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samedi, 14 octobre 2017

«Du bon côté de la barricade» : quand BHL faisait l'éloge de Weinstein pour sa défense de Polanski

Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2017

 «Du bon côté de la barricade» : quand BHL faisait l'éloge de Weinstein pour sa défense de Polanski 

© ANNE-CHRISTINE POUJOULAT Source: AFP

Bernard-Henri Levy en compagnie d'Harvey Weinstein à Cannes en 2012 pour la présentation de son film, «Le Serment de Tobrouk».

L’enthousiasme qu'avait manifesté Bernard-Henri Lévy à l'égard d'Harvey Weinstein pour sa réaction à l'affaire Polanski, a refait surface sur les réseaux sociaux, à l'heure où le producteur est lui-même empêtré dans un scandale sexuel.

En plein scandale sexuel concernant Harvey Weinstein, un certain nombre d'internautes ont exhumé des réseaux sociaux des propos élogieux de Bernard-Henri Lévy à l'égard du producteur hollywoodien... pour sa défense de Roman Polanski.

Bernard-Henri Lévy a souligné qu’Harvey Weinstein fit partie des rares Américains qui, au moment du lynchage de Roman Polanski, furent du bon côté de la barricade

Le philosophe français n'avait en effet pas tari d'éloges envers le producteur, qui avait soutenu le réalisateur franco-polonais menacé d'extradition vers les Etats-Unis, où il est poursuivi pour un viol présumé commis il y a 40 ans.

«Bernard-Henri Lévy [...] a souligné qu’Harvey Weinstein fit partie des rares Américains qui, au moment du lynchage de Roman Polanski, furent du bon côté de la barricade et s’opposèrent avec force aux modernes Sorcières de Salem», pouvait-on lire notamment dans un article publié en 2012 sur le site de La règle du jeu, revue littéraire fondée par BHL, concernant le film Le serment de Tobrouk (réalisé par l'écrivain français et distribué aux Etats-Unis par Harvey Weinstein). 

L'ironie du choix du philosophe aventurier d'évoquer l'affaire Polanski, pour faire l'éloge d'un homme lui-même accusé quelques années plus tard de multiples agressions sexuelles, a été soulignée sur les réseaux sociaux, ainsi que par Les crises, blog spécialisé dans les questions économiques animé par Olivier Berruyer.

[SCANDALEUX] L'opinion en 2012 de BHL concernant ses "amis" Polanski(4 accusations de viol sur mineure)et Weinstein http://laregledujeu.org/2012/05/18/9991/le-serment-de-tobrouk-bernard-henri-levy-et-harvey-weinstein 

BHL a ouvertement soutenu DSK et Polanski, on apprend que son film a été promu et diffusé aux USA par le violeur Harvey Weinstein pic.twitter.com/fkM4OGC83z

BHL ami de Weinstein : "Un des rares Américains qui, au moment du lynchage de Roman Polanski, furent du bon côté"http://www.les-crises.fr/du-bon-cote-de-la-barricade-quand-bhl-soutenait-weinstein-qui-defendait-polanski/ 

 

Avec le recul du temps, lire cet article est tout simplement hilarant.   

La chute du «Dieu» d'Hollywood 

Décrit comme un «faiseur d'Oscars», le producteur Harvey Weinstein a longtemps été un incontournable d'Hollywood et de la politique (il a notamment apporté un soutien financier à la campagne présidentielle de Hillary Clinton). Meryl Streep le surnommait notamment «Dieu»... jusqu'à sa récente chute.

Le producteur a en effet été licencié le 8 octobre de la Weinstein Company, entreprise qu'il avait cofondée avec son frère, à la suite d'un immense scandale sexuel qui aura eu raison de son influence sur l'industrie du cinéma américain. Une enquête du New York Times a révélé au moins huit accords à l'amiable passés pour étouffer des allégations de harcèlement sexuel, notamment avec l'actrice Ashley Judd, forcée de le regarder prendre une douche dans sa chambre d’hôtel. 

D'autres accusations, exprimées notamment par les actrices Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow, Asia Argento, Rosanna Arquette et trois autres femmes, ont été portées depuis contre l'homme d'affaire, qui se concentre désormais sur sa défense.

 

Source : francais.rt

Oloron (64) : une femme de 78 ans entre la vie et la mort, poignardée par un réfugié afghan

Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2017

 

Le réfugié afghan qui a agressé une Oloronaise de 79 ans ce vendredi était connu pour des problèmes psychiatriques. Sa garde à vue à la gendarmerie d’Oloron s’est poursuivie jusqu’à 4 heures du matin.

On en sait un peu plus sur l’homme d’une vingtaine d’années qui a donné plusieurs coups de couteau à une femme de 79 ans dans un appartement de la rue Revol, ce vendredi. Selon nos informations, ce réfugié afghan, hébergé au premier étage du Bialé par l’Ogfa, bénéficiait d’un suivi psychiatrique. « Ce n’est pas normal que l’Etat ne nous ait pas mis au courant de l’état instable de cet homme », estime le maire d’Oloron Hervé Lucbéreilh. « Il faudra vérifier l’itinéraire qui a conduit cet e jusqu’à Oloron, puisque sont trajet semble bien différent de celui des autres migrants afghans. »

(…) La République des Pyrénées


Un réfugié afghan d’une vingtaine d’années a poignardé une femme âgée de 79 ans alors qu’elle se trouvait à son domicile. Le jeune homme a été arrêté par les gendarmes d’Oloron.

La victime était consciente à l’arrivée des pompiers, mais son état de santé s’est dégradé lors de son transfert à l’hôpital de Pau. Selon le parquet, elle est toujours « dans un état très critique » ce matin.

