préfabriqué dont la laïcité serait le vigile obtus. C’est ce que pensent une majorité de Français, mais sans savoir, pouvoir ou vouloir l’exprimer. Alors c’est Thomas Guénolé qu’on laisse pérorer.

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