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dimanche, 01 octobre 2017

La liste des 120 parlementaires à la solde de la LICRA

Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2017

 

MPI vous a déjà signalé ici l’annonce officielle par la LICRA de la création d’un intergroupe parlementaire appelé groupe Jean-Pierre Bloch, du nom de l’ancien président de la LICA, devenue LICRA, ainsi qu’ancien président du B’naï B’rith France.

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J'étais à l'@AssembleeNat pour une réunion de travail portant sur la création d'un intergroupe parlementaire antiraciste de la @_LICRA_.

 
 Voici la liste des 120 parlementaires à la solde de la LICRA :

Certains députés parmi eux sont d’ailleurs de véritables représentants de la LICRA au sein de l’Assemblée nationale. Comme Jean-Michel Mis, député mais aussi secrétaire général de la LICRA de Saint-Etienne. Ou comme Naïma Moutchou, nouvelle élue du Val d’Oise mais aussi avocate de la LICRA depuis plusieurs années, siégeant à la commission juridique de la LICRA.

Notons qu’en 2016, la LICRA avait obtenu près de 60.000 euros de subventions via la réserve parlementaire.

 

Source : medias-presse.info

Une France d'en haut structurée autour d'Emmanuel Macron pour protéger ses intérêts...

Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2017

Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Christophe Guilluy à Atlantico, dans lequel il évoque les premiers mois de la présidence Macron à la lumière de ses analyses... Géographe, Christophe Guilluy est déjà l'auteur de trois essais importants, Fractures françaises (Flammarion, 2010), La France périphérique (Flammarion, 2014) et Le crépuscule de la France d'en haut (Flammarion, 2016).

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Christophe Guilluy : "La France d'en haut s'est structurée autour d'Emmanuel Macron pour protéger ses intérêts, le monde d'en bas, lui, est complètement dispersé"

Atlantico : À la rentrée 2016, vous publiiez "le crépuscule de la France d'en haut". Selon un sondage Viavoice publié par Libération en début de semaine, 53% des français jugent que la politique du gouvernement bénéficiera en premier lieu aux plus aisés, quand 60% d'entre eux craignent une précarisation. Un an après, quel constat portez-vous sur cette "France d'en haut" ? 

Christophe Guilluy : Nous sommes dans la continuité d'une société qui se structure autour de la mondialisation depuis 20 ou 30 ans. Ce qui est validé ici, c'est une logique de temps long. Avec un monde d'en haut que j'ai décrit dans "la France périphérique" mais aussi dans la "Crépuscule de la France d'en haut". C'est un monde qui vit en vase clos, je parle de "citadellisation" des élites, des classes supérieures, et tout cela ne cesse de se creuse

Il faut revenir au 2e tour de l'élection présidentielle. Ce que nous avons vu, c'est une structuration de l'électorat qui suit la dynamique économique et sociale de ces 30 dernières années. Le grand sujet caché depuis 30 ans, c'est la disparition de la classe moyenne au sens large, c’est-à-dire telle qu'elle l'était hier, celle qui regroupait la majorité des catégories sociales ; de l'ouvrier à l'employé en passant par le cadre. Les gens étaient intégrés économiquement, donc socialement, politiquement, et culturellement.

Ce qui explose avec le modèle mondialisé, c'est la classe moyenne occidentale. On va retrouver ces gens dans les territoires qui ne comptent peu ou pas ; France périphérique, Amérique périphérique, Grande Bretagne Périphérique etc…Inversement, des gens qui vont être de plus en plus concentrés dans les endroits ou "ça" se passe ; les grandes métropoles mondialisées. C'est ce qu'on a vu avec la carte électorale, qui était assez claire : les bastions d'Emmanuel Macron sont ces grandes métropoles mondialisées qui reposent sur une sociologie d'un front DES bourgeoisies.

