Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 20 janvier 2017

Bilan démographique 2016 provisoire de la France métropolitaine : 6e année consécutive de baisse de la natalité. Tous les indicateurs dans le rouge, à part la mortalité

Publié par Guy Jovelin le 20 janvier 2017

Bilan démographique 2016 provisoire de la France métropolitaine : 6e année consécutive de baisse de la natalité. Tous les indicateurs dans le rouge, à part la mortalitéL’INSEE vient de publier son bilan démographique 2016 provisoire (le bilan définitif sera publié l’automne prochain).
 
La dégradation se poursuit dans tous les domaines, si ce n’est dans celui de la mortalité.
 
L’espérance de vie à la naissance est revenue au niveau de 2014 pour les femmes, soit 85,4 ans(85,1 ans en 2015); celle des hommes (79,3 ans) est supérieure de 0,1 ans à son niveau de 2014, et de 0,3 ans à son niveau de 2015. La baisse de l’espérance de vie enregistrée en 2015, due en grande partie à la forte mortalité de la grippe au début de l’année 2015, est donc effacée. 
 
Cependant, le vieillissement de la population fait que le nombre de morts ne recule que de 8 000 environ: 574 000 en 2016 contre 581 770 en 2015, alors qu’il avait augmenté de 35 000 en 2015 (547 003 morts en 2014).
 
La natalité recule pour la 6e année consécutive: l’estimation de 747 000 naissances vivantes(calculé à partir de l’extrapolation de données réelles, mais partielles, de l’état civil) donne un niveau au plus bas depuis 1999 (744 791 naissances), en recul de 6,9% par rapport à 2010 (802 224 naissances) et de 1,8% par rapport à 2015.
 
Le taux de natalité (naissances vivantes divisées par la population moyenne de l’année) est à11,5 pour 1000 habitants, soit le plus bas niveau depuis 1917 (10,5 pour 1000 habitants).
 
L’indice conjoncturel de fécondité s’établit à 1,894 enfant par femme en France métropolitaine(1,925 si on y ajoute les 5 régions d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion et Mayotte), mais non les 6 collectivités d’outre-mer (la fécondité de celles-ci, curieusement, n’est jamais prise en compte par l’INSEE dans l’indice publié). En France métropolitaine, il est au plus bas niveau depuis 2003 (1,874) et à un niveau proche de celui… de 1941 (1,853), au moment ou la guerre de 1940 a eu ses pleins effets sur la fécondité (compte tenu du décalage de 9 mois entre la conception et la naissance des enfants).
 
C’est dire à quel point l’inversion des fins du mariage au Concile Vatican II (1964), la contraception (1967) et l’avortement (loi Pompidou de 1973, loi Veil de 1975 etc.) ont eu des effets sur la fécondité aussi désastreux que la guerre de 1940!
 
Le solde naturel (différence entre le nombre de naissances vivantes et le nombre de décès) est de + 173 000 (747 000 naissances et 574 000 décès, rappelons-le), soit le plus bas niveau depuis 1976 (+ 163 281).
 
Le nombre de mariages entre hommes et femmes est de 222 664 en 2015, soit le plus bas niveau depuis 1944 (205 000 mariages… mais c’était pendant la IIe guerre mondiale) et une estimation de 223 000 est donnée pour 2016, soit, peut-être et enfin, une stabilisation.
 
On assiste donc à un effondrement de la démographie française… même en tenant compte des naissances d’origine étrangère car, rappelons-le, ces chiffres concernent des évènements enregistrées en France métropolitaine, quelque soit la nationalité ou le lieu de naissance des parents.
 
L’INSEE ne publiera la proportion des enfants nés en 2016 ayant 1 ou 2 parents nés à l’étranger qu’à l’automne prochain. Mais, en France métropolitaine et dans les 5 régions d’outre-mer, cette proportion était de 30,03% en 2015, soit 559 021 naissances d’enfants ayant 2 parents nés en France contre 239 927 ayant 1 ou deux parents nés à l’étranger.
 
La cause: les nombreuses mesures anti-familiales et anti-natalistes prises en France depuis un demi-siècle, dont récemment le remboursement de l’avortement et de tous les actes qui lui sont liés à 100% alors que, mis à part pour certaines maladies, aucun médicament n’est remboursé à 100%. 
 
Souhaitant que la Providence nous apporte rapidement un gouvernement pro-famille et pro-vie, sous influence par exemple de la Coalition pour la Vie et la Famille, qui vient d’être créée (17 rue des Chasseurs, 95100 Argenteuil).
 
G. Paume
 

Les commentaires sont fermés.