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jeudi, 24 mars 2016

Retards, annulations et grosse pagaille après l'évacuation de l'aéroport de Toulouse-Blagnac

Publié par Guy Jovelin le 24 mars 2016

Après les deux heures de fermeture de l'aéroport de Toulouse mercredi matin en raison d'une dégradation et d'un colis suspect, le trafic a repris dans la plus grande pagaille pour des milliers de voyageurs. 

 
Des milliers de passagers ont été bloqués après l'évacuation © S. Compan / France 3

© S. Compan / France 3 Des milliers de passagers ont été bloqués après l'évacuation

 
Des vols fortement retardés, certains carrément annulés et des passagers qui perdent patience. L'évacuation pour raison de sécurité de l'aéroport de Toulouse-Blagnacmercredi matin vers 6h50 après la découverte d'un colis suspect a fortement perturbé le trafic aérien. 

Les agents de l'aéroport ont découvert une "dégradation côté pistes" selon les termes de la préfecture et un colis suspect. 

Tous les vols ayant été bloqués au sol, les retards étaient énormes. L'aérogare a été rouverte vers 8h15, mais les 2h30 de fermeture ont eu de grosses conséquences sur le trafic.
Concernant Air France, plusieurs navettes Toulouse-Paris ont été annulées,notamment celles de 8h10, 9h30 et 10h00 en raison de l'annulation des rotations du matin entre Orly et Toulouse.

Tous les autres vols ont accusé du retard en cascade. Après la réouverture de l'aérogare, les passagers, dont certains avaient été évacués des avions où ils avaient déjà pris place, se sont précipités vers les guichets des compagnies et les salles d'embarquement, sans garantie de pouvoir reprendre un avion.
De longues files d'attente aux postes de sécurité © S. Compan / France 3

© S. Compan / France 3 De longues files d'attente aux postes de sécurité

Cette "crise" a donc été consécutive à une dégradation côté piste à la découverte d'un colis suspect dans l'aérogare. Une découverte qui intervient 24 heures après le double attentat de Bruxelles, dont un dans l'aérogare de la capitale bruxelloise. Les mesures de sécurité ont été renforcées à l'aéroport de Toulouse-Blagnac et l'alerte de ce matin montre à la fois que le travail des forces de sécurité est efficace mais aussi que la moindre alerte a d'importantes conséquences. 
 

dimanche, 13 mars 2016

Blagnac : un passager au profil inquiétant monte dans l'avion armé d'un couteau !

Publié par Guy Jovelin le 13 mars 2016 

Le passager a été débarqué une première fois avant de l'être définitivement./Photo D.R
Le passager a été débarqué une première fois avant de l'être définitivement./Photo D.R

On ne sait toujours pas qu'elles étaient les intentions de ce passager anglais qui a réussi, vendredi soir, à l'aéroport de Blagnac, à embarquer avec un couteau à bord du vol Easyjet à destination de Bristol en Angleterre. Selon nos informations, cette arme blanche, de type Papillon, était dotée d'une lame longue de 6 à 7 cm. Les passagers ne sont pas près d'oublier ce vol, déjà commencé de manière peu rassurante. «Lorsque nous sommes montés dans l'avion, relate une passagère encore étonnée, on nous a expliqué que durant le vol l'un des moteurs ferait du bruit à cause d'un problème technique mais qu'il ne fallait pas nous inquiéter». Et, les choses n'ont pas tardé à se corser.

Sur le coup de 20 h 45, alors que l'avion devait décoller à 20 h 30, des agents de la police aux frontières font subitement irruption dans l'aéronef pour contrôler un passager d'une cinquantaine d'années qui avait pris place à l'avant de la cabine. «C'est là qu'ils ont trouvé le couteau dans son bagage à main, poursuit la voyageuse. Il a été invité à descendre de l'avion, ce qu'il a calmement accepté de faire, et nous sommes restés de longues minutes à attendre». Une demi-heure plus tard, les services de sécurité l'ont fait remonter à bord. «Comme la plupart des passagers, ajoute cette Tarnaise qui vit à Bristol, je me suis dit qu'on n'avait donc rien à lui reprocher, qu'il n'avait donc pas le profil de quelqu'un de dangereux, de suspect».

«Un problème de sécurité majeur», pour le commandant de bord

Comment les policiers ont-ils été informés de la présence de cette arme blanche dans sa valise ? Quelles étaient les intentions de ce passager ? Hier, la police, que la Dépêche du Midi a sollicitée, n'a pas souhaité s'exprimer «pour l'instant». Alors que tout le monde à bord pensait que l'avion allait pouvoir enfin partir, le chef de cabine a annoncé que le créneau horaire «étant dépassé» il fallait encore attendre quelques minutes avant de décoller.

«Peu après, relate un autre passager, une dame est allée voir l'hôtesse pour lui faire part que l'homme qui avait été débarqué quelques instants plus tôt avait tenu des propos très inquiétants dans l'aérogare». Selon cette femme, mais aussi une autre personne, il aurait dit «pouvoir faire tomber l'avion s'il le voulait». La police est alors de nouveau intervenue pour faire descendre définitivement ce «drôle» de passager.

Alors que l'inquiétude gagnait les voyageurs qui, jusque-là, avaient fait preuve d'un sang-froid remarquable, le commandant de bord a déclaré en anglais et depuis son cockpit, qu'«un problème de sécurité majeur venait de se produire et qu'un passager armé d'un couteau doté d'une lame de 6 à 7 cm avait dû être débarqué». C'est avec deux heures de retard que l'avion a finalement atterri en Angleterre. «Pour pas mal d'entre nous, ce fut un vol très angoissant» regrettent plusieurs usagers de la compagnie. Une enquête aurait été ouverte pour déterminer les raisons de ce dysfonctionnement sécuritaire et cerner la personnalité de ce passager au profil pour le moins trouble.


A Nantes, il transportait un arsenal

Il y a quatre jours, à l'aéroport de Nantes, un ancien militaire français radicalisé a pris l'avion pour Fes (Maroc) avec un véritable arsenal dans son bagage placé en soute. Au Maroc, la police a découvert : une machette, quatre couteaux, deux canifs, une matraque rétractable, une cagoule noire et plus étonnant encore… une bonbonne de gaz. A priori, rien d'illégal selon la préfecture de Loire-Atlantique, qui affirme que les détecteurs électroniques de bagages en soute ont bien fonctionné au départ. De quoi, malgré tout, quand même s'inquiéter.