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samedi, 03 février 2018

Cinéma : Guy Bedos n’aura pas du mal à se mettre « dans la peau d’un Algérien »

Publié par Guy Jovelin le 03 féfrier 2018

Par  le 02/02/2018

 

Guy Bedos, l’acteur et humoriste né à Alger, jouera bientôt le rôle d’un Algérien dans le film « Une lettre pour Ambre » qui raconte l’histoire de la guerre de libération nationale en prônant la réconciliation des mémoires entre l’Algérie et la France. En visite à Alger, il s’est confié au quotidien El Watan.

Emmanuel Macron me déçoit par sa politique migratoire car la France se doit d’être plus accueillante et tolérante avec les migrants, ces pauvres gens qui fuient la guerre et la misère.

Vous avez passé récemment quelques jours à Alger. Comment étiez-vous accueilli par votre public algérois et les Algériens d’une manière générale ?

Comme à chacune de mes visites en Algérie, tout le monde me disait : «Bonjour mon frère, bienvenue chez vous» ! Dans la rue, les gens m’arrêtent pour prendre des photos ou juste pour m’embrasser. J’aime l’Algérie et le peuple algérien. Ils me le rendent bien. Je l’ai tout le temps dit : l’Algérie, c’est mon pays. A la veille de l’élection présidentielle française de 2017, j’ai dit que «si le Front national passe, je me réfugie en Algérie». Je vous assure que je ne plaisantais pas. […]

Je me suis baladé en ville et j’ai pris part, à ma manière, aux festivités. Toute la rue Didouche Mourad était en fête. On a discuté, mangé, chanté et dansé avec la population. J’ai découvert davantage de choses sur le patrimoine culturel et historique de mon pays de cœur. Je trouve ça bien que l’Algérie avance, s’ouvre et se réconcilie avec son histoire plurielle. […]

Vous allez être très prochainement à l’affiche d’un film sur la guerre d’Algérie dans lequel vous allez interpréter le rôle d’un Algérien. Que pouvez-vous nous dire sur ce projet ?

Je suis très heureux de pouvoir enfin être un Algérien à part entière, le temps de ce film, et j’en suis fier. Mais je tiens quand même à m’excuser auprès des acteurs algériens, très talentueux, et regrette de prendre ainsi la place de l’un d’entre eux qui pourrait jouer aussi bien ce rôle. Ceci dit, je n’aurais pas du mal à me mettre dans la peau d’un Algérien car j’ai toujours gardé au fond de moi une part importante de mon algérianité. 
[…]

El Watan via fdesouche

vendredi, 10 octobre 2014

Quand les bouffons s'emparent du service public

Publié par Guy Jovelin

Hier soir la Twittosphère était en ébullition à cause d'une blague pas drôle du bouffon commercial auto-sacré Nicolas Bedos, qui avait soi-disant écrit un livre (rien que ça aurait dû mettre la puce à l'oreille des téléspectateurs : on doute qu'il soit capable d'écrire un livre), un livre donc, dans lequel il exposait ses amours avec Valérie Trierweiler, qui était alors locataire - imposée au contribuable - à l'Elysée puisque "en ménage" avec le président. On se tord de rire. Cette grosse farce à laquelle s'est prêtée la journaliste de service a quand même occupé 30 minutes d'une émission financée par nos impôts.

On aurait pu s'exclamer avec indignation que "la femme de César ne doit pas être soupçonnée", oui mais voilà. César étant ce qu'il est, et sa "femme" n'étant pas sa femme, César s'est mis dans le cas

  1. de voir sortir "Merci pour ce moment", qui n'a pas arrangé sa cote de popularité déjà au plus bas
  2. de voir le premier bouffon venu se payer sa tête avec la complicité de la télévision publique.

César ipse s'est paraît-il fendu d'un coup de fil à l'amuseur public ce matin, ce qui en dit long sur le sens de la dignité dudit César.

Et le CSA s'est emparé de l'affaire : on suppose que Bedos va juste se prendre un très léger coup de règle sur les doigts, le CSA réservant sa capacité d'indignation à "Dear future Mum". Puisqu'on est dans un registre romain, il nous reste juste à soupirer "ô tempora, ô mores" ... et à envisager très sérieusement de refuser de payer la redevance audiovisuelle.

Marie Bethanie

Source : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html