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mercredi, 01 mars 2017

Hongrie : Orban vante "l'homogénéité ethnique" facteur de croissance

Publié par Guy Jovelin le 01 mars 2017

 
Le Premier ministre Hongrois Viktor Orban, coutumier des tirades hostiles à l'immigration, a estimé mardi que "l'homogénéité ethnique" de la Hongrie devait être l'un des moteurs de croissance du pays confronté à une pénurie de main d'oeuvre.

Pour le dirigeant souverainiste, chef du parti conservateur Fidesz, l'amélioration des performances économiques du pays ne peut passer uniquement par l'amélioration de la compétitivité. "Comment y parvenir ?", s'est-il interrogé lors d'une intervention devant la Chambre de commerce et d'industrie de Budapest. "D'abord en préservant l'homogénéité ethnique. C'est le genre de choses qu'on peut dire aujourd'hui, et pour lesquelles on était exécuté il n'y a pas si longtemps, dans la mesure il est désormais prouvé que trop de mélanges entraîne des problèmes", a-t-il déclaré.

Au pouvoir depuis 2010, Viktor Orban s'est érigé depuis deux ans en fer de lance de la lutte contre les migrants en Europe, qu'il associe régulièrement au terrorisme et accuse de menacer la civilisation européenne. La Hongrie "ne peut pas prendre le risque de changer le fondement du caractère ethnique du pays", a-t-il réaffirmé mardi, convaincu que cela entraînerait une "dépréciation de sa valeur" et mènerait au "chaos".

Il a également mis en garde contre le recours à des travailleurs étrangers alors que Budapest est confronté à un problème croissant de pénurie de main-d'oeuvre, lié à une démographie en berne et une forte émigration.
"Je n'aimerais pas voir le pays se trouver dans une situation où les emplois faiblement qualifiés ne sont confiés qu'à des étrangers (...) Nous devons nous-mêmes pouvoir effectuer les tâches nécessaires à ce que la nation fonctionne, qu'il s'agisse de nettoyage de toilettes ou de recherche nucléaire", a ajouté le Premier ministre.

 

Source : lorientlejour

jeudi, 06 octobre 2016

Hongrie : mobilisation juive en faveur de l’immigration

Publié par Guy Jovelin le 06 octobre 2016

par

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Durant la campagne précédent le référendum organisé en Hongrie au sujet des quotas d’immigrés imposés par l’Union européenne, le gouvernement de Viktor Orban faisant campagne contre l’immigration a dû faire face à une campagne hostile organisée par Mazsihisz, la plus importante organisation juive de Hongrie.

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Mazsihisz, équivalent en Hongrie du CRIF en France, fait de la propagande pour accepter l’immigration en utilisant systématiquement l’analogie avec l’Allemagne hitlérienne. Pour le président de l’organisation juive, András Heisler, le discours de Viktor Orban contre l’immigration rappelle « l’expérience historique des juifs » et pourrait s’étendre aux différentes minorités telles que les Roms ou les homosexuels.

Dans un discours destiné à épouvanter les Hongrois, le président de Mazsihisz a déclaré : « La haine se propage comme un virus et peut contaminer toute la société ».

Le rabbin Zoltán Radnóti, proche du Mazsihisz, a renchéri en prétendant que « l’Europe post-holocauste devrait considérer comme une évidence de permettre à ceux qui veulent fuir de pouvoir le faire ».

Diana Groo, réalisatrice de films, de confession juive, s’est également impliquée en affirmant que la campagne gouvernementale lui rappelait beaucoup « la propagande nazie des années 1930 et le film « Le juif éternel » ».

Cela n’a pas empêché les Hongrois de voter massivement (98,32 %) contre l’accueil des demandeurs d’asile. 

 

Source : medias-presse.info

jeudi, 29 septembre 2016

Orbán : un appel pour aider les chrétiens en priorité, couler les navires illégaux et lutter contre le nihilisme

Publié par Guy Jovelin le 29 septembre 2016

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28/09/2016 – 07H00 Budapest (Breizh-info.com via Visegradpost.com) – Viktor Orbán est un habitué des déclarations choc. Et ce qu’il a dit après les vacances d’été n’a pas tardé à faire grand bruit. Pour le Premier ministre hongrois, tout d’abord, ce que ses «ennemis représentent aujourd’hui n’a rien à voir avec les pensées et les idées des grands penseurs libéraux du passé. Cela est du nihilisme pur, et ce point de vue nihiliste est parvenu furtivement à se répandre sur le monde et dans les institutions de l’Union européenne ».

« Aujourd’hui, la naïveté est la norme à Bruxelles »

Parlant des migrants, et affirmant que la faute ne leur appartient pas, il a tôt fait de désigner Bruxelles pour responsable. « Nous autres Européens n’avons même pas encore décidé ce que nous voulions faire ». « S’ils invitent ces malheureux, ils vont venir. Nous avons la possibilité maintenant d’utiliser le référendum pour faire dérailler les efforts de l’UE, et nous espérons que notre exemple fera écho à travers l’Europe et que commencera une vague, de sorte qu’après le printemps prochain une direction différente soit installée à la tête des institutions de l’Union. Il ne faut pas oublier que l’élite nihiliste pense l’Europe centrale comme une région ayant besoin de changement, d’une dilution de la population, » a souligné Viktor Orbán.

