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dimanche, 13 mars 2016

19 mars : la commémoration de la honte

 

19mars1962« La mémoire n’est pas seulement un devoir, c’est aussi une quête » (Commandant Hélie de Saint-Marc –  » Les champs de braises « ).

Dans quelques jours, les ennemis de la France commémoreront dans la honte et le déshonneur, les « accords d’Evian » du 19 mars 1962. Pour eux, cette date funeste représente la « victoire » du FLN – leur allié d’alors – sur « l’odieux colonialiste »… sans la moindre pensée pour ces milliers de jeunes soldats, d’Européens et de musulmans assassinés tout au long de ces huit années de guerre.            

« Je consens que mon frère est mort ; c’est la loi commune. Ce qui me révolte, c’est l’arrogance de ses assassins », écrivait Christopher Marlowe dans « Edouard II ».

Ce qui me révolte, c’est cette arrogance despotique qu’affiche, depuis 60 ans, ce milieu gauchisant représentant l’anti-France, pour qui la colonisation française ne fut qu’« agression » et « souffrance » envers les « pauvres musulmans marchant à coups de trique » (sic). C’est proprement odieux !       Alors que les meilleurs soldats que la France ait jamais eus tombaient chaque jour dans cette sordide guerre et au moment même où leur sacrifice lui permettait de relever la tête et d’émerger d’une longue série de défaites, cette intelligentsia gauchiste – qui de tout temps a pris le parti de l’étranger – n’eut de cesse de soutenir la cause des écorcheurs du FLN. Ce sont ces mêmes souteneurs que l’on retrouve aujourd’hui sous la bannière NPA, PC, Verts, CGT, FNACA… flanqués de leurs satellites « humanistes » champions des « droits de l’homme ».

Les âmes chagrines disent que la conscience se révolte au spectacle de certains crimes. Les images qui représentent les milliers d’hommes égorgés, les visages mutilés au couteau, les enfants déchiquetés par les bombes, les femmes violées puis éventrées, reculent les limites assignées à l’horreur. Cependant, ces atrocités, répliques de tant d’autres commises déjà en Indochine, ne révoltent pas les consciences contre les criminels, mais contre les victimes. Ces milliers d’innocents versés dans la mort servent à apitoyer le monde sur le sort des bourreaux. Le réflexe n’est pas l’indignation devant la sauvagerie du crime, mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouve toujours une excuse à leur acte « désespéré »… Et si les survivants excédés ou terrorisés prennent les armes pour sauver leur vie, dans un geste de défense aussi vieux que les âges, ils soulèvent contre eux l’unanimité des censeurs.

La honte ne se raconte pas : elle s’encaisse !

José CASTANO

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