Une centaine de millions d’euros. Cette somme sera dépensée par l’État afin de « lutter contre le racisme et l’antisémitisme ». Voilà l’urgence ! Comme si nos impôts n’étaient déjà pas assez consacrés à ces batailles contre des moulins à vent… Ce « plan de lutte » sera totalement contre-productif, comme toujours il aura pour seul résultat le maintien sous respiration artificielle d’associations aux indignations borgnes qui n’arrivent pas à vivre des dons privés. En effet, a-t-on entendu les cris d’orfraie de SOS Racisme, golem sociétaliste des années 80, pour condamner les assassins de Jérémy Roze qui souhaitaient se « faire un yankee » ? Monsieur Manuel Valls avait-il haussé son menton pour s’attaquer aux raisons pouvant expliquer le viol collectif raciste d’une jeune fille dans son propre fief électoral d’Évry ? Non et non. D’ailleurs, ces associations ne vivaient que des subventions des élus locaux.
Les dernières déroutes électorales menacent l’écosystème socialiste dans son ensemble, et au premier chef sa clientèle d’associations politisées. Peut-être est-ce même la motivation derrière l’empressement du couple politique Valls/Belkacem à promouvoir ce plan.
C’est donc, sans la moindre surprise, que vous constaterez dans une brochure du « plan antiracisme », au chapitre« Protéger et soutenir les victimes », qu’une large majorité de Français ne sont pas considérés comme des victimes potentielles. Voici la phrase qui figure textuellement dans le document : « Garantir la sécurité des lieux de culte, des écoles et des points de rassemblements juifs et musulmans. » L’intention est louable, il est légitime que tous les lieux de culte soient protégés d’attaques éventuelles. Vous avez cependant sûrement noté l’absence stupéfiante de lieux de culte pourtant très présents sur le territoire national : les églises. Est-ce à dire que les majoritaires ne peuvent pas souffrir du racisme ou de la haine dans ce pays ? C’est bien pourtant une église catholique qui était la cible du terroriste algérien « fiché » et « dangereux », monsieur Sid Ahmed Ghlam ! Il comptait tuer des fidèles durant la messe et a eu le temps d’assassiner une victime innocente, Aurélie Châtelain, jeune maman d’une fillette de 5 ans. Il faudra un jour la remercier car elle est très probablement celle qui a blessé ce fanatique islamiste, l’empêchant de poursuivre son parcours sanguinaire.
Sid Ahmed Ghlam appartient au cœur de cible du dispositif à 100 millions d’euros. La République a été généreuse avec ce garçon – trop. L’étudiant algérien vivait dans une résidence étudiante ultra-moderne située dans le 13e arrondissement parisien (pour ceux qui connaissent des difficultés à se loger dans Paris, l’ironie est particulièrement cruelle). En outre, il a pu s’installer en France au bénéfice du regroupement familial et était titulaire d’une bourse. La France a vraiment été cruelle avec ce pauvre garçon, victime du racisme des « beaufs avinés » et autres« Bidochon », tels que sont décrits avec « humour » les Français du peuple par les participants des dîners mondains de Jacques Attali. Ces derniers ne pourront plus s’empêcher de penser qu’une jeune maman est morte parce qu’un terroriste algérien fiché par les services n’a pas été expulsé et, pire, qu’il était logé aux frais de nos impôts.
Puisque ce n’est pas assez, voici que les responsables de la catastrophe libyenne demandent la « légalisation de l’immigration » et tentent de tirer des larmes au bon peuple. Messieurs Daniel Cohn-Bendit et Bernard-Henri Lévy voudraient que la France accueille toujours plus de réfugiés. Tous les éléments du drame sont réunis : communautarisme, élites fanatiques de l’indifférenciation, islamisme, pouvoir absent. La boucle est bouclée.
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