Il était environ 18h30 vendredi soir quand l’homme, un réfugié afghan âgé de 19 ans, s’est présenté au domicile de cette dame, âgée de 78 ans. Il vivait à côté de chez elle, dans un appartement prêté par l’Ogfa, l’organisme de gestion des foyers de l’amitié. Ils étaient voisins, ils se voyaient régulièrement. Il serait entré chez elle, et lui aurait asséné plusieurs coups de couteau. On ne sait pas pourquoi pour l’instant. Ce sont les colocataires de cet homme, des réfugiés eux aussi, qui ont prévenu les gendarmes selon La république des Pyrénées, qui révèle le drame ce matin. L’homme a été interpellé dans la rue.

France Bleu

 

Source : fdesouche

Benjamin Stora : « Nous devrons apprendre à vivre avec des personnes issues de pays, de cultures et de langues différentes des nôtres »

Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2017

 

Tribune de Benjamin Stora, président du conseil d’orientation du Musée national de l’histoire de l’immigration (MNHI). Né en Algérie, Benjamin Stora est un ancien militant du mouvement trotskiste OCI (Organisation communiste internationaliste).

L’ensemble des démocraties européennes est confronté à une course de vitesse : la géopolitique des flux dépasse largement la guerre civile en Syrie ; son ampleur est durable. Nous devrons donc apprendre à vivre avec des personnes issues de pays, de cultures et de langues différentes des nôtres.

Il y a dix ans, la légitimité du Musée national de l’histoire de l’immigration (MNHI) a été fortement débattue.

Au point de départ de sa création, on trouve la bataille pour l’inversion des regards autour de la question migratoire, perçue de manière négative dans une partie importante de la société française.

Il fallait trouver une traduction culturelle à l’effervescence de l’antiracisme des années 80. Tout s’est accéléré avec l’accession du FN au second tour de la présidentielle de 2002 . Une mission de préfiguration a été confiée par Jacques Chirac à Jacques Toubon. Dès l’origine, des questions méthodologiques se sont posées : ce lieu devait-il être un simple lieu d’histoire et de mémoires ou une entreprise citoyenne ? La réponse apportée à l’époque reste valable : ce lieu, devenu «Musée national», doit être les deux à la fois. Il s’agit de raconter une histoire de l’immigration, de la faire entrer dans le patrimoine commun de tous les Français et d’essayer de la faire vivre dans le présent, à travers les combats contre le racisme et pour la citoyenneté. […]

Il nous faut d’abord permettre une reconnaissance plus importante de l’apport des immigrations post-coloniales. Il est assez remarquable que, malgré la démonstration apportée par les chercheurs de l’influence de la période coloniale et post-coloniale sur l’immigration, celle-ci peine toujours à se faire admettre, notamment au sein de l’école. […]

Source : fdesouche via Libération

Nîmes : les pompiers agressés malgré l'escorte policière

Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2017

Ras le bol chez les pompiers de Nîmes.

Ras le bol chez les pompiers de Nîmes.

Vendredi 13 octobre au soir, un équipage d’une vingtaine de pompiers escortés par la police a été agressé place Watteau à Nîmes lors d’une intervention. Ils ont reçu des pavés et des projectiles sur un fourgon.

Par JM avec AFP

Une semaine après l'agression au cocktail Molotov, les sapeurs-pompiers gardois ont été victimes d’une nouvelle agression alors qu’ils étaient en intervention dans le quartier Pissevin à Nîmes.

C’est la cinquième fois en une semaine.

Des jets de cailloux et de pavés

Aux alentours de 19h, ce vendredi les sapeurs pompiers du Gard sont appelés pour un feu de véhicule place Watteau à Nîmes. Malgré l’escorte policière, mise en place depuis une semaine, ils se font prendre à parti et reçoivent des cailloux et des pavés sur leurs véhicules.
Résultat : pare-brise fendu, traces de projectiles sur les véhicules …

Le blues du pompier face à la montée des agressions en intervention

Le phénomène prend de l'ampleur depuis plusieurs semaines.

Le week-end dernier à Nîmes dans le quartier Pissevin, une ambulance envoyée pour un feu de scooter a été accueillie par des jets de pierres, parpaings et cocktails molotov dont l'un aurait, à 15 cm près, pu enflammer l'habitacle avec les trois pompiers à bord. Suite à cette agression, une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre. 



Le même week-end, d'autres agressions de pompiers ont été recensées, notamment à Nieuil (Charente) et Saint-Denis (région parisienne).

En 2015 (dernières statistiques officielles), 1.939 pompiers avaient déclaré avoir été victimes d'une agression en intervention, soit 21% de plus qu'en 2014, et 80% de plus qu'en 2009.

Le phénomène reste limité : même si le nombre d'agressions a augmenté depuis, cela revenait en 2015 à 4,4 pompiers agressés pour 10.000 interventions, avec de rares blessures sérieuses.

"Le problème, c'est que la motivation d'aller dans certains quartiers baisse. Moi, j'ai un petit garçon, et je n’ai pas envie de tout perdre en recevant une boule de pétanque sur la tête", abonde un pompier de la région de Perpignan.

Les pompiers formés pour se protéger face aux agressions

Face à cette situation, de plus en plus de services départementaux d'incendie et de secours (SDIS) forment leurs pompiers à hiérarchiser leurs réactions (se protéger ou secourir d'abord) et à reconnaître et gérer les comportements agressifs, avec des notions de psychiatrie. "C'est une nouvelle compétence qu'on demande aux pompiers, en plus de tout le reste", souligne le capitaine Reniaud.
 
Source : france3-regions.francetvinfo