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mardi, 25 septembre 2018

Quand l’armée commande des armes à l’étranger plutôt qu’en France

Publié par Guy Jovelin le 25 septembre 2018

Par  le 24/09/2018
 

L’Europe plutôt que le « Made in France ». C’est le choix qu’a fait la Direction générale de l’armement (DGA) en décidant de remplacer le Famas par une arme allemande, le HK416 F. Plus récemment le Service de l’achat, de l’équipement et de la logistique de la sécurité Intérieure (SAELSI), a retenu l’Irlandais Cooneen Protection pour produire des gilets pare-balles, au nez et à la barbe de PME françaises.

Aujