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vendredi, 15 septembre 2017

Baylet est de retour. Le monde a changé, pas lui.

Publié par Guy Jovelin le 15 septembre 2017

Jean Michel Baylet à Carmaux en 2012. Photo : Wikipédia

Après avoir quitté son poste de ministre depuis l’élection d’Emmanuel Macron, qu’il a pourtant soutenu, Jean-Michel Baylet a repris, pendant l’été les rênes du groupe de presse La Dépêche qu’il avait laissés à son ex-épouse lors de son entrée au gouvernement en 2016.

Il avait  fait son grand retour au gouvernement après 23 ans d’absence lors du remaniement, du 11 février 2016. Après un poste de secrétaire d’État auprès du ministre des Relations extérieures, de 1984 à 1986, un autre sur les collectivités locales de 1988 à 1990, et un poste de ministre délégué au Tourisme entre 1990 et 1993, Jean-Michel Baylet fut pendant 18 mois ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales sous les gouvernements Vall II et Cazeneuve.

Cependant, il a dû patienter sagement avant de retrouver un maroquin. Juste après l’élection de François Hollande, il n’a pas de chance : le président de la République ne veut pas de ministre mis en examen et, c’est ballot,  Jean-Michel Baylet est alors mis en examen pour favoritisme (dans laquelle il sera finalement relaxé). Rebelote pour le gouvernement Valls I, au printemps 2014,  Baylet vient (encore) d’être mis en examen dans une affaire remontant à 2004-2005 et portant sur des frais de bouche au Conseil général du Tarn-et-Garonne.

Ayant quitté le gouvernement en mai dernier juste après l’élection d’Emmanuel Macron, pour lequel il avait pourtant fait campagne. Après 18 mois passés au gouvernement, nous aurions pu penser qu’à bientôt 71 ans,  il aurait voulu prendre quelques mois de repos, voir profiter de la retraite.

Mais c’était mal le connaître,

Le 7 juin dernier, à peine 3 semaines après sa sortie du gouvernement, Jean-Michel Baylet a été nommé administrateur du groupe La Dépêche du Midi par l’assemblée générale ordinaire annuelle. A l’unanimité des présents. Une fois de retour au conseil d’administration, il a pris immédiatement la présidence du groupe, laissée quelques mois plus tôt, entre de bonnes mains, à son ex-femme Marie-France Marchand-Baylet, compagne de l’ancien premier ministre Laurent Fabius.

Tout ce petit jeu de chaises  musicales ne trompant personne, et ne faisant qu’officialiser le rôle de chef de presse de Jean-Michel Baylet. Rôle qu’il avait dû officiellement quitter lors de son entrée au gouvernement. Officiellement, car en ne quittant pas la holding familial qui gérait ses parts dans le groupe, il gardait toute son influence sur le destin du groupe La Dépêche.

Le retour du chef s’est déjà fait sentir. Ainsi trois journalistes du site internet  Rugbyrama , géré par La Dépêche Interactive filiale numérique de La Dépêche, ont été licenciés pour avoir …obtenue leur carte de presse. Ces derniers ont commis la faute d’avoir demandé et obtenue leur carte professionnelle sans l’accord de la direction de La Dépêche.

Surprenant car la Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels (CCIJP) a bien vu dans leur production un véritable travail de journalistes : 17 000 articles web publiés par les trois salariés. Face à ce crime de lèse-majesté, la direction a préféré se séparer de l’intégralité de l’équipe de Rugbyrama.

 

Affaire à suivre …

 

Source : infos-toulouse

Bordeaux : une femme tabassée et violée en pleine rue par un clandestin

Publié par Guy Jovelin le 15 septembre 2017

Mis à jour le 14 septembre 2017 Auteur par Pierrot

Une enquête criminelle en flagrance, pour viol et violences, a été ouverte par le parquet de Bordeaux, mercredi, à la suite de l’agression d’une femme âgée d’une trentaine d’années, en pleine rue, dans la nuit de mardi à mercredi, dans le centre-ville de Bordeaux.

Il était environ 1 h 30 du matin quand la victime a croisé son agresseur, rue Jacques-Ellul, artère qui relie la place Sainte-Croix au cours de la Marne, en longeant la place André-Meunier. « D’après les éléments dont nous disposons, l’inconnu l’a abordée pour lui demander du feu et s’est jeté sur elle. La victime a subi de nombreux coups, au point de perdre connaissance. Ce sont des passants qui l’ont secourue et ont permis l’interpellation de son agresseur », précisait, hier, le secrétaire général du parquet, le vice-procureur Bertrand Rouède.

L’enquête a été confiée à la brigade départementale de la protection de la famille de la Sûreté départementale. « Il s’agit d’un homme majeur, en situation irrégulière sur le territoire. D’après l’identité qu’il présente, et qui reste encore à confirmer, il n’avait pas d’antécédents judiciaires », indique le parquet.

Mercredi, la victime était toujours hospitalisée au CHU Pellegrin, à Bordeaux. Elle a pu être entendue par les enquêteurs, mais ne se souviendrait pas de ce qu’il s’est passé après sa perte de conscience.

Source