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lundi, 01 octobre 2018

La haine de soi nous tuera ! (I)

Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2018

 

Quand une foule de phénomènes apparemment disparates se produisent avec cependant des similitudes dans la forme, il est tentant d’en rechercher l’identité profonde. Quel rapport y-a-il entre les antiracistes, les antispécistes, les antifascistes, les féministes et plus généralement les militants du « genre », les écolos ? D’abord, ils ont exactement les mêmes méthodes. Dans le but de renverser un ordre social, légitime ou non, mais installé, et qu’ils contestent en vue de modifier les lois ou simplement les habitudes sur lesquelles il s’appuie, ils ont recours à des manifestations plus ou moins violentes, qui visent à exercer une pression physique ou psychologique sur les éléments de la société qu’ils contestent ou qui leur résistent. Cela commence par un discours revendicatif nourri par le concept d’égalité des droits et des exemples, historiques notamment, de souffrances subies par les victimes de l’état de fait. Un premier dérapage a lieu qui consiste à déformer la réalité historique ou les faits divers pour servir leur cause. Un second, beaucoup plus grave fait glisser le combat pour des idées vers la lutte contre les personnes, les adversaires qui sont désignés, poursuivis, si possible humiliés. Un premier renversement a lieu dans les médias qui en produit un second dans le droit. Les politiques se couchent et modifient la loi. Mais celle-ci ne se contente pas de faire avancer les revendications, de faire progresser l’égalité souhaitée, elle devient aussi répressive à l’encontre des opposants, des « conservateurs ». La chasse aux sorcières est ouverte. L’inégalité change de côté. La justice se veut vengeance. On ne se contente pas de réparer les souffrances. On veut maintenant que le groupe désigné comme coupable collectif souffre à son tour. On se contente de le dire, avant de le faire. C’est en somme le schéma d’une révolution, sauf qu’ici, c’est une révolution qui détruit sans rien instaurer puisque la cible des différentes attaques convergentes est la société globale qui ne pourra survivre à son renversement par des groupes dont aucun n’est réellement porteur d’avenir. En fait, le moteur du mouvement est la haine de la société elle-même, de la nation au sein de laquelle on vit, de la civilisation dont on hérite. Le nihilisme qui caractérise le phénomène est la haine de soi.

L’antiracisme voulait légitimement l’égalité entre les hommes malgré leurs leurs différences génétiques, symbolisées le plus souvent grossièrement par la pigmentation de la peau. Le concept a ensuite débordé de ses frontières en englobant d’autres différences d’une toute autre nature, comme celles entre les religions. La critique d’une religion, la méfiance à son égard, n’ont rien à voir avec le racisme. On ne peut reprocher à un homme d’être né. On peut parfaitement ne pas aimer ses idées parce qu’on les trouve absurdes ou dangereuses. L’antiracisme a aussi subrepticement changé d’objectif, en privilégiant non plus la victime, mais le coupable. C’est ainsi que l’esclavage des noirs est devenu le seul crime des blancs européens, et qu’ont été oubliés, celui des noirs par les Arabes à Zanzibar, celui des chrétiens à Alger, ou la justification de l’esclavage des non-musulmans dans les textes fondateurs de l’islam. Mais l’antiracisme ne s’est pas contenté d’être le modèle, le vecteur de toutes les haines de soi, il a aussi tendu à faire du présumé bourreau une victime légitime. Il a fallu qu’un rappeur noir appelle à pendre les blancs et à tuer leurs bébés dans les crèches pour que l’on s’émeuve de la dérive : une victime supposée à tous les droits… Les insultes, les pressions, les violences subies par les européens dans certains quartiers sont sans doute devenues une forme de racisme plus fréquent que celui que prétendait combattre l’antiracisme. Le régime de l’apartheid en Afrique du Sud, dans un pays construit par les colons hollandais, puis anglais, a été aboli par eux. Cela légitime-t-il l’assassinat des fermiers blancs pour leur voler des terres que leur savoir-faire a rendu prospères, et cela dans l’indifférence du monde entier ? Le désastre économique du Zimbabwe voisin, ex-Rhodésie-du-sud, où les blancs ont été spoliés par un régime dictatorial qui a ruiné le pays, est pourtant probant.

 

Dans cette marche infernale vers l’absurdité, l’antispécisme est particulièrement révélateur. D’abord, il repose sur un élargissement du concept, lui-aussi. De même que la « race blanche » devait cesser de se privilégier dans l’espèce humaine, de même l’espèce humaine doit cesser de se prévaloir du droit de tuer dans le monde animal. Les bouchers sont stigmatisés. On manifeste devant leurs commerces. On se livre à des déprédations sur leurs boutiques. On n’hésite pas à les traiter de meurtriers, d’esclavagistes. Mais, fait remarquable, les boucheries « hallal » dont la viande est issue d’égorgements sont ignorées. La raison de cette discrimination est simple : les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Lorsque je m’attaque à ma culture et à ses traditions culinaires, je ne dois pas paraître m’en prendre à une autre culture. Mais ce raisonnement implicite dévoile aussi la pathologie : cela n’a de sens que si l’on se veut ennemi de soi-même. (à suivre)

 

Source : ndf

lundi, 06 août 2018

Le transracialisme existe-t-il ?

