Les membres du collectif Carmes – Porte-Saint-Jean – Madeleine, à Orléans, n’en peuvent plus de la présence des dealers sous leurs fenêtres. Une pétition, signée par 257 personnes, a circulé entre janvier et mars. Une action en justice contre l’État n’est pas exclue.
Ils sont, précisément, 257 signataires. La pétition portée, ces dernières semaines, par le collectif Carmes – Porte-Saint-Jean – Madeleine reflète le malaise enduré par les habitants de ce quartier du centre-ville d’Orléans.
Ils avaient dénoncé, ces dernières années, le climat d’insécurité, l’insalubrité de certaines rues… Aujourd’hui, ils vont un peu plus loin ; ils frappent un peu plus fort. « Nous demandons l’expulsion des dealers sans papier et les fermetures administratives des commerces complaisants avec eux. Il y en a deux », précise un représentant du collectif.
Un entretien avec le procureur en avril
« Cela plonge le quartier vers le bas. Le soir, il y a des bagarres, des rodéos… On veut que tout ça s’arrête. La situation est anormale. Pourtant, les forces de police sont présentes ; elles font énormément de travail. Mais c’est à l’État d’agir, d’y assurer l’ordre républicain. » (…)
Le procureur s’est déjà manifesté. Des membres du collectif échangeront avec lui le 14 avril. « Il a réagi rapidement, c’est bon signe. Nous mettrons l’accent sur le fait que nous revoyons les dealers dans le même quartier quelques heures seulement après leur arrestation. »
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