Dès le 4ème siècle, l’Eglise syrienne consacrait un jour à fêter tous les martyrs dont le nombre était devenu si grand qu’il rendait impossible toute commémoration individuelle. Trois siècles plus tard, dans son effort pour christianiser les traditions païennes, le pape Boniface IV transformait un temple romain dédié à tous les dieux, le Panthéon, en une église consacrée à tous les saints. Cette coutume se répandit en Occident, mais chaque Eglise locale les fêtait à des dates différentes jusqu’en 835, où elle fut fixée au 1er novembre. Dans l’Eglise byzantine, c’est le dimanche après la Pentecôte qui est consacré à la fête de tous les saints.
Souvent on croit souvent que la Toussaint, c’est la fête des morts au cours de laquelle on va fleurir les tombes. Il n’en n’est rien car la fête des morts, c’est le lendemain de la Toussaint !
En fait, le 2 novembre, les chrétiens fêtent les morts. C’est le jour où on se rappelle des morts de notre famille, de nos amis, de tous ceux qui nous sont proches. On se souvient de ceux qui sont partis. Les familles vont fleurir les cimetières. Ainsi, on n’oublie pas ceux qu’on a aimés. Ce n’est pas parce qu’ils sont partis physiquement qu’on ne pense plus à eux.