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mercredi, 22 avril 2015

La parricide Marine Le Pen adoubée par le Time (par Jérôme Bourbon)

 

 Publié par Johanna

Extrait de l’éditorial de Jérôme Bourbon dans Rivarol n°3185 du 23 avril 2015

Pendant que Jean-Marie Le Pen se remet tout doucement de l’accident cardiaque qu’il a subi le 16 avril, conséquence évidente de la trahison des siens, et qui l’a conduit à être opéré du cœur et à être hospitalisé pendant quatre jours, que fait sa fille ? Elle s’est rendue le 21 avril avec son concubin, le très spirituel Louis Aliot, au Lincoln Center à New-York, dans le temple de la globalisation, où elle a été conviée par le magazine américain Time qui lui a accordé une distinction très prestigieuse : elle  est en effet considérée par le périodique comme faisant partie des cent personnalités les plus influentes dans le monde. Time Magazine la considère en effet comme un “leader” au même titre qu’Angela Merkel, que Raul Castro ou que Benjamin Netanyahu. Un choix a priori étonnant alors que Marine Le Pen n’a jamais dirigé aucun exécutif, ni sur le plan national, ni même sur le plan local, qu’elle n’a même jamais encore été en finale de la présidentielle et que ses chances d’être élue à la magistrature suprême en 2017 paraissent à peu près nulles. Ce choix prouve donc à quel point la présidente du Front national est considérée comme faisant partie du Système qui la remercie ainsi de liquider la droite nationale en France, de détruire des décennies d’efforts, de combats et de dévouement. Time Magazine félicite d’ailleurs explicitement Marine Le Pen de s’être « ce mois-ci finalement séparée de son père et de son antisémitisme nocif ». Ce qui pourrait laisser à penser que la mise à mort du fondateur du FN était programmée, préméditée et qu’elle est aujourd’hui froidement exécutée, les interviews à BFMTV le 2 avril et à RIVAROL le 9 étant les prétextes trouvés.

Au moment où elle euthanasie son père et avec lui le Front national canal historique, Marine Le Pen se rend dans le temple du politiquement et du médiatiquement correct. Outre un concert de Kanye West, on pouvait remarquer à ce gala très mondain où étaient conviées trois cents personnalités triées sur le volet les actrices Julianne Moore et Julianna Margulies, le créateur de la série Mad Men Matthew Weiner, le réalisateur Christopher Nolan, les top-modèles Karlie Kloss et Naomi Campbell. Ce n’est pas la première fois que Marine Le Pen-Judas se rend aux Etats-Unis pour faire allégeance aux lobbies et recevoir le prix de sa trahison politique et morale, ses trente deniers. En novembre 2011, alors candidate à la présidentielle de 2012, elle s’était rendue à New York et Washington et avait rencontré l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Ron Prosor, lequel avait reconnu avoir « beaucoup apprécié » (sic !) l’échange chaleureux qu’il avait eu avec Marine Le Pen. En 2004, alors qu’elle n’était presque rien statutairement au Front national, elle était allée se recueillir sur les ruines du World Trade Center, avait dénoncé la politique excessivement anti-américaine de Jacques Chirac par rapport à l’Irak (il faut le faire !) et avait rencontré en grande pompe de puissantes et opulentes organisations sionistes. C’est dire que la carrière de Marine Le Pen a été couvée, préparée, encadrée, accompagnée, favorisée, accélérée par le lobby dont feu François Mitterrand jugeait « l’influence puissante et nocive ». Maintenant qu’elle se sent suffisamment puissante et riche, forte de ses soutiens avouables et inavouables (on sait qu’elle entretient ainsi d’excellents rapports avec la très extrémiste Ligue de défense juive !), elle n’hésite pas à se débarrasser de son père devenu gênant comme d’une vieille chaussette. Elle le congédie comme un laquais. Elle l’appelle d’ailleurs avec mépris « Papy Daniel ». Elle s’est servie de lui quand elle en avait besoin pour pouvoir lui succéder à la tête du mouvement et maintenant qu’il ne lui est plus utile, et qu’il est même encombrant pour sa carrière, elle le jette comme un kleenex usagé, comme l’amant d’une nuit qu’on prie de déguerpir et de ne jamais plus revenir. En 2011, l’année de son élection à la présidence du FN, Marine Le Pen avait déjà eu droit aux honneurs de Time qui l’avait intégrée pour la première fois dans le cercle restreint des cent personnalités les plus influentes dans le monde. C’est dire que l’usurpatrice illettrée est depuis fort longtemps intégrée au Système qui nous opprime et nous détruit.

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