Palais Niel, Touloue. Source : Wikipédia
Le profil de l’individu qui scandait « Allah Akbar » devant les grilles du Palais Niel se précise. L’enquête a démontrée qu’il avait déjà agressé un militaire deux jours avant son acte.
La thèse de la crise de démence se fragilise. L’individu, arrêté lundi matin, alors qu’il effectuait une prière musulmane devant le palais Niel, ne serait pas un déséquilibré, comme son passé psychiatrique pouvait le laisser entendre dans un premier temps. En effet, non seulement il possédait un couteau lors de son interpellation, mais il a surtout agressé un gendarme deux jours avant les faits.
L’individu semble ne pas supporter l’uniforme militaire
Dans la nuit de vendredi à samedi, l’individu s’était posté devant un ensemble de logement destiné aux gendarmes. Alors qu’un militaire regagnait son domicile, une altercation a éclaté. Insultes et menaces ont été proférées par le suspect qui a réussi à prendre la fuite.
L’homme arrêté serait âgé de 30 ans et serait inconnu, jusqu’à samedi, des services de police et de justice. Cependant, il a déjà séjourné à l’hôpital Gérard-Marchant à Toulouse, un centre spécialisé pour les problèmes psychiatriques. Placé en garde à vue lundi, il a été présenté au juge de la liberté et de la détention (JLD) qui a ordonné son incarcération. Le parquet de Toulouse a décidé d’ouvrir une information judiciaire à son encontre. Toutefois, le fait que le juge ait décidé d’écrouer le suspect, laisse à penser qu’il aurait été responsable de ses actes et ne serait donc pas un déséquilibré.
Ces faits interviennent dans un contexte particulier. Il y a plus d’une semaine déjà, plusieurs individus s’étaient introduits dans l’enceinte de l’Université Paul-Sabatier, diffusant des chants islamiques à l’aide d’un micro. Les plaisantins ont semé la panique parmi les étudiants. En août dernier, un homme a subitement agressé des passants et des policiers au hasard, scandant « Allah Akbar » dans le quartier des Minimes. Surtout, ces dernières semaines sont marquées par le procès d’Abdelkader Mérah, le frère de Mohammed, qui avait assassiné des militaires et des enfants à Toulouse et Montauban en mars 2012. Ce procès fait la une de l’actualité et tente de déterminer les éventuelles complicités dont aurait pu bénéficier Mohammed Mérah. Le procès met à jour le vivier salafiste présent et influent dans la région toulousaine.
Source : infos-toulouse
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