Ce qui est frappant, c'est en regardant Paris. La bourgeoisie de droite n'a qu'un vernis identitaire, car même les bastions de la "manif pour tous" ont voté pour Emmanuel Macron qui est pourtant pour les réformes sociétales à laquelle elle s'oppose. Dans le même temps, les électeurs parisiens de Jean Luc Mélenchon, au 1er tour, ont aussi voté Macron au second tour. Ils n'ont pas voté blanc. Cela veut dire que le monde d'en haut est de plus en plus dans une position de domination de classe qui est en rupture avec la France d'en bas. C'est la grande nouveauté. Parce qu'un société ne marche que si le haut parle au bas. C'était le parti communiste; constitué d'une frange d'intellectuels qui parlaient aux classes ouvrières. Aujourd'hui le monde d'en haut ne prend plus du tout en charge le monde d'en bas, qui est pourtant potentiellement majoritaire. C'est un processus long, qui est celui de la sortie de la classe moyenne de toutes les catégories sociales. Cela a commencé avec les ouvriers, cela s'est poursuivi avec les employés, et cela commence à toucher les professions intermédiaires. Demain ce sera les retraités, il suffit de regarder ce qu'il se passe en Allemagne. La mondialisation produit les mêmes effets partout et les spécificités nationales s'effacent. Sur le fond, même si l'Allemagne s'en sort un peu mieux en vendant des machines-outils à la Chine, la précarisation touche largement l'Allemagne avec des retraités qui sont obligés d'empiler les petits boulots pour s'en sortir.

Ce qui est derrière tout cela, c'est cette fin de la classe moyenne occidentale qui n'est plus intégrée au modèle économique mondialisé. À partir du moment où l'on fait travailler l'ouvrier chinois ou indien, il est bien évident que l'emploi de ces catégories-là allait en souffrir. Nous sommes à un moment ou les inégalités continuent à se creuser. Je le répète, le monde d'en haut ne prend plus en charge les aspirations du monde d'en bas, c'est une rupture historique. On parle beaucoup du divorce entre la gauche et les classes populaires, c'est très vrai, mais ce n'est pas mieux à droite.

Selon un sondage IFOP de ce 20 septembre, 67% des Français jugent que les inégalités ont plutôt augmenté en France depuis 10 ans, un sentiment largement partagé en fonction des différentes catégories testées, à l'exception d'écarts notables pour les électeurs d'Emmanuel Macron (54% soit -13 points). Votre livre décrit une nouvelle bourgeoisie cachée par un masque de vertu. Alors que le Président a été critiqué pour ses déclarations relatives aux "fainéants et aux cyniques", n'assiste-t-on pas à une révélation ? 

Aujourd'hui nous avons un monde d'en haut qui se serre les coudes, des bourgeoisies qui font front ensemble, qui élisent un Emmanuel Macron qui va être l'homme qui va poursuivre les grandes réformes économiques et sociétales de ces 30 dernières années. La seule différence entre Macron et Hollande ou Sarkozy, c'est que lui, il n'avance pas masqué. Il assume complètement. Il a compris qu'il ne s'agit plus d'une opposition gauche-droite, mais d'une opposition entre les tenants du modèle et ceux qui vont le contester. Les gens l'ont compris, et c'est de plus en plus marqué, électoralement et culturellement. Ce qui complique les choses, c'est qu'il n'y a plus de liens. Le monde politique et intellectuel n'est plus du tout en lien avec les classes populaires, et ils ne les prendront plus en charge. Les gens savent que les réformes vont les desservir et l'impopularité d'Emmanuel Macron va croître. Le crépuscule de la France d'en haut découle de cette absence de lien, parce qu'une société n'est pas socialement durable si les aspirations des plus modestes ne sont pas prises en compte.

