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mercredi, 06 avril 2016

Jihadisme africain et wahhabisme : l’analyse de Bernard Lugan

Publié par Guy Jovelin le 6 avril 2016

Fin connaisseur de l’Afrique, Bernard Lugan observe qui sont les jihadistes africains.

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Le jihadisme contemporain est l’héritier politique, doctrinal et spirituel, à la fois des Frères musulmans et du wahhabisme. Les premiers sont au pouvoir en Turquie, le second l’est en Arabie saoudite et au Qatar. Depuis qu’ils ont été renversés par l’armée égyptienne, les Frères musulmans ne contrôlent plus en Afrique du Nord que la ville libyenne de Misrata d’où ils entretiennent le chaos avec l’appui de la Turquie. Quant aux wahhabites, ils sont à la manœuvre au sud du Sahara.

Quatre mouvements jihadistes mènent des actions terroristes sur le continent africain. Il s’agit des Shabaab en Somalie, de Boko Haram dans le nord du Nigeria, de Daech-État islamique (EI) dans une partie de la Libye et d’Al-Qaïda qui fédère plusieurs groupes opérant au Maghreb, au Sahara, au Sahel et jusqu’en Côte d’Ivoire.

Les Shabaab somaliens et Boko Haram sont ancrés sur des revendications locales ou régionales. Leurs possibilités d’extension sont donc limitées. Il n’en est pas de même d’Al-Qaïda (Aqmi), et de Daech qui ont montré de remarquables facultés d’adaptation à divers terrains.

Daech qui, il y a quelques mois a semblé menaçant en Libye, n’a guère progressé depuis. Sa puissance en Irak et en Syrie reposait sur une opposition chiites-sunnites qui n’existe pas en Libye où l’organisation se heurte aux profondes identités tribales.

Pendant que Daech occupait l’avant-scène, Al-Qaïda-Aqmi refaisait ses forces et redéfinissait sa stratégie en s’efforçant de ne pas trop s’en prendre directement aux membres de la Umma, tout en se greffant avec opportunisme sur des revendications locales. Si le mouvement a un objectif mondial, il tient en effet compte des aspirations des populations qu’il tente de rallier, qu’il s’agisse des Touareg ou de certaines fractions du monde peul.

Sur le terrain, face à cette entreprise de subversion à grande échelle, la France est militairement seule. Le dispositif Barkhane ayant rendu les espaces nordistes du Mali et du Niger de plus en plus hostiles aux terroristes , ces derniers ont décidé d’opérer plus au sud, à l’abri de la toile wahhabite tissée par l’Arabie saoudite et par le Qatar. La tentation est donc grande chez certains décideurs civils français, de redéployer Barkhane vers le sud.

L’erreur serait grande car, détourner nos forces en les faisant basculer sur des positions plus sudistes ferait le jeu des jihadistes qui attendent de nous voir relâcher notre étau sur les zones limitrophes de la Libye et de l’Algérie. De plus, cette bascule d’effort ne serait pas suffisamment significative pour interdire des actions terroristes ponctuelles par des groupes jihadistes au sein desquels les Peul semblent jouer un rôle croissant.

Enfin, comment prétendre lutter contre le jihadisme menaçant les équilibres africains sans dénoncer son support idéologique qui est le wahhabisme, la religion d’État de l’Arabie saoudite et du Qatar ? Or, la France socialiste est de plus en plus liée à ces deux monarchies…

Bernard Lugan

source : bernardlugan.blogspot.fr

vendredi, 01 avril 2016

Attentat déjoué en France : ce que Reda Kriket a dit en garde à vue

Publié par Guy Jovelin le 1 avril 2016

TF1 a eu accès aux déclarations de l'islamiste français de 34 ans mis en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste.

En garde à vue, Reda Kriket a tenu des propos contradictoires sur la présence d'armes dans l'appartement qu'il louait à Argenteuil.
En garde à vue, Reda Kriket a tenu des propos contradictoires sur la présence d'armes dans l'appartement qu'il louait à Argenteuil.
Ce sont dix interrogatoires dans lesquels Reda Kriket multiplie les propos mystérieux et contradictoires. Selon TF1, qui a eu accès aux procès-verbaux de la procédure, Reda Kriket, 34 ans, s'est défendu d'avoir fomenté un attentat sur le sol français. Entendu pour la première fois vendredi 25 mars au soir par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l'islamiste annonce d'emblée : « Je n'ai rien à voir avec les attentats de Paris et de Bruxelles. »

jeudi, 24 mars 2016

Une guerre religieuse

Publié par Guy Jovelin le 24 mars 2016

C’était prévu. On savait qu’« ils » allaient encore frapper. On ignorait où et quand. Ce fut Bruxelles. Où sera-ce demain ? Chez nous encore ? Ailleurs ? Et pourtant bien que dans la tuerie de Belgique il n’y eût rien d’inattendu, c’est la même stupeur, la même tristesse, la même colère qui saisit chacun, car on ne s’habitue pas à vivre avec l’horreur. Heureusement ! A s’habituer on se résigne et la résignation engendre la démission puis le renoncement. C’est l’objectif des terroristes de l’Etat islamique et leur message : vous ne pouvez rien contre nous, nous frappons où nous voulons, quand nous voulons, rendez-vous, soumettez-vous. C’est par la terreur que l’islam s’est toujours imposé, hier comme aujourd’hui. Mais nous n’avons par de Charles Martel à la tête de l’Europe.

