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dimanche, 11 juin 2017

Une école allemande fête son label « École sans racisme » en parquant les blonds derrière un cordon

Publié par Guy Jovelin le 11 juin 2017

149238AllemagneRendsburgSchuleohneRassismus
 
 
Texte du reportage de la chaîne de télévision publique NDR :

« Ils sont exclus, parce qu’ils sont blonds.

Ces élèves doivent tous se rendre derrière le cordon.

Cette expérience faite au début de la cérémonie [pour fêter l’admission de l’école de Fockbek dans le réseau « École sans racisme »] veut faire comprendre que le racisme est arbitraire.

Qui est blond ? C’est une question de point de vue.

L’idée de cette initiative est née chez des élèves de 10e [l’équivalent de notre seconde] lors d’un match de football avec des réfugiés à Rendsburg [Schleswig-Holstein].

Mirja Stolley : « Le but de cette action est simple, c’est qu’ils sachent qu’ils sont les bienvenus ici à l’école et que nous ne les discriminerons pas. Et aussi qu’ils sachent que nous parcourrons le chemin ensemble avec eux, à l’école, en Allemagne. »

Dans l’ensemble de l’Allemagne, plus de 2500 écoles font partie du réseau « École sans racisme ». Au Schleswig-Holstein, elles sont 64. »

(Traduction Fdesouche)

NDR

Rangez les bougies !

Publié par Guy Jovelin le 11 juin 2017

Par Mathieu Bock-Côté

Ce billet tord heureusement le cou à quelques uns des simplismes par lesquels on croit combattre le terrorisme [Journal de Montréal, 6.06].Mathieu Bock-Côté a particulièrement raison d'écrire qu'il faut lui opposerune perspective globale, qu'on ne le vaincra pas en misant exclusivement sur les services de sécurité. Nous avons écrit ici tout à fait la même chose. Pour l'instant, l'intense formatage systémique que subit notre société l'empêche de développer la réaction appropriée. Lafautearousseau   

Scène ordinaire de notre temps: des islamistes posent une bombe ou canardent une foule, à moins qu’ils ne s’y ruent en camion-bélier, avant d’en descendre pour poignarder les passants.

Nous sommes horrifiés. Le lendemain, pour riposter, la population descend dans la rue avec des bougies et des fleurs.

Nous voulons répondre à l’horreur par la compassion: nous donnons surtout l’image de la faiblesse. 

Faiblesse

Quoi qu’on en pense, on ne vaincra pas l’islamisme avec des prières, des chandelles et des chansons. Il y a des limites à croire que l’amour est plus fort que tout.

Plusieurs l’ont noté après le massacre de Londres, nous nous habituons aux attentats. Ils meublent désormais l’actualité. Comme si l’horreur était désormais banale.

Il nous faudrait plutôt développer une perspective globale sur le terrorisme islamiste. D’abord en cessant de dire que ces attentats sont insensés. C’est faux. Ils ont un sens. Ils visent à terroriser les populations occidentales et à assurer la progression de l’islamisme chez nous.

Ils doivent nous convaincre de notre impuissance et de la victoire inéluctable des combattants du Djihad.

On ne vaincra pas l’islamisme en misant exclusivement sur les services de sécurité. Il faut combattre le terreau où il recrute ses militants.

On sous-estime, de ce côté-ci de l’Atlantique, à quel point l’islam radical a pris racine en Europe et exerce sa loi dans de nombreux quartiers.

Guerre

Il n’est pas toujours meurtrier. Il est toujours conquérant. Il est là pour imposer sa loi.

Il ne nous demande pas de le tolérer gentiment et de reconnaître son identité. Il veut nous imposer la sienne, avec ses symboles, ses références culturelles, ses mœurs, sa vision du monde.

Comme vient de le dire Theresa May, la première ministre britannique, il faut mener la guerre idéologique contre l’islamisme. Il faudrait commencer par ranger les bougies. Pour l’instant, notre société y rechigne.   

Mathieu Bock-Côté    

 

Source : lafautearousseau