Mais la bourgeoisie d'aujourd'hui est plus intelligente que celle d''hier car elle a compris qu'il fallait rester dans le brouillage de classes, et officiellement le concept de classes n'existe pas. La nouvelle bourgeoisie n'assume pas sa position de classe. Elle est excellente dans la promotion de la société ou de la ville ouverte, alors que ce sont les gens qui sont le plus dans les stratégies d'évitement, de renforcement de position de classe, mais avec un discours d'ouverture. Et quand le peuple conteste ce modèle, on l'ostracise. C'est pour cela que je dis que l'antifascisme est devenu une arme de classe, car cette arme n'est utilisée que par la bourgeoisie. Ce n'est pas un hasard si les antifascistes dans les manifestations sont des enfants de la bourgeoisie. Et tout cela dit un mépris de classe. Parce que personne ne va être pour le racisme et pour le fascisme. En réalité, derrière tout cela, il s'agit d'ostraciser le peuple lui-même, les classes populaires. C'est aussi une façon de délégitimer leur diagnostic, parce qu'en réalité, le "populisme", c'est le diagnostic des gens d'en bas, et la bourgeoisie s'en démarque en se voyant en défenseur de la démocratie. Et si Jean Luc Mélenchon monte trop haut, on utilisera ces méthodes-là.

Vous êtes géographe. Quel verdict dressez-vous des différentes mesures prises par le gouvernement, et comment s'articulent-t-elles autour de votre constat d'une France périphérique ?

On a un processus de plus en plus fort, avec la dynamique économique, foncière, territoriale. Le gouvernement ne fait que suivre les orientations précédentes, les mêmes depuis 30 ans. On considère que la classe moyenne n'a plus sa place, qu'elle est trop payée quand elle travaille et qu'elle est trop protégée par un État providence qui coûte trop cher si on veut être "compétitif"'. La loi travail n'est que la suite d'une longue succession de mesures qui ne visent qu'à dépouiller une classe moyenne qui ne sert plus à rien.

Il y a aussi un jeu pervers avec l'immigration puisqu'on va concentrer les budgets sur les plus démunis qui vont souvent être les immigrés, ce qui va permettre d’entraîner un ressentiment très fort dans les milieux populaires qui se dira qu'il ne sert qu'aux immigrés, ce qui aboutira à dire "supprimons l'État providence". Il y a une logique implacable là-dedans. Parce qu'aussi bien ce monde d'en haut a pu se structurer autour d'Emmanuel Macron pour protéger ses intérêts, le monde d'en bas est complètement dispersé.

Christophe Guilluy (Atlantico, 23 septembre 2017)

 

Source : metapoinfos

Sondage Fondapol européen : de quoi les Européens ont très peur ? De l’invasion islamique avec les migrants

Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2017

 

L’enquête inédite et exclusive, réalisée par la Fondapol dans 26 pays va faire grincer des dents pendant 24 heures dans les sphères dirigeantes. Elle sera très peu citée dans les médias. Elle ne changera en rien la politique immigrationniste, car l’Europe a décidé que l’avis des citoyens ne compte plus.

58% des Européens refusent l’immigration et l’islamisation imposée par l’Union européenne et leurs gouvernements. Et rien ne changera car le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et l’esprit de la démocratie ne font plus partie des valeurs européennes.

Fondapol révèle que les citoyens européens craignent cette immigration massive et incontrôlée venant de pays musulmans, et ils sont terriblement et de plus en plus inquiets vis-à-vis de l’islam. Comment ne le serait-on pas, avec les attentats mortels qui se sont abattus sur la quasi totalité des pays européens de l’ouest, et les profondes transformations culturelles que les musulmans impriment aux pays où ils représentent une minorité importante.

Le score de l’AfD, un parti ouvertement hostile à l’immigration musulmane et souvent décrit comme nazi par les médias qui militent pour l’ouverture des frontières, afin que les gens ne soient pas tentés de les écouter ou de les rejoindre, le week-end dernier en Allemagne, illustre ce raidissement. Le Brexit aussi évidemment.

Où va la démocratie?

