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jeudi, 06 septembre 2018

Com’ : Macron procède à son vrai remaniement

Publié par Guy Jovelin le 06 septembre 2018

Rédigé par notre équipe le 05 septembre 2018 

C’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour l’exécutif. Après les scandales en série et la symphonie des couacs inspirées de son mentor Hollande, Macron veut tourner la page et écrire un chapitre brillant de son quinquennat. Pour cela, il a saupoudré la France de poudre de perlimpinpin en mettant de Rugy au ministère de la Transition écologique et en sortant Flessel avant qu’un énième scandale n’éclabousse cette bande de bras cassés. Mais le plus important se passe ailleurs. Il s’agit de revoir la cellule de communication du président. Un haut lieu de la Macronie puisque la com’ en est la quintessence même !  

C’est la crise à l’Elysée ! L’été a laissé la Macronie chancelante, incapable de balayer devant sa porte et d’assumer les échecs politiques et les scandales qui mettent pour certains d’entre eux la démocratie en danger. Les professionnels de l’entourloupe ont montré qu’ils étaient des amateurs dans le domaine de la communication. Un art qu’ils étaient censés maîtriser à en croire les médias qui s’étaient tous agenouillés devant le pouvoir en devenir. Les choses ont changé (un peu) et on commence à voir apparaître des titres moqueurs et des interventions un poil critiques vis-à-vis de Macron. Nos chers journalistes tirent dans le sens du vent et il est peu de dire qu’il est mauvais pour la Macronie.

Changement d’illusionniste en vue

Le président Macron est dans une telle impasse qu’il réussit l’exploit d’être encore plus impopulaire que Hollande après à peine plus d’un an en poste. Le chef de l’Etat est crédité de 31 % d’opinions favorables. C’est une chute de 10 points par rapport au début du mois de juillet. Un beau gadin mérité à la lumière des révélations qui illustrent la manière dont le pouvoir est exercé. Même Hollande faisait mieux en son temps avec 32 % d’opinions favorables. La trajectoire de son traitre de successeur est identique et on peut même se prendre à espérer une fin de quinquennat anticipée. Pour cela il faudra une bonne dose de politiques néfastes pour les Français et des scandales si gros qu’on a peine à les imaginer.

Mais qui aurait pu inventer un couple diabolique comme Benalla-Macron ? Cela relevait d’un film entre science fiction et épouvante. Ils l’ont fait et vu l’ADN de ceux qui nous gouvernent, des histoires au moins aussi sales ne manqueront pas de sortir. A moins que… A moins que la communication de l’Elysée se reprenne et ne boucle une bonne fois pour toutes toute expression un peu contestataire ou curieuse. L’équipe en place a fait preuve de sa grande incompétence, alors le vrai remaniement à lieu en ce moment même au saint des saints.

Cible numéro un : Bruno Roger-Petit. L’ancien journaliste qui faisait tellement la promotion de Macron pendant la campagne qu’il en dégoutait ses collègues a obtenu le porte-parolat de l’Elysée pour services rendus. Un porte-parole discret qui aurait bien fait de le rester, car il a bien handicapé son équipe en racontant n’importe quoi dès que l’affaire Benalla a éclaté. Mais en Macronie, la différence entre le n’importe quoi et le storytelling est très mince et Roger-Le-Petit communicant s’est pris les pieds dans le tapis rouge de l’Elysée. Ses anciens confrères attendent son éviction imminente surtout que le Monsieur discours de Macron va chapeauter l’équipe de com’ de l’Elysée. Une équipe où l’on retrouve l’unique hashtag « La meuf est dead ».

Ce n’est pas avec un tel remaniement que les choses vont mieux aller en Macronie. C’est bien dommage pour elle, car la Macronie ce n’est que du cynisme recouvert de com’. Il serait bon de revoir un peu la qualité des architectes du vide, car au rythme où descend Macron, il ne sera plus bon qu’à jouer au bouffon se prenant des tomates dans une tournée l’amenant de Paris à Chemnitz sans oublier Rome et Budapest. Un joli tour d’Europe, certes, mais qui n’était pas prévu dans les plans initiaux.

 

Source : 24heuresactu

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