Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 01 octobre 2018

Accident mortel à Villetaneuse (93) : les victimes ont été volées avant l’arrivée des secours

Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2018

Par  le 30/09/2018

 

Des témoins qui prennent des photos des victimes, au lieu d’appeler les secours, des sacs dérobés… « C’est complètement abject », se désole une source proche de l’affaire. L’enquête ouverte ce week-end suite à l’accident mortel dans une violente collision, laisse présager d’autres poursuites.

La collision s’est produite à Villetaneuse. Le motard aurait heurté la Golf alors qu’elle effectuait un demi-tour. La jeune femme, âgée de 27 ans, s’est retrouvée éjectée, ses vêtements déchirés. Son compagnon s’est retrouvé à un autre endroit, gisant au sol mais toujours vivant, a rapporté le conducteur de la voiture aux forces de l’ordre.

Les policiers sont intervenus les premiers, mais ont rapporté une intervention rendue compliquée un groupe plutôt hostile – dont au moins un des membres était alcoolisé – massé autour des victimes. Les fonctionnaires sont repartis sans arrêter personne, ni faire de constatations.

Le chauffeur de la voiture a signalé avoir été menacé et découvert le vol d’un casque et d’une meuleuse qui se trouvaient dans son véhicule. Ce ne sont pas les seuls objets volés sur les lieux. Les sacs du motard et de sa compagne ont disparu. Des témoins ont été décrits en train de prendre des photos et des selfies avec les victimes au sol, dont les vêtements étaient déchirés.

L’intervention des sapeurs-pompiers n’a pas permis de maintenir le motard en vie. Il a succombé à ses blessures vers 4 h 30. Sa compagne, blessée aux jambes, était toujours hospitalisée ce dimanche et n’a pas été interrogée.

(…) Le Parisien via fdesouche

lundi, 06 mars 2017

L’hypothèse terroriste contre l’usine AZF trop vite écartée  : « À Paris, ils veulent que ce soit un accident, eh bien ils auront un accident. »

Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2017

Par le 04/03/2017

La cour d’appel de Paris est longuement revenue cette semaine sur la piste terroriste, écartée dès le début de l’enquête. Beaucoup trop vite, selon l’ancien juge Jean-Louis Bruguière

azf-apres-la-catastrophe
Le 24 septembre 2001, trois jours après l’explosion de l’usine AZF, le site ouvert à tous les vents n’est que chaos. Dans l’enceinte dévastée, les pompiers parent au plus pressé. Aucun prélèvement n’a été encore effectué à l’intérieur et aux alentours du cratère. Le procureur Michel Bréard affiche pourtant ses certitudes. « C’est un accident probable à 99 %. » Une semaine plus tard, le spécialiste des explosifs, Daniel Van Schendel, appelé à coordonner le travail des experts, lui emboîte le pas. Il écarte catégoriquement la possibilité d’un acte intentionnel bien qu’il ne dispose d’aucun élément lui permettant de l’affirmer.

Fortement contestée, la thèse finalement retenue d’un mélange malencontreux entre des nitrates et des résidus chlorés dans le hangar 221 n’émergera que quelques semaines plus tard. Alors que la tragédie du 11 septembre est dans toutes les têtes, le décor est planté.
« On était dans le déni absolu. On n’a pas voulu envisager qu’il puisse s’agir d’un attentat », soutient le commandant Alain Cohen, membre à l’époque de l’état-major du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse. Cet officier retraité entend encore tonner son supérieur, Marcel Dumas : « À Paris, ils veulent que ce soit un accident, eh bien ils auront un accident. » Des propos démentis par l’intéressé mais que confirment d’autres…

(…) Sud Ouest

 

fdesouche