Les craintes que suscite l’immigration, lequel est associé à l’islam, arrivent au premier rang des facteurs qui expliquent l’affaiblissement de nos démocraties : les peuples européens ne sont plus sollicités pour les grands sujets de société, et celui-là est le plus important de tous. Et c’est le refus des élites de tenir compte de la volonté du peuple qui aide à la progression des partis populistes qui les écoutent. C’est le principal enseignement de l’enquête conduite par Ipsos pour la Fondation pour l’innovation politique et dont Le Figaro Magazine publie en exclusivité les résultats les plus significatifs.

Première du genre, cette étude intitulée «Où va la démocratie? *» a été conduite simultanément dans 26 pays. Il est intéressant que le thème de ce sondage soit la démocratie, car le refus des dirigeants politiques de demander l’avis des peuples sur ces questions symbolise à son point extrême sa dégénérescence.

L’enquête a interrogé :

  • 22 pays européens choisis pour offrir une bonne représentativité de l’Union européenne dans son ensemble,
  • des pays qui n’en sont pas membres comme la Suisse et la Norvège,
  • le Royaume-Uni, qui l’a quittée,
  • et les Etats-Unis.

A la question : « tout bien considéré, l’immigration est plutôt négative ou positive ? »

  • 60% des citoyens ont répondu « négative pour notre pays »
  • 40% des citoyens ont répondu « positive pour notre pays »

Et ce dans toutes les catégories d’âge.

A la question : ‘l’islam représente une menace pour notre pays »

  • 58% des Européens ont répondu « oui, l’islam est une menace », dont
  • 63% en Allemagne,
  • 67% en Pologne,
  • 85% en république Tchèque,
  • 78% en Slovaquie,
  • 65% en Autriche,
  • 66% en Hongrie,
  • et 71% en Bulgarie.

A sa lecture, Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique, parle clairement d’un «dépérissement démocratique», que le résultat des législatives en Allemagne, qui a donné une légitimité à un parti né il y a seulement quelques années, l’AfD, à l’instar de la poussée foudroyante des partis populistes en Italie, confirme largement.

Dominique Reynié, Vous attendiez-vous à un regard aussi négatif sur l’immigration dans tous les pays européens, ou presque?

Dominique Reynié : « Que le jugement sur l’immigration soit négatif ne me surprend pas, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi largement partagé au sein des démocraties européennes. »

[Puis la question vicieuse qui tente encore et toujours de délégitimer l’opinion publique en interdisant l’idée qu’on puisse refuser l’invasion sans être raciste] N’est-ce pas tout simplement du racisme?

« L’«islamophobie» au sens propre n’est pas un sentiment raciste envers les musulmans en général, ni envers leur religion, mais une peur née du constat que les problèmes de cohabitation, les contentieux interculturels, mais aussi les violences – sans parler des attentats – sont presque toujours associés à une certaine interprétation de l’islam. »

Ce rejet de l’immigration varie-t-il en fonction de la situation économique des pays d’accueil?

On entend beaucoup dire en France que la fin du chômage réglera les problèmes de cohabitation. C’est faux.

« Je ne dirais pas que ça n’a aucun effet, mais c’est vraiment secondaire.

Dans des pays bien portants comme les Pays-Bas, l’Autriche, la Suisse, la Norvège et les pays scandinaves en général, et comme on vient de le voir en Allemagne, le rejet d’une immigration sans réciprocité atteint des niveaux très élevés. 

On entend beaucoup dire en France que la fin du chômage réglera les problèmes de cohabitation. C’est faux.

Les pays sans chômage ou à chômage résiduel connaissent les mêmes problèmes, quand ils ne sont pas plus aigus encore, comme aux Pays-Bas et en Autriche. 

Prenez la Suisse, qui a fait ce fameux référendum pour l’interdiction des minarets: c’est le pays le plus riche du monde! »

© Christian Larnet pour Dreuz.info.