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vendredi, 11 décembre 2015

Les trucs d’Erdogan-le-Turc

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2015

DAVOS-KLOSTERS/SWITZERLAND, 29JAN09 - Recep Tayyip Erdogan, Prime Minister of Turkey, gives a press conference after Erdogan had walk out of the session 'Gaza: The Case for Middle East Peace' at the Annual Meeting 2009 of the World Economic Forum in Davos, Switzerland, January 29, 2009.
Copyright by World Economic Forum
swiss-image.ch/Photo by Andy Mettler

DAVOS-KLOSTERS/SWITZERLAND, 29JAN09 - Recep Tayyip Erdogan, Prime Minister of Turkey, gives a press conference after Erdogan had walk out of the session 'Gaza: The Case for Middle East Peace' at the Annual Meeting 2009 of the World Economic Forum in Davos, Switzerland, January 29, 2009. Copyright by World Economic Forum swiss-image.ch/Photo by Andy Mettler
 
Soutien économique et militaire au terrorisme islamique le plus radical associé aux commerces illégaux et juteux de sa propre famille, alliances stratégiques avec l’occident à travers l’OTAN et l’Union Européenne, chantage aux migrations massives de populations exogènes dont il s’est constitué un réservoir inépuisable, paralysie des opinions publiques frappées par des attentats meurtriers, Erdogan joue les classiques de l’État voyou qui s’enrichit du pétrole des autres.

Combien de temps cela pourra t-il durer ? Car enfin, tout cela a été rendu possible sous le couvert de l’ignorance des agissements d’Erdogan-le-Turc. Les trucs du turc sont de plus en plus visibles et cousus de fils blancs. Le missile décoché contre un avion de combat russe pourrait bien avoir été le truc de trop. C’est ce qu’affirme président Russe Vladimir Poutine : «La Turquie regrettera plus d’une fois d’avoir abattu un chasseur-bombardier russe», devant les deux chambres du Parlement.

Or, à travers la destruction de l’avion russe, Erdogan a manifesté sa volonté de protéger le réseau de contrebande syro-irako-turc qui parvient à exporter du pétrole malgré les embargos internationaux. En effet, quelques mafieux turcs appartenant au clan d’Erdogan profitent du statut de la Turquie pour normaliser le pétrole illégal et le transformer ainsi en une marchandise honorable. Mais faire cela est précisément agir en Etat-voyou. Cela peut-il durer ?

A ce jour, les clients de ce pétrole de contrebande, auquel se mêle le sang des populations massacrées ou déplacées par millions, ne sont pas encore connues. Mais il devient urgent de mettre à jour les filières de son écoulement, singulièrement en Europe, car selon le Figaro reprenant les déclarations de l’ambassadrice de l’Union européenne en Irak, Jana Hybaskova, «malheureusement, des Etats membres de l’Union Européenne achètent le pétrole de l’État Islamique», affirmation confirmée par Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Energie de l’Ifri (l’Institut français des relations internationales), pour qui «techniquement, c’est possible». Qui sont-ils ?

Le dernier truc éculé d’Erdogan sera de jouer les pucelles effarouchées, ce dont il ne se prive pas en réponse aux accusations russes qu’il a qualifiées «d’immorales». Jouant d’une effronterie des plus classiques, le président turc a promis de «révéler au monde» l’implication russe dans le trafic pétrolier de l’État Islamique.

Il est devenu manifeste que la Turquie trompe son monde. Combien de temps encore ?

 

Source : http://24heuresactu.com/

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