Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 31 janvier 2017

Migrants: L'État veut bien rouvrir un accueil... loin de Calais

Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2017

IMMIGRATION Le Gouvernement veut bien rouvrir un accueil pour migrants dans le pas-de-Calais, mais pas à proximité de Calais...

Migrants en attente d'évacuation à Calais, le 25 octobre 2016

Migrants en attente d'évacuation à Calais, le 25 octobre 2016 - O. Aballain / 20 Minutes

L'État veut bien accueillir des migrants dans le Pas-de-Calais, mais loin de Calais.

Le ministère de l'Intérieur a confirmé ce lundi, dans un communiqué, que tout dispositif d'accueil des migrants sur la lande de Calais était définitivement fermé «afin de ne pas en faire un point de fixation».

Il promet néanmoins l'ouverture d'un «nouveau centre d'accueil et d'orientation pour migrants» dans le Pas-de-Calais. Mais d'après Frédéric Amiel, représentant d'Emmaüs France interrogé par l'agence AFP, «ce sera de 80 à 100km de Calais, ce qui est beaucoup trop loin».

Environ 10.000 migrants accueillis en CAO

Bruno Le Roux et Emmanuelle Cosse, respectivement ministres de l'Intérieur et du Logement, ont rencontré lundi matin les associations engagées à Calais et dans les centres d'accueil et d'orientation, afin de tirer «un premier bilan de la situation».

Selon les ministres, l'évacuation du campement de Calais («la jungle»), fin octobre, a donné lieu à la «mise à l'abri» de 7.400 personnes environ, «femmes, hommes et enfant fuyant les guerres et les persécutions».

Actuellement, 310 centres d'accueil et d'orientation ouverts dans 84 départements accueillent, selon le communiqué gouvernemental, «près de 10.000 migrants», dont «82% sont engagées ou en voie de s'engager dans une demande d'asile».

Plus aucun dispositif à Calais

Toutefois, depuis le démantèlement du campement de Calais il y a trois mois, aucun lieu d'hébergement fixe n'est plus ouvert sur place. Plusieurs dizaines de migrants sont  pourtant arrivés (ou revenus) ces dernières semaines dans les rues de Calais, espérant à nouveau passer clandestinement au Royaume-Uni.

>> A lire aussi : VIDEO. Calais: Trois mois après la «Jungle», des migrants errent sans solution

Seul subsiste, dans le Pas-de-Calais, le centre d'accueil pour mineurs isolés (CAOMI) de Saint-Omer, à 45 km

Dans un entretien accordé à 20 Minutes, la maire de Calais Natacha Bouchart (LR) rappelait, mi-janvier, qu'elle ne souhaitait «plus aucun lieu d'accueil à Calais ni dans le département».

Bouchart entendue, les associations déçues

En envisageant l'ouverture d'un camp à plus de 80km de sa ville, le ministère de l'Intérieur parait avoir accédé aux exigences de la maire de Calais. Mais pour Frédéric Amiel, d'Emmaüs, cela «nie  la réalité de ce qui se passe sur le terrain» car «les gens continueront de venir sur Calais».

>> A lire aussi : Calais: Cazeneuve promet le maintien d'une aide humanitaire

Les associations agissant sur le terrain auprès des migrants ont gardé en mémoire la promesse de Bernard Cazeneuve (alors ministre de l'Intérieur) le 7 novembre, de maintenir un dispositif «humanitaire» d'aide aux migrants sur le territoire, pour faire face aux besoins des nouveaux arrivants.

 

Source : 20minutes

Miss Univers : « Fermer nos frontières, c’est un droit que nous avons »

Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2017

De nombreux médias ont travesti les propos de Iris Mittenaere, en prétendant qu’elle avait fait un plaidoyer pour l’ouverture des frontières. La question était: « Pendant la crise des réfugiés dans le monde entier, est-ce que les pays sont obligés d’accepter les réfugiés ou ont-ils le droit de fermer leurs frontières ?

 

Source : fdesouche

Paris : les migrants se mettent au taekwondo

Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2017

 

Paris, ce vendredi. Des cours de taekwondo sont dispensés au centre d’accueil des migrants du boulevard Ney (XVIIIe). Une initiative pilotée par Pascal Gentil (en costume noir), ex-champion du monde. LP/C.B.
La salle n’est pas vaste, mais l’ambiance est surchauffée et les participants particulièrement motivés. Pour inaugurer les séances d’entraînement au taekwondo, qui ont lieu chaque mardi au centre d’accueil des migrants du boulevard Ney, le multiple champion du monde la discipline, Pascal Gentil, est venu à la rencontre des réfugiés, ce vendredi, et participé à l’entraînement que donnent chaque semaine trois enseignants de la fédération. Particulièrement remarqué au milieu de ses camarades, un jeune afghan de 24 ans, ceinture noire de taekwondo dans son pays, qui n’a pas hésité à croiser le fer avec Pascal Gentil, impressionné par le niveau du jeune homme. « Ces cours suscitent un véritable engouement, souligne une représentante de la fédération. On sent que les réfugiés ont envie de découvrir ce sport, pour beaucoup, ou, s’ils le connaissent déjà, prennent plaisir à le pratiquer ici, dans ce lieu d’attente. C’est un vrai défouloir ». Emmaüs Solidarité, qui gère le centre du boulevard Ney, tente de multiplier les initiatives envers les migrants, qui peuvent rester jusqu’à 10 jours dans le camp avant d’être orientés vers des structures d’accueil. Une session de cricket avec des membres de l’équipe de France a déjà été organisée et des concerts, dans le cadre de partenariats artistiques. Ce vendredi, Choue Chung-Won, le président de la fédération internationale de taekwondo à l’origine d’une fondation humanitaire autour de la discipline, est également venu rendre visite aux réfugiés de la Chapelle.
Source : leparisien