vendredi, 16 décembre 2016
Le jour où Poutine a décidé de se venger
Publié par Guy Jovelin le 16 décembre 2016
Selon la CIA, Poutine a lui-même supervisé le piratage des mails du Parti démocrate américain. Il n'a jamais pardonné à Hillary Clinton ses ingérences.
Ce jour-là, la secrétaire d'État brise le protocole. Et conteste la régularité des élections législatives organisées deux jours plus tôt en Russie. « Nous avons de sérieuses préoccupations sur la tenue de ces élections, dit-elle. Les partis indépendants ont reçu l'interdiction de s'enregistrer et les premiers rapports indiquent des tentatives de bourrages d'urnes et des manipulations de listes de votants. » Dans l'assistance, Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, serre les dents. Hillary Clinton poursuit et pointe le harcèlement des observateurs et le piratage des sites des ONG. Le tout orchestré par les autorités russes. À Moscou, Poutine fulmine. Des milliers de personnes battent déjà le pavé pour protester contre les fraudes et la colère monte. Ils seront bientôt 130 000 dans les rues de la capitale. Du jamais-vu depuis l'arrivée de Poutine au pouvoir. Au siège de l'Otan à Bruxelles, Clinton enfonce à nouveau le clou : « Les États-Unis soutiennent les droits du peuple russe », lance-t-elle.
Après plusieurs jours de silence, Poutine contre-attaque et accuse Clinton d'avoir « donné le signal de départ » de la contestation. « Nous comprenons tous qu'une partie des organisateurs agit selon un scénario connu », dit-il.
Dès lors, la rupture entre l'ancien officier du KGB et la future candidate à la présidence américaine est totale. Au lendemain de l'annexion de la Crimée par Moscou en février 2014, Hillary Clinton lance une nouvelle charge. « Si cela vous semble familier, c'est parce qu'Hitler l'a fait dans les années 30. » Poutine encaisse et lui répond deux mois plus tard. À sa façon. « Il est préférable de ne pas débattre avec les femmes, lâche-t-il. Pour une femme, cependant, la faiblesse n'est pas tellement un défaut. »
En janvier 2013, avant de quitter son poste de secrétaire d'État, Hillary Clinton avait prodigué par écrit ses conseils à Barack Obama. Et elle l'avertissait : « Force et détermination sont le seul langage que comprend Poutine. » Elle en aura fait les frais…
Source : lepoint
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mardi, 06 septembre 2016
L’ARGENT ROI FAISEUR DE PRESIDENT AUX USA
Publié par Guy Jovelin le 06 août 2016
lundi 5 septembre 2016, par
Si dans les intentions de votes l’écart qui sépare les deux candidats à la Maison Blanche se réduit chaque jour un peu plus en faveur du candidat républicain Donald Trump, celui-ci ne risque pas de rattraper son adversaire démocrate , pour ce qui est du financement de sa campagne. Si en effet le moment venu les circonstances devaient empêcher Hillary Clinton de s’installer derrière un certain bureau ovale bien connu de Bill, son mari l’ex président des USA, ce ne sera pas faute d’avoir obtenu de ses soutiens tout l’argent qu’il fallait pour y arriver. D’après le New York Times, 50 Millions de USD ont été récoltés en deux semaines auprès de donateurs au cours de 22 évènements organisés pour le financement de sa campagne. Soit 150000 dollars de dons par heure se sont amusés à chiffrer les journalistes. Des donateurs souvent dans l’attente de retour sur investissement,, tant la démocratie à l’américaine se distingue par le rôle qu’y jouent les lobbies et dans lequel la confusion des genres a de tout temps été monnaie courante. N’a-t-elle pas ainsi promis à l’un de ses donateurs les plus généreux, l’israélo américain Haim Saban, qui lui-même se flattait de donner autant d’argent qu’il fallait pour assurer l’élection d’Hillary, de renforcer dans tous les domaines le soutien de son pays à Israël et de poursuivre une politique rigoureuse contre les ennemis d’Israël au Proche Orient, notamment le régime d’Assad et l’Iran ? Toujours en matière de politique étrangère, la bien nommée « Reine du Chaos »(1), ne risque pas non plus en cas d’élection de décevoir le complexe militaro industriel qui lui accorde son soutien. Sa soif de pouvoir et la vision prophétique de son pays qui l’anime sont parfaitement en phase avec le rôle de « nation indispensable » que les partisans de l’hégémonie américaine dans le monde ont assigné à leur pays, notamment en Europe par OTAN interposé. Une seule chose reste à souhaiter : que cette débauche de dollars ne serve pas au bout du compte à conduire le monde au désastre, autrement dit que la candidate de Wall Street, des banques et des néolibéraux partisans de l’hégémonie mondial sous couvert des droits de l’homme, soit renvoyée dans son foyer par les électeurs américains.
(1). Surnom par lequel l’écrivain américain Diana Johnson affuble la candidate à la Maison Blanche en titrant son ouvrage « Hillary Clinton. La Reine du Chaos ». Paru aux Editions Delga.
Source : national-hebdo
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