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lundi, 24 septembre 2018

Macron ou la chute de l’astre noir

Publié par Guy Jovelin le 24 septembre 2017

Rédigé par notre équipe le 24 septembre 2018. 

Ce qui monte dans le ciel finit toujours pas s’écraser. Macron l’apprend aujourd’hui à ses dépens. La baudruche bourrée d’hélium n’aura pas résisté un an. Après avoir fait quelques sales tours aux Français, l’entreprise de destruction macronienne est en phase de crash. La descente non maîtrisée (dans les sondages) est aussi spectaculaire que légitime. Ils ne sont plus que 29 % à se déclarer satisfaits de l’action du chef de l’Etat. Une poignée d’irréductibles qui n’a pas dû suivre l’actualité depuis longtemps ni vérifié son compte en banque.

Les temps sont durs en Macronie. Le dernier sondage Ifop vient confirmer cette impression. Les chiffres sont très mauvais, mais pas autant que ceux des principaux indicateurs économiques dont est en charge le président Macron. Arrivé au pouvoir avec toute une batterie de mesures libérales et un sac bourré d’idéologie à la place du cerveau, Macron n’a plus grand chose à espérer et se hollandise chaque jour un peu plus. Après avoir tapé sauvagement sur les retraités, il tente maladroitement des les cajoler. Macron est prêt à tout pour sauver sa tête, mais les Français n’y croient plus.

Se goinfrer avant le crash

A vrai dire ils sont encore 29 % à y croire. C’est énorme au regard de l’échec patent du président. Ce dernier avait (comme tous ses successeurs) demandé du temps pour que ses soi-disant bonnes réformes puissent profiter au plus grand nombre. Les Français auront bon attendre deux, trois ou cinq ans, rien ne changera pour le mieux. Prendre l’argent dans la poche des anciens et des étudiants sans sous pour mieux le redonner aux très riches n’a jamais bénéficié à l’ensemble de la société. 71 % des Français ont déjà compris que la France allait tout droit dans le mur avec Macron. C’est la moindre des choses, mais le pouvoir est toujours là. Peureux, certes, mais toujours présent avec toutes les cartes en main au niveau institutionnel pour continuer à délivrer son poison mortel.

Aujourd’hui, Macron ne tient encore debout que par l’absence de grandes mobilisations populaires. Les motifs de mécontentement sont multiples, mais aucune agrégation n’est possible. L’électorat de droite ne descend que très rarement dans la rue et attend passivement la GPA tandis que la gauche peine à se mobiliser pour un Mélenchon qui a montré son rôle malsain au sein des jeux du cirque qu’est la politique française. Un trotskiste n’a jamais vraiment défendu un salarié et vu qu’il n’y a pas d’immigration selon Mélenchon, la France n’a aucun problème à régler.

La Macronie est donc ébranlée, en pleine phase descendante, mais toujours active. Ainsi, la nouvelle nomination hallucinante à l’ambassade de France à Londres prouve que la République des copains et des coquins est plus active que jamais. Il faut placer les amis et les amis des amis avant que le système ne soit complètement bloqué. Qui pour débloquer tout ça ? Même François Hollande se pose la question. En visite à Tulle histoire de faire croire qu’il s’intéresse au sort de la France profonde, le mentor de Macron s’est interrogé : « Si ce pouvoir-là échoue et c’est possible, à la fois par les décisions qu’il prend, injustes, par des comportements excessifs, ou par l’absence de résultats. Mais qui? Qui sera là pour le rendez-vous démocratique? ». Une question qui n’est pas anodine. Hollande a déjà sa réponse…

Mais dans une société saine et démocratique, celui qui a tant échoué et qui a fait la courte-échelle a encore plus dangereux que lui n’a pas sa place dans le débat. Il doit se couvrir de honte pour cesser d’exister et ne plus polluer. Malheureusement, les Hollande et Macron sont fait d’un métal inoxydable. Quand Macron aura été dégagé, sa copie plus moderne ou féminine reprendra le flambeau. Macron, lui fera du Hollande, c’est-à-dire qu’il se vengera de sa défaite électorale en planant comme un vautour sur la politique française. Et quand il aura compris qu’il n’a plus d’avenir, il jettera une dernière fois les dés au niveau européen pour enterrer ce qui dépasse encore du corps France. Un destin noir à la Giscard d’Estaing pour cet astre lugubre derrière le sourire carnassier.

 

Source : 24heuresactu