Publié par Guy Jovelin le 06 août 2018

Par  le 06/08/2018 

hostpic

[…] Est-ce qu’on peut être noir ou noire de peau, et se sentir profondément blanc ou blanche, ou inversement, être blanc ou blanche de peau, et se sentir profondément noir ou noire? Un peu comme les personnes transgenres?

[…] Rachel Dolezal est responsable d’une section locale de la NAACP, l’une des plus anciennes associations de défense des personnes noires. Elle a les cheveux frisés, souvent attachés en tresses. Elle a la peau légèrement hâlée, portant parfois des tenues avec des motifs ethniques, comme cette robe. Elle se dit «noire», et personne ne remet en question cette affirmation. Lors du recensement, où aux États-Unis chaque personne auto-déclare sa «race», elle a coché des origines «blanches, noires et américano-indiennes» à la mairie de sa ville de résidence. Son combat est respecté. Rachel Dolezal est devenue une personnalité importante au sein de la communauté afro-américaine et du mouvement anti-raciste. Tout bascule pourtant lors d’une interview. Un journaliste lui montre une photo de son père, blanc:
– Est-ce qu’il s’agit de votre père?
– Oui.
– Êtes-vous africaine-américaine?
– Que suggérez-vous par là? Je vous ai dit que c’était mon père. 
[…]

Slate via fdesouche

mardi, 27 mars 2018

LE JDD : IL Y A TROP DE BLANCS DANS L’ARMÉE

Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2018

MÉDIAS

Au royaume des faux culs le Journal du Dimanche du groupe Lagardère aurait une place de choix. Dans sa Une du 25 mars 2018 le quotidien rend hommage (sur une demie page partagée avec la défense de Nicolas Sarkozy) au lieutenant colonel Beltrame mort héroïquement quelques jours plus tôt à Carcassonne. Avant d’assassiner littéralement l’armée dans un reportage plein de fiel et sur deux pleines pages sous la signature de François Clemenceau.

Cachez ce Blanc que je ne saurais voir

La thématique du papier est simple : l’armée ne correspond plus à la composition de la société française. La France moderne c’est celle qui sait s’ouvrir à la « diversité », à l’immigration de masse, in fine au remplacement d’une population (vieillie, passéiste, rancie, scout, catholique) par une autre (jeune, bronzée, sympathique, rappeuse, musulmane). Pleurant avec le malheureux Hervé Morin qui cherchait en 2007 le Colin Powell français, le journaliste (et ajoutons aussi le ministre de la Défense de l’époque) ne semble pas se rendre compte que c’est le même Powell qui s’est rendu coupable à la tribune des Nations Unies le 5 février 2003 de la plus grande fake news de ce début du XXIème siècle : le bobard des armes de destructions massives soit disant détenues par Saddam Hussein. Un bobard qui a entrainé l’invasion de l’Irak par les États-Unis, des centaines de milliers de morts, des millions de déplacés et déstabilisé le Moyen-Orient pour longtemps. On aurait pu rêver meilleur exemple.

Voir l'image sur Twitter
 

A quand un Colin Powell français ? La diversité, bien présente dans le rang, est absente au sommet de notre armée, dont les généraux semblent ne vouloir voir qu’une seule tête : blanche, masculine et catholique. L’enquête de @Frclemenceau, ce dimanche dans le

Décryptage des titres

Tout est dans le balancement. Le titre général L’armée des galons blancs donne le ton. Ignorant manifestement l’histoire de l’infanterie de marine (ex-infanterie coloniale) comme celle de la Légion – deux exemples où la mixité raciale et religieuse était une donnée constitutive – l’auteur met sous le titre général deux sous-titres en rouge et qui font balancier : Diversité et Entre-soi. Entre-soi ce n’est pas bien sympathique et d’ailleurs « les hauts gradés…traînent des pieds à l’heure de promouvoir la différence ». Diversité vous a un petit air chic et printanier, mais hélas « le bilan est à l’inertie ».

Plus loin dans le corps du texte trois autres sous-titres en rouge. Le premier Les codes de l’institution est suivi d’une analyse qui admet à regret que des codes existent encore à l’armée. Qui sait, pourquoi pas une armée sans codes du tout, ce serait bien charmant. Le second Des scouts aux aumôneries, est suivi d’une sévère admonestation « Que faut-il penser d’une promo de Saint-Cyr qui vote une motion pour se rendre en délégation en uniforme au Puy du Fou afin d’y assister au retour de l’anneau de Jeanne d’Arc ? ».

Qu’en penser en effet ? Peut-être l’auteur caresse-t-il le rêve d’une délégation au Musée de l’Immigration ou au MUCEM de Marseille? Le dernier sous-titre tombe comme une condamnation : Miroir déformant de la société. Miroir déformant levez-vous, le JDD vous convoque. Nous voulons « un chef d’État-major beur ou guadeloupéen ». Et d’encourager la Ministre Florence Parly (soutenue, dit le journaliste, par le Président, Chef des armées) pour la promotion de la mixité et du brassage. Ses soutiens – parmi lesquels le charmant Clemenceau – « attendent qu’il (Macron) ne s’arrête pas en si bon chemin ». Labourage et pasturage sont les mamelles de la France disait Sully. Masochisme et faux-cul-isme sont les mamelles du JDD, ou – soyons indulgents – de certains de ses rédacteurs.

