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mercredi, 08 novembre 2017

Des « violences policières » ...

Publié par Guy Jovelin le 08 novembre 2017

 

En deux mots.jpgL'avez-vous remarqué ?  A écouter les médias - tous les médias - , il y a en France deux types de violences, traitées, présentées, comme symétriques, équivalentes : celles des voyous, des casseurs, des radicaux de l'ultragauche, des enragés des diverses ong dites humanitaires, et il y a - à égalité de traitement - les violences policières ... En version « médias », tel casseur en action ou en fuite subira une « agression »  des forces de l'ordre. Éventuellement, on organisera une marche en défense de cette victime des « violences policières », voire en hommage, selon le terme en vogue … Et ainsi de suite. Vous entendrez tout cela sur les médias du service public ... Question de vocabulaire. Et indifférence du Pouvoir. Qui fera taire France Inter ?

Ce n'est pas que nous ayons si grand respect pour les forces d'un ordre qui n'est pas celui que nous souhaitons ; qui du reste n'en est pas un vraiment. Ce n'est pas que nous ayons la « religion du flic ». Nous savons assez que le 6 février 1934 ces auxiliaires du régime tiraient sur les patriotes place de la Concorde comme ils tireront trente ans plus tard sur les partisans de l'Algérie Française, ou comme encore cinquante ans après ils gazeront les foules de lamanif pour tous ... Ce n'est pas que le policier soit un citoyen pire que les autres, que son métier ne soit pas honorable, même si l'esprit policier, les méthodes policières comportent leur dose de duplicité et autorisent parfois des méthodes douteuses, c'est pour l'essentiel qu'il est amené à servir un régime de désordre profond et de décomposition sociale, dont on voit les méfaits tous les jours. L'ordre qu'il protège n'est pas, n’est plus plus l'ordre légitime. 

Le paradoxe est que les forces de police défendent aussi le peu qu'il reste d'ordre public, d'ordre social, fût-il devenu indigne et frelaté. Et qu'elles protègent les honnêtes-gens subsistants, contre la déferlante toujours grandissante des voyous et des casseurs indigènes ou importés. Il faut prendre la mesure de cette contradiction. 

Le temps est loin où l'on fusillait en Russie celui qui avait levé la main sur le dernier des policiers du tsar parce qu'il figurait le tsar lui-même. Il n'y a plus de tsar en Russie et surtout plus de roi en France pour incarner la nation. 

En tout cas, un régime qui laisse ainsi ravaler sa police au rang des casseurs par le service public dépendant de lui ne nous semble pas disposer des promesses de l'éternité. 

 

Source : lafautearousseau

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