Certes, en France comme outre-Quiévrain, la sécurité va être renforcée alors que l’on faisait déjà le maximum, nous disait-on, on fera donc le maximum du maximum. Il y aura des policiers et des militaires en plus. Il faut évidemment déployer ces forces de l’ordre, la police et l’armée sont nécessaires mais insuffisantes eu égard à la nature de la guerre qui nous est livrée. Une ou mille mitraillettes ne peuvent pas grand-chose face à un individu prêt à se faire exploser en croyant aller tout de suite après au paradis où mille vierges l’attendent.

Daech le dit, l’écrit, le proclame et met sa machine de guerre au service de son seul but : l’extension du califat à la planète entière afin que tout le monde devienne musulman pour réaliser ce que prophétise le Coran. C’est une guerre qui est d’abord religieuse. Les terroristes ne s’en prennent pas aux « valeurs de la République » – et à Bruxelles aux valeurs de la monarchie ? – comme nos dirigeants l’ânonnent, mais aux « mécréants », aux « croisés », aux chrétiens, même si nous le sommes si peu et si mal. Y opposer « l’unité nationale » est dérisoire si nous nous méprenons sur le sens de la guerre : s’unir pour quoi ?

La gauche est impuissante à comprendre ce terrorisme religieux. Elle est toujours tributaire d’un scientisme ou d’un marxisme résiduel qui lui fait voir la religion comme la simple survivance d’un autre âge, appelée à disparaître. Pour le pouvoir, le terrorisme islamiste n’est donc qu’un problème de maintien de l’ordre, une nouvelle criminalité à réprimer, mais seulement quand le mal est fait. Manuel Valls vient de reconnaître qu’il y a, partout en France, des Molenbeek, des quartiers où les salafistes sont chez eux et y font régner leur « ordre ». Que fait-il ? Rien. Car, contrairement à la commune belge, ces quartiers chez nous n’ont fourni aucun terroriste (connu) à l’Etat islamique, se rassure-t-il. Pas encore ! Car ça a commencé comme cela à Molenbeek, on a laissé pousser les graines de l’islamisme et on a récolté des tueurs quelques années plus tard. Le gouvernement va aussi se charger à sa manière de la promotion de l’islam, le « bon », cela va de soi, en décidant d’introduire des imans dans les cellules de déradicalisation pour mettre les djihadistes dans la ligne du « vrai » Coran. La République laïque a besoin des musulmans pour en combattre d’autres : elle ne fait qu’assurer la propagation de l’islam.

Par Guy Rouvrais

lundi, 01 février 2016

Camps d’entraînement de l’Etat Islamique en Europe

Publié par Guy Jovelin le 01 février 2016

europol

Nous le savons déjà, les médias libres de ré-information, sur Internet, tirent la sonnette d’alarme depuis longtemps et crient dans le désert de l’optimisme ambiant qui a prévalu pendant des décennies.

Mais la réalité finit toujours par s’imposer aux rêves.

Europol vient de le confirmer lors d’une conférence de presse donnée au cours de la réunion des ministres de l’Intérieur de l’Union Européenne de lundi dernier : « Outre les camps d’entraînement en Syrie il existe aussi des bases d’entraînement plus petites dans les pays de l’union Européenne et des Balkans. L’entraînement aux techniques de survie permet de tester la forme physique et la détermination des membres qui aspirent à entrer dans l’armée de l’État islamique. Les activités sportives ont été utilisées pour la formation au combat et pour résister aux interrogatoires. » En somme une vraie formation militaire pour troupes d’élites ennemies, dans nos murs !

Le directeur d’Europol, le britannique Rob Wainwright, souligne également que beaucoup de ces combattants de l’EI entraînés en Europe sont des foreign fighters, c’est-à-dire, des combattants européens. « Une large proportion des personnes recrutées, les estimations parlent de 80%, ont des précédents pénaux. » est-il d’ailleurs précisé. Il omet cependant de signaler l’origine ethnique de ces volontaires aux antécédents criminels ! Mais n’a-t-on pas osé, dans les instances officielles et médiatiques, parler de Belges pour les terroristes du Bataclan, qui de Belge n’avait que la nationalité!

« Daesh est en train de programmer des attaques de grande ampleur en Europe » continue le directeur d’Europol. Que les pouvoirs européens, par ce langage alarmiste récurent, soient en train de préparer les esprits à une future guerre voulue par des instances apatrides mondiales semeuses, de par le monde, du chaos révolutionnaire facilitant l’instauration d’une gouvernance mondiale ne fait aucun doute. Que Daesh, ce monstre né de l’alliance infernale entre les services secrets américains et les services secrets israéliens pour déstabiliser le proche et le moyen-Orient et par ricochet le vieux continent, prépare de son côté des attaques, ne fait aucun doute non plus.

Mais que Daesh prépare ses attentats à partir du sol européen, voilà où se situe le plus grand des scandales à mettre au discrédit des politiciens qui nous gouvernent si mal.

Francesca de Villasmundo

 

Source : http://www.medias-presse.info/

mardi, 01 décembre 2015

La solution de Clémentine Autain contre l’Etat islamique

Publié par Guy Jovelin le 01 décembre 2015

 

Habituée des plateaux médiatiques, Clémentine Autain est une politicienne de gauche, militante « féministe » enragée, etc.

Elle fut conseillère de Paris et chargée de la jeunesse à la mairie de Paris, de 2001 à 2008.

Sur tweeter, elle nous fait part de ses profondes pensées politiques, révélatrices d’un certain gauchisme complètement déconnecté de la réalité…
On croirait une farce :

 

"La logique guerrière et sécuritaire ne nous aidera pas à combattre DAESH. Il faut opposer àDaesh plus de service public,plus de solidarité"

 

Source : http://www.contre-info.com/