Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 19 décembre 2017

Interview élyséenne : le journalisme ne triche plus

Publié par Guy Jovelin le 19 décembre 2017

Rédigé par notre équipe le 19 décembre 2017.

 

L’interview d’Emmanuel Macron diffusée le dimanche 17 décembre sur France 2 a fait beaucoup réagir depuis 48 heures. Les messages déplorant le fond et la forme ont naturellement fleuri après la prestation hallucinante d’un Laurent Delahousse qui a cru un temps être journaliste. Ses confrères n’ont pas manqué de l’épingler. Delahousse est allé trop loin, n’a pas été assez habile pour cacher son entière soumission au pouvoir. Une erreur qui ne lui sera pas fatale…

Les journalistes français adorent s’envoyer des fleurs. Indépendants, tenaces, ils ont toutes les qualités et font peur au pouvoir. Ça c’est pour amuser la galerie. La vérité est qu’une immense majorité d’entre eux « pensent » la même chose et se couchent devant le pouvoir avec d’autant plus d’empressement quand il est « de gauche » et « humaniste ». Depuis sept mois, cette caractéristique s’est faite bien perceptible, mais le pire était encore à venir. Il a débarqué sur nos écrans un soir de décembre 2017…

En marche vers l’infamie journalistique

En rôle de guest star, Emmanuel Macron, en marche, dans les couloirs de l’Elysée. L’ambiance se veut amicale, presque intimiste, mais pour cela il faut un deuxième larron. Ce sera Laurent Delahousse. Sorte de mannequin pour sous-vêtement tombé dans la marmite du journalisme, le blond fait le bonheur de la rédaction de France 2 depuis quelques années. Autant dire que Macron et son équipe de com’ n’avaient pas misé sur un cador de l’interview politique. Pourquoi s’embêter avec un journaliste quand on peut faire appel à un valet souriant et dévoué ?

Que retenir de l’interview ? En quarante minutes, malgré la faiblesse de l’interviewer, les téléspectateurs restés par mégarde sur France 2 espéraient peut-être apprendre une mesure concrète ou attendaient peut-être des excuses pour les plus optimistes d’entre eux. Mais non, rien. Il n’y eu qu’un vide intersidéral à peine rempli par la marche lente du PDG de l’Elysée. Qu’attendre quand au bout de dix minutes, la question qui tue est lâchée par Delahousse : « c’est votre héroïsme politique qui vient de là ? ».

Quarante minutes de cirage de pompes comme jamais cela n’avait été pratiqué auparavant. Delahousse souhaitait écrire sa propre légende journalistique, il restera dans les mémoires comme le symbole d’une soumission totale et répugnante de toute une corporation. Mais à trop vouloir faire preuve de zèle, ses confrères lui sont tombés dessus. Cirer les pompes du président ? Tous les journalistes le font, mais il faut turbiner avec un minimum de discrétion.

Comme l’on souligné bien des politicards, toute la séquence sentait bon l’ORTF. Questions écrites dans un bureau annexe de l’Elysée avec réponses rédigées de suite dans le bureau mitoyen. Macron a ainsi pu dérouler un discours insipide dont il a le secret. Il est vrai qu’avec des questions d’un niveau de CE2, la lumière ne pouvait être attendue : « Voici le sapin de Noël dans la cour. C’est la fin de l’année, que voulez-vous dire aux Français ? ». Les téléspectateurs n’auront eu que la lumière des guirlandes électriques…

Delahousse a-t-il postulé à un poste dans l’équipe de communication de Macron ? Il n’est pas le premier et pourrait ainsi rejoindre Bruno Roger-Petit qui a enfin sauté le pas en travaillant officiellement à l’Elysée plutôt que dans la pénombre du magazine Challenges. Delahousse a peut-être pris peur lorsque son ami de président lui a confié qu’une « grande réflexion sur l’audiovisuel public » serait lancée « au début de l’année prochaine ». S’il avait un minimum de bon sens, il saurait qu’en restant à sa place de présentateur potiche et d’interviewer carton-pâte, tout porte à croire qu’il sera choyé par France télévisions et ses donneurs d’ordre.

Le seul risque dans la réforme de l’audiovisuel à venir est de voir une armée de Delahousse débarquer sur les ondes. Au moins, les autres font parfois semblant de croire au pluralisme. Cela donne un petit goût de sel dans la soupe servie de force aux Français.

 

Source : 24heuresactu

Rodez : Il écrit « Fuck islam » sur Facebook, les magistrats le condamnent à 4 mois ferme car « la diversité est une richesse »

Publié par Guy Jovelin le 19 décembre 2017

Presidentielle-les-plus-hauts-magistrats-deplorent-une-atmosphere-survoltee.png

BREIZATAO – NEVEZINTIOU (14/12/2017) La répression judiciaire à l’endroit de ceux qui utilisent les réseaux pour exprimer leurs opinions patriotiques est de plus en plus forte.

Si un homme a récemment été relaxé pour avoir porté un t-shirt appelant au meurtre des policiers, il n’en va de même pour ceux qui critiquent l’islamisation ou le remplacement de population. Un internaute ayant écrit « Fuck islam » sur Facebook a été condamné à 4 mois de prison ferme.

La Dépêche (source) :

Ce n’est pas le procès des réseaux sociaux mais de l’utilisation qu’on en fait et de Facebook en particulier. Et tout ça devant une classe de lycéens, cela tombait très à propos hier matin à l’audience du tribunal. Un homme comparaissait pour avoir créé deux comptes Facebook dédiés à l’apologie de la haine raciale et à la violence. C’est l’Office national de lutte contre la criminalité qui a découvert ces comptes où les images et les propos ne sont pas ambigus. «Non aux migrants», «Fuck Islam», «C’est la valise ou le cercueil. Soit tu t’en vas, soit tu fais attention».

La présidente du tribunal a souligné que c’était le risque d’attentats islamistes en représailles qui appelait à une répression accrue des personnes voulant s’opposer à la progression de l’islamisme.

«Une provocation à la haine, une menace. Certains peuvent prendre ça au mot et passer à l’acte en cette période d’attentats», déclare la présidente du tribunal.

Une sévérité que n’a pas encouru un militant d’ultra-gauche récemment lors d’un procès à Alès (lire ici).

 

Source : synthesenationale