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samedi, 25 avril 2015

LES BIDOCHON AUX AMÉRIQUES

 

LES BIDOCHON AUX AMÉRIQUES

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Cette semaine, des lambeaux du Vieux collés aux talons, Narine se payait la « Grosse Pomme » .

A l’invitation de l’obèse médiacrassie cosmopolite, notre informe « madone à pédés  »s’est donc rendue, toute frétillante, à la Nouvelle-York où l’attendait sa belle médaille en chocolat . On la voit d’ici, la bougresse, se goberger pendant que le daron fulmine à l’hosto, se bâfrer de petits fours (n’y pensez même pas !) et couiner de contentement tandis qu’elle barbote au fin fond du gogue oligarchique, flanquée de son épais vendeur de chauffe-eau avec lequel, n’en doutons pas, elle n’aura pas oublié d’écluser à l’hôtel ce que le mini-bar avait de tord-boyaux à cracher, avant de se livrer à une bruyante séance de coït porcin dans le jacuzzi .

Sûr que ça lui a bien plu, à la parricide greluche, de traîner ses guêtres de traîtrise le long des tapis rouges, de laper l’huile à sa source, d’offrir aux flashes de la presse yankee son sourire de hyène constipée, entre deux selfies opiniâtrement arrachés à quelque putain lippue d’Hollywood, pendant que son gros Loulou dévalisait le buffet et que, de l’autre côté de l’océan, en Gaule occupée, le Menhir se maudissait de ne l’avoir pas noyée à la naissance !

«Je ne parle pas anglais, moi. Je suis française !»,

aurait fièrement lancé la dame-pipi endimanchée à la meute de journalopes présente qui, si cons puissent être les animaux en question, ne s’en est pas laissé conter, à la différence du troupeau degroupies narinistes qui, lui, a aussitôt mouillé sa culotte de joie .
Merde alors ! Camoufler son ignardise crasse de la sorte, voilà qui est rudement gonflé ! A défaut de jacter l’angliche, on maîtrise déjà l’art sinueux de la chutzpah ! Chapeau bas ! Combien de crétins, ici, ont salué cette ânerie, très sincèrement prise pour une manifestation de défiance vis à vis de l’impérialisme ricain, loué leur néo-Jeanne d’Arc pour sa témérité, oubliant dans l’instant que Narine s’était précisément tapé huit heures d’avion et cinq de ravalement de façade pour le plaisir de lécher les orteils du gratin apatride ! Ha !

Quelle misère que de voir ce parti, porté par vents et marées, des décennies durant, par une légion de cadres solides, de vaillants militants – prêts à tout perdre, à se faire quotidiennement cracher dessus, universellement conchier et régulièrement péter la gueule -, tomber aux mains d’une bande de serpillères vendues jusqu’à l’os et n’ayant pour seul horizon la sale gamelle de l’Ennemi …

Aucun doute possible, le FN est bel et bien «dédiabolisé» . La preuve : il récure les chiottes de Pandémonium avec la langue .