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vendredi, 10 octobre 2014

Quand les bouffons s'emparent du service public

Publié par Guy Jovelin

Hier soir la Twittosphère était en ébullition à cause d'une blague pas drôle du bouffon commercial auto-sacré Nicolas Bedos, qui avait soi-disant écrit un livre (rien que ça aurait dû mettre la puce à l'oreille des téléspectateurs : on doute qu'il soit capable d'écrire un livre), un livre donc, dans lequel il exposait ses amours avec Valérie Trierweiler, qui était alors locataire - imposée au contribuable - à l'Elysée puisque "en ménage" avec le président. On se tord de rire. Cette grosse farce à laquelle s'est prêtée la journaliste de service a quand même occupé 30 minutes d'une émission financée par nos impôts.

On aurait pu s'exclamer avec indignation que "la femme de César ne doit pas être soupçonnée", oui mais voilà. César étant ce qu'il est, et sa "femme" n'étant pas sa femme, César s'est mis dans le cas

  1. de voir sortir "Merci pour ce moment", qui n'a pas arrangé sa cote de popularité déjà au plus bas
  2. de voir le premier bouffon venu se payer sa tête avec la complicité de la télévision publique.

César ipse s'est paraît-il fendu d'un coup de fil à l'amuseur public ce matin, ce qui en dit long sur le sens de la dignité dudit César.

Et le CSA s'est emparé de l'affaire : on suppose que Bedos va juste se prendre un très léger coup de règle sur les doigts, le CSA réservant sa capacité d'indignation à "Dear future Mum". Puisqu'on est dans un registre romain, il nous reste juste à soupirer "ô tempora, ô mores" ... et à envisager très sérieusement de refuser de payer la redevance audiovisuelle.

Marie Bethanie

Source : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html