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mardi, 16 octobre 2018

A Perpignan, une cité entière encerclée par les forces de l’ordre

Publié par Guy Jovelin le 16 octobre 2018

Par  le 15/10/2018

 

Spectaculaire opération de police ce vendredi soir à la Résidence les Oiseaux dans le quartier du Moyen Vernet à Perpignan. Plus d’une centaine de policiers et gendarmes, appuyés par un hélicoptère, ont entièrement bouclé le quartier, multipliant les interpellations et les perquisitions. Objectif : rétablir l’ordre et mettre un terme au trafic et à l’insécurité générée par les dealers depuis des mois.

Plusieurs dealers présumés ont tenté de prendre la fuite, mais le dispositif ne leur a laissé aucune chance : ils ont été interpellés et placés en garde à vue.

Les différentes routes entourant la cité ont été quadrillées, et tous les véhicules contrôlés. La police a également procédé à des perquisitions et des fouilles dans de nombreuses caves de la cité.

Le procureur de la République Jean-Jacques Fagni s’est rendu sur place ainsi que l’adjointe en charge de la sécurité à la mairie de Perpignan Chantal Bruzy, qui a confirmé que cette vaste intervention policière était préparée de longue date: « C’est une opération faite pour marquer les esprits et bien faire comprendre qu’il n’y aura pas de zone de non-droit à Perpignan« .

francebleu via fdesouche

vendredi, 23 mars 2018

Pétition des riverains du quartier des Carmes à Orléans : « Nous demandons l’expulsion des dealers sans papier et les fermetures administratives des commerces complaisants avec eux »

Publié par Guy Jovelin le 23 mars 2018

Par  le 23/03/2018 

 

Les membres du collectif Carmes – Porte-Saint-Jean – Madeleine, à Orléans, n’en peuvent plus de la présence des dealers sous leurs fenêtres. Une pétition, signée par 257 personnes, a circulé entre janvier et mars. Une action en justice contre l’État n’est pas exclue.

Ils sont, précisément, 257 signataires. La pétition portée, ces dernières semaines, par le collectif Carmes – Porte-Saint-Jean – Madeleine reflète le malaise enduré par les habitants de ce quartier du centre-ville d’Orléans.

Ils avaient dénoncé, ces dernières années, le climat d’insécurité, l’insalubrité de certaines rues… Aujourd’hui, ils vont un peu plus loin ; ils frappent un peu plus fort. « Nous demandons l’expulsion des dealers sans papier et les fermetures administratives des commerces complaisants avec eux. Il y en a deux », précise un représentant du collectif.

Un entretien avec le procureur en avril

« Cela plonge le quartier vers le bas. Le soir, il y a des bagarres, des rodéos… On veut que tout ça s’arrête. La situation est anormale. Pourtant, les forces de police sont présentes ; elles font énormément de travail. Mais c’est à l’État d’agir, d’y assurer l’ordre républicain. » (…)

Le procureur s’est déjà manifesté. Des membres du collectif échangeront avec lui le 14 avril. « Il a réagi rapidement, c’est bon signe. Nous mettrons l’accent sur le fait que nous revoyons les dealers dans le même quartier quelques heures seulement après leur arrestation. »

vendredi, 12 janvier 2018

Quand les dealers affichent leurs tarifs aux pieds d’un immeuble de Toulouse

Publié par Guy Jovelin le 12 janvier 2018

Par  le 12/01/2018 
 

C’est un peu comme dans un magasin : le client peut comparer les tarifs des différents produits ; il peut en choisir la qualité ; il peut même bénéficier d’un rabais en fonction de la quantité achetée… C’est écrit noir sur blanc, comme dans n’importe quelle boutique.

Sauf qu’on n’est pas dans un vrai magasin mais aux pieds d’un immeuble, le Tintoret, à Bellefontaine dans le quartier du Mirail à Toulouse. Et que la marchandise vendue, ce sont des stupéfiants.

Depuis quelques jours, les habitants de cet immeuble ont donc découvert sur un mur extérieur, la « tarification » des dealers du quartier affichée au grand jour :

Les inscriptions sont bien visibles : 10 euros les 2 grammes d’herbe, 50 euros le gramme de cocaïne, 80 euros les 25 grammes de résine de cannabis.

