En effet, le problème est ailleurs. Il se trouve dans les dizaines de Molenbeek présents sur le territoire national, dans cette France hors la France animée d’un terrible ressentiment à notre égard. Dans un groupe révolutionnaire, tout le monde n’est pas prêt au sacrifice suprême. Combien de sympathisants de l’État islamique parmi la jeunesse ? Combien de musulmans se réjouissent-ils en secret des attentats ? Combien de musulmans prosélytes espèrent pratiquer un chantage morbide grâce à la peur suscitée par les attentats ? Tant de questions que personne n’ose poser, de peur des amalgames, de peur de briser les tabous contemporains. Il faudra pourtant s’y confronter, sous peine de mort physique et de disparition de notre civilisation. À Molenbeek, Philippe Moureaux avait tout fait pour que la« communauté musulmane se sente à l’aise ». Il y a réussi au-delà de toutes ses espérances.
Lors de l’opération antiterroriste à Argenteuil, on entendait clairement des hommes hurler « Allah Akbar » et brailler sur la chaîneBFM TV. C’est tout de même révélateur. Depuis les attentats de Merah, des centaines de minutes de silence ont été perturbées par les protestations de personnes qui n’ont aucune empathie pour nos morts. J’ai reçu des témoignages de professeurs, de cheminots de la SNCF, et même des témoignages de militaires. Éric Zemmour le dit clairement dans son dernier éditorial pour Le Figaro Magazine : « Ce n’est pas en accueillant toujours plus la “diversité” qu’on retrouvera la paix civile. » À l’évidence, l’islam pense que le moment est venu de se radicaliser, d’exiger. Les modérés d’hier sont plus radicaux qu’avant, et les radicaux passent désormais à l’action.
Le mal est ici. Il se nourrit de jeunes qui ont été éduqués, choyés, élevés en Europe. Ils sont des Français et des Belges de papiers. Ils ne sont pas réellement français, ne se vivent pas comme français, ne sont pas perçus comme tels. Ils ne sont français que d’un point de vue légal. Cette fiction ne peut plus durer. Pensez donc que le « Conseil des théologiens musulmans de Belgique » (sic) a refusé de prier pour les victimes des attentats. Leur rigueur théologique contraste avec notre laxisme coupable. Laxisme encore perceptible hier à Paris, lors des pillages de deux Franprix par des « jeunes ». Une nouvelle insurrection des « quartiers » est d’ailleurs à craindre. C’est pourtant là qu’il faut sévir : en cassant les trafics de drogue et d’armes qui alimentent le terrorisme. L’État doit rentrer dans les cités et reconquérir les territoires perdus.
Manuel Valls déclarait, après les attentats de Bruxelles, qu’on avait« fermé les yeux sur la progression du salafisme ». Il parle probablement de son parti, et des Républicains, qui ont acheté la paix sociale en concédant les « quartiers » aux imams radicaux. Nous le dénonçons depuis des années, sous les insultes. Il est néanmoins heureux que Manuel Valls ait un éclair de lucidité, peut-être dira-t-il dans dix ans qu’il avait fermé les yeux sur l’invasion migratoire en cours ? Laquelle, invasion, renforce notamment l’islamisation du pays.
Pas moins de 800.000 migrants attendent patiemment en Libye de pouvoir traverser la Méditerranée. Soit, potentiellement, 800 régiments ! L’Union européenne a payé sa jizya à la Turquie, qui ne nous protégera pas de l’invasion migratoire qui arrive par ses frontières ni, bien évidemment, de la prochaine vague venue d’Afrique. Il est encore temps d’agir en détruisant préventivement les bateaux et en s’occupant des passeurs. Qui en aura le courage ? Personne.
Source : http://www.bvoltaire.fr/
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