 

Source : ojim.fr

mardi, 06 février 2018

Fusillade et meurtre en Italie. Selon que vous serez noir ou blanc…

Publié par Guy Jovelin le 06 février 2018

Mis à jour le 6 février 2018 Auteur par admin4

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« Il est plus grave de blesser à l'arme à feu 4 migrants que d’assassiner et de démembrer une jeune femmeC’est en tout cas ce que laisse penser le traitement médiatique de ces deux événements dramatiques qui ont eu lieu à quelques jours d’intervalle dans la même ville italienne. Déferlement et logorrhée dans le premier cas, silence presque absolu dans le second.

S’il fallait encore une – énième et définitive – preuve que toutes les victimes ne sont pas égales, le double épisode de Macareta serait très certainement celle-ci. Car c’est en effet un cas d’école de l’instrumentalisation journalistique, de la partialité et du parti-pris idéologique des médias dominants.

Un « migrant » nigérian tue et dépèce une jeune fille italienne, blanche:  ce crime d’une rare abjection n’est traité que comme un banal fait-divers, regrettable certes, mais sans grande importance ni signification. Il s’agit d’un acte isolé qu’il ne faut bien évidemment en aucun cas mettre en lien ou en rapport avec une quelconque problématique migratoire, ni avec la moindre question ethno-culturelle. Ce serait un inacceptable « amalgame ».

Un « jeune homme d’extrême droite » blanc tire et blesse plusieurs immigrés extra-européens : c’est un geste abjecte et abominable que l’ensemble du monde doit condamner et pleurer  dans l’instant, il est le révélateur des pulsions racistes latentes au sein de la population italienne de souche, tendances odieusement entretenues par des partis populistes xénophobes qui sont finalement les responsables indirects de la tragédie. D’ailleurs toute personne « d’extrême droite » ou même simplement « anti-immigration » est, au fond, potentiellement un tueur.

De l’amalgame interdit à l’amalgame obligatoire, la mécanique journalistique est bien rodée. D’autant plus quand approchent des échéances électorales… »

Source : A Moy que Chault via contre-info

dimanche, 10 décembre 2017

«C’est pas grave d’être blanc» clame l’extrême droite dans les universités américaines

Publié par Guy Jovelin le10 décembre 2017

Par Le Figaro Etudiant • Publié le 

«Du point de vue l’alt-right, cette réaction est censée prouver l’existence du racisme anti-blanc» analyse le Washington Post. Crédits photo: Twitter
 

Des affiches indiquant le slogan d’extrême droite «It’s okay to be white», élaboré sur le forum de discussion 4chan, pullulent dans les universités américaines.

Le phénomène est tel qu’il inquiète la presse américaine. Des affiches proclamant «it’s okay to be white» (ce n’est pas grave d’être blanc, ndlr) se sont répandues sur les campus américains cette semaine, note par exemple le Washington Post. Ce slogan est apparu en premier sur un message posté sur le forum de discussion 4chan, forum américain anonyme connu du grand public pour avoir vu naître le mouvement du groupe de hacker Anonymous. Selon le journal américain, l’utilisateur encourageait à répandre le message, suggérant qu’il alimenterait l’agitation sociale et pousserait les Américains blancs à adopter des idéologies d’extrême droite.

Partagés par les partisans de «l’alt-right», frange de l’extrême droite américaine, les blancs américains sont persécutés et victimes de racisme. Depuis mardi, les affiches ont été repérées à Rocky River, Ohio, au Concordia College de Moorhead, Minnesota, à l’Université de Tulane à la Nouvelle-Orléans, à l’école secondaire Montgomery Blair à Silver Spring, autour du campus universitaire de Cambridge, Masssaschussets et à l’Université de l’Alberta au Canada, énumère le grand quotidien américain.

Décrédibiliser les médias

Dans la plupart des cas, les écoles et les villes ont retiré les affiches, mais le message a continué à se répandre en images et en hashtags sur le réseau social Twitter et sur d’autres plateformes de médias sociaux. Le but des partisans de cette campagne de propagande était que des médias ou universitaires accusent ces affiches d’être racistes, ce qui est arrivé à plusieurs reprises, note le site Slate.fr.

«Ensuite, les Américains blancs découvriront que les journalistes américains et les ‘‘gauchistes’’ détestent les Blancs et cesseront de considérer les médias comme crédibles» analyse le Washington Post en décryptant la volonté de l’auteur du message anonyme. «Du point de vue l’alt-right, cette réaction est censée prouver l’existence du racisme anti-blanc, car une déclaration aussi anodine que «c’est pas grave d’être blanc» ne devrait pas être controversée» conclue le journal.

 

Source : etudiant.lefigaro