 

samedi, 21 octobre 2017

À Cavaillon, une bande de dealers déclare la guerre à la police

Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2017

Dans le quartier, plusieurs personnes n’apprécient pas que la police procède à des arrestations… Et ils le font savoir.  Photo le DL/Eric HOMMAGE

Dans le quartier, plusieurs personnes n’apprécient pas que la police procède à des arrestations… Et ils le font savoir.  Photo le DL/Eric HOMMAGE

 
Dans le quartier, plusieurs personnes n’apprécient pas que la police procède à des arrestations… Et ils le font savoir.  Photo le DL/Eric HOMMAGE
 

Apparemment, le travail que mène la police cité la Clède à Cavaillon n’est pas du goût de tout le monde. Des messages tagués sur les murs mettent dans l’ambiance : “police calmé vous sinon vous allé le regreté” ou encore “les mec de la bac faite atention pck si on arete les barete c’est de vous kon va socupé”…

Certains ont mis ces menaces à exécution. Dans la nuit de mercredi à jeudi, des individus ont tendu un piège aux forces de l’ordre dans le quartier. Comme c’est souvent le cas, le véhicule d’une personne qui n’avait rien demandé a terminé calciné.

Un premier accrochage dans la journée et des policiers caillassés

Ces émeutiers ont aussi aspergé d’essence des poubelles et des palettes disposées au milieu des rues. Sans pour autant parvenir à y mettre le feu.

Le guet-apens n’a pas eu l’effet escompté puisque les forces de l’ordre ont pu s’en sortir. Et ils ont remis le couvert hier après-midi en multipliant les contrôles.

La nuit des violences, les forces de l’ordre ont surtout pu réaliser trois interpellations. Le trio a été pris au moment où il revenait vers le véhicule de l’un d’eux.

Cette opération commando d’une bande de la cité aurait été montée en guise de représailles après une interpellation réalisée quelques heures plus tôt dans ce même quartier. Les hommes du commandant Bernard Dalverny ont placé en garde à vue un individu qu’ils soupçonnent d’être un dealer.

Son “extraction” a été délicate. Plusieurs de ses amis les ont pris pour cible. Un projectile a brisé une vitre de leur véhicule.

« Ce n’est pas un quartier qui dégage un sentiment d’insécurité »

L’opération policière de mercredi n’est pas le fruit du hasard. Un réseau semble avoir pris ses aises entre les barres d’immeubles de ce petit quartier.

« Il y des bâtiments qui entourent un square, indique une source policière. Ce n’est pas un quartier qui dégage un sentiment d’insécurité. C’est différent de ce que l’on peut ressentir lorsque l’on se retrouve à Dr-Ayme où des gens peuvent venir vous demander ce que vous faites là. »

 

Source : ledauphine

mercredi, 06 septembre 2017

Le message hallucinant des dealers aux habitants

Publié par Guy Jovelin le 06 septembre 2017

Le message hallucinant des dealers aux habitants
Le message hallucinant des dealers aux habitants
Le message imprimé en plusieurs exemplaires et affiché dans les immeubles 19 et 20 de la place des Faons, dans le quartier des Izards, est signé «La Direction». Toulouse Métropole Habitat, le gestionnaire du parc HLM de ce quartier populaire, n'est évidemment pas l'auteur de cette note d'information rédigée en réalité par des trafiquants de stupéfiants qui, depuis quelques semaines, ont pris le contrôle des deux bâtiments où les locataires sont tenus désormais de se conformer au nouveau règlement intérieur imposé par les dealers.

Traqués par les policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) qui descendent chaque semaine aux Izards, l'une des plaques tournantes du commerce de drogues à Toulouse, les trafiquants sous pression se sont retranchés dans ces deux immeubles où ils imposent leurs lois. Les blocs 19 et 20 sont des adresses bien connues de consommateurs de shit, d'herbe et de cocaïne. Les trafiquants n'ont pas l'intention d'abandonner cette position stratégique . Ils l'ont fait savoir aux habitants de l'immeuble dans un message d'intimidation qui ne fait pas dans la nuance, et s'adresse «à tous les habitats de la tour et du quartier des Izards». Ceux qui, parmi les locataires, seraient des «complices» des policiers de «la brigade des stups» sont priés de se dénoncer, faute de quoi les informateurs identifiés par les trafiquants devront «assumer les conséquences» de leur silence. Les autres sont également avertis : «refusez le moindre coup de main de la police».

Otages des dealers, les habitants des deux immeubles n'ont plus le droit d'emprunter les escaliers dans lesquels des barrières de chantier ont été installées pour faire obstacle aux forces de l'ordre en intervention. Lorsque, comme cela se produit souvent, les ascenseurs tombent en panne, rentrer ou sortir de chez soi devient une périlleuse mission. Hommes ou femmes sur lesquels se portent les soupçons des dealers, font l'objet de fouilles. Car ici, le business et le client sont rois. «La direction» garde le sens des affaires.