Le chef de l’exécutif hongrois a résumé ensuite les questions fondamentales à poser selon lui : « Nous devons répondre à ceci : voulons-nous des nations, ou voulons-nous une Europe unie ? Voulons-nous la famille et les enfants, ou ne pourrions-nous pas même décider de qui est un homme et qui est une femme ? Alors que le soixantième anniversaire du traité de Rome arrive au printemps prochain, nous devons répondre à ceci : avons-nous vraiment des valeurs communes à tous ? ».

« Nous avons besoin de zones sous contrôle en dehors de l’Union européenne ! Nous devons décider qui peut entrer et qui ne le peut pas ! »

Sur les migrants encore, le premier ministre hongrois a dit les choses clairement. Les nihilistes dont il avait parlé précédemment veulent la destruction de l’Europe telle qu’elle a été jusqu’à présent. « Pour eux c’est une occasion unique de pouvoir détruire l’Europe qui est fondée sur la Chrétienté et l’identité nationale afin de complètement modifier les fondations ethniques de l’Union européenne. Ils savent que les musulmans ne voteront jamais pour des partis avec des racines chrétiennes, et donc qu’avec une masse importante de musulmans, ils pourront écarter à jamais du pouvoir les partis conservateurs traditionnels. Mais la guerre est également une très grande opportunité pour les nations ayant des racines chrétiennes. Notre grande opportunité est de résoudre les discussions sur les migrants en dehors du politiquement correct. Notre stratégie porteuse d’espoir est avec le V4, et peut-être bientôt avec l’Autriche, de contraindre les élites à retirer ces décisions de leurs mains et les placer dans les mains des gens grâce aux référendums».

Enfin, Viktor Orbán a déclaré que les dirigeants européens doivent aider les chrétiens d’abord avant tout autre. « Si nous voulons aider, nous devrions aider à la racine du problème, etd’abord, nous devons aider les chrétiens. Si l’Europe sait ce qui est bon pour elle et veut une armée commune, alors elle doit dominer la mer Méditerranée et ses côtes, tout comme les anciens chefs militaires romains l’ont fait. Ils ont coulé tous les navires vides et non autorisés. Bien sûr, il faut sauver les migrants avant cela et les ramener en Afrique dans un camp de migrants conçu pour environ deux à trois millions de personnes, quelque part en Libye ».

Photo : EuropeanPeople’s Party/Wikimedia (cc)

 

Source : breizh-info

dimanche, 11 septembre 2016

Orbán et Kaczyński pour une contre-révolution culturelle en Europe

Publié par Guy Jovelin le 11 septembre 2016

Orbán et Kaczyński pour une contre-révolution culturelle en EuropeParticipant ensemble à un débat au Forum économique de Krynica, en Pologne, Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie et chef du parti conservateur hongrois Fidesz, et Jaroslaw Kaczyński, chef du parti conservateur Droit et Justice au pouvoir en Pologne, ont appelé à une contre-révolution culturelle en Europe.

Krynica, une charmante station thermale du sud de la Pologne, c’est le Davos des pays d’Europe centrale et orientale. Organisé depuis 1990, le Forum de Krynica réunit des dirigeants du monde politique et économique de la région et pas seulement. Cette année, ce sont plus de 3000 participants de plus de 50 pays différents qui discutent ensemble de la situation politique, économique et sociale en Europe et dans le monde, avec six sessions plénières et 150 débats et conférences. Un des thèmes du 26e Forum économique de Krynica, c’est l’avenir de l’Union européenne après le Brexit.

Lors d’un débat organisé mardi, Jaroslaw Kaczyński et Viktor Orbán n’ont pas caché que Pologne et Hongrie s’inspirent mutuellement des réformes entreprises par chacun des deux pays, et le premier ministre hongrois a ironisé sur le fait que l’hostilité de la presse internationale à l’égard des deux pays est plutôt une preuve de reconnaissance des efforts engagés. Et si les deux pays militaient pour que le Royaume-Uni reste dans l’UE, afin de préserver la liberté de mouvement des travailleurs mais aussi parce que Londres était jusqu’ici le meilleur rempart contre les excès de Bruxelles, Viktor Orbán, soutenu en cela par Jaroslaw Kaczyński, a parlé des opportunités créées par la décision du peuple britannique.

« Je vais régulièrement à Bruxelles depuis 11 ans », a expliqué Orbán, « les élites européennes, les décideurs politiques, les personnes qui dirigent les médias s’imaginent que le développement de l’humanité passe par la liquidation de nos identités, qu’il n’est pas moderne d’être Polonais, Tchèque ou Hongrois, qu’il n’est pas moderne d’être chrétien. Une nouvelle identité est apparue à la place, celle d’Européen. On a voulu presser les choses. Et que nous dit le Brexit ? Les Britanniques ont dit « non ». Ils ont voulu rester Britanniques. […] L’identité européenne n’existe pas, il y a des Polonais et des Hongrois. […] La crise renforce notre argumentation. Tous ces phénomènes observés aujourd’hui en Europe montrent qu’une contre-révolution culturelle est possible. Nous, en Europe centrale, nous pouvons initier cette renaissance. »

 

Source : ndf