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mercredi, 11 mai 2016

Le Nain et ses Blanche-Neige

Publié par Guy Jovelin le 11 mai 2016

Rédigé par 4vinsDivers le 10 mai 2016.

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Après le roman des «trois Blanche-Neige de l’Élysée» dont aucune ne décrochera le titre de «première dame de France», ce sera «Hollande et les 40 voleurs», puisque 40 énarques de la fameuse promotion Voltaire se sont employés dans l’ombre à faciliter l’accession du Nain à l’Élysée. A un an du départ tant attendu, le moment est venu pour le président de passer à la caisse : il place les copains, juste retour énarchique du malheur des Français.

Sur les photos de la promotion Voltaire de l’École nationale d’administration (1978-1980), on reconnaît the great petit heroe de l’épopée fantastique au pays des libellules François Hollande dit «le Nain», ainsi que sa première Blanche-Neige Ségolène Royal, puis viennent les sulfureuses Sylvie Hubac et autres Claire Bazy-Malaurie. Parmi les quarante notables, citons dans tous le compartiments de la polilitique et de l’économie : ­Michel Sapin, Jean-Pierre Jouyet, Dominique de Villepin, Renaud Donnedieu de Vabres, Henri de ­Castries, Pierre Mongin, Loïc Armand, Pierre-René Lemas, Pierre-Yves Duwoye, dont les couleurs politiques se sont adaptées aux contingences de leur carrière ; quoi de plus naturel au pays des caméléons en fête ?

Il n’est donc pas exagéré de parler d’une confrérie d’intérêt, comme on évoque une tripotée de potes qui ont réussi ensemble. Mais qu’ont-ils réussi au fait, en dehors de nous planter royalement ? Si bien que de nombreux commentateurs de la vie politique s’interrogent sur l’opportunité de laisser l’endogamie énarchique pourrir les institutions de notre pays en voie de décomposition achevée. En effet, il n’est pas un secteur clé de la politique, de la haute administration, de la justice, du CAC 40, où on ne retrouve un de ces «Voltaire», qui partagent avec le fauteuil du même nom d’appartenir à une autre époque.

Les parcours dorés des uns font la descente aux enfers des autres, telle est la leçon des contes de Grimm transposés à la vie politique française par les artistes qui nous gouvernent.

 

Source : 24heuresactu.com