Sur les photos de la promotion Voltaire de l’École nationale d’administration (1978-1980), on reconnaît the great petit heroe de l’épopée fantastique au pays des libellules François Hollande dit «le Nain», ainsi que sa première Blanche-Neige Ségolène Royal, puis viennent les sulfureuses Sylvie Hubac et autres Claire Bazy-Malaurie. Parmi les quarante notables, citons dans tous le compartiments de la polilitique et de l’économie : Michel Sapin, Jean-Pierre Jouyet, Dominique de Villepin, Renaud Donnedieu de Vabres, Henri de Castries, Pierre Mongin, Loïc Armand, Pierre-René Lemas, Pierre-Yves Duwoye, dont les couleurs politiques se sont adaptées aux contingences de leur carrière ; quoi de plus naturel au pays des caméléons en fête ?
Il n’est donc pas exagéré de parler d’une confrérie d’intérêt, comme on évoque une tripotée de potes qui ont réussi ensemble. Mais qu’ont-ils réussi au fait, en dehors de nous planter royalement ? Si bien que de nombreux commentateurs de la vie politique s’interrogent sur l’opportunité de laisser l’endogamie énarchique pourrir les institutions de notre pays en voie de décomposition achevée. En effet, il n’est pas un secteur clé de la politique, de la haute administration, de la justice, du CAC 40, où on ne retrouve un de ces «Voltaire», qui partagent avec le fauteuil du même nom d’appartenir à une autre époque.
Les parcours dorés des uns font la descente aux enfers des autres, telle est la leçon des contes de Grimm transposés à la vie politique française par les artistes qui nous gouvernent.
Source : 24heuresactu.com