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vendredi, 05 juin 2015

Affaire Jeanne : le trésorier du FN inquiété

Affaire Jeanne : le trésorier du FN inquiété

Trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just a été placé sous le statut de témoin assisté dans cette affaire d'escroquerie au détriment de l'Etat.

 

Il se passe toujours quelque chose dans l'affaire Jeanne – du nom de ce microparti lié au Front national et soupçonné d'escroquerie au détriment de l'Etat. Fin mai, Jean-François Jalkh, l'un des vice-présidents du FN, avait rejoint la cohorte des personnes physiques et morales mises en examen par les juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi. Ce mercredi, c'est le trésorier frontiste Wallerand de Saint-Just qui a été placé sous le statut de témoin assisté, rapporte Mediapart. Ex-avocat du Front national, Wallerand de Saint-Just était directeur de campagne adjoint pour les élections législatives de 2012, l'un des scrutins visés par l'enquête. Il était notamment chargé du financement, des prêts aux candidats ainsi que des kits de campagne. Soit le cœur de l'affaire Jeanne.

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Créé en 2010, Jeanne est un microparti à vocation exclusivement financière, dirigé par des proches de Marine Le Pen. Lors de plusieurs scrutins, et notamment en 2012, il a proposé aux candidats frontistes des prêts leur permettant d’acheter des kits électoraux. Conçus par Riwal, ces kits contenaient tout le matériel nécessaire pour mener campagne, des affiches aux bulletins de vote en passant par un site internet. Les candidats ayant atteint un seuil de voix suffisant pouvaient ensuite se faire rembourser sur fonds publics les frais engagés. Or, la justice envisage que ces kits, facturés plus de 16 000 euros lors des législatives, aient pu être vendus très au-dessus de leur valeur réel.

Leur remboursement par l'Etat aurait alors donné lieu à un enrichissement illégitime de Jeanne et de Riwal au détriment de l'Etat. D'autant plus les candidats investis par le FN pour les législatives de 2012 étaient, selon un document interne consulté par Libération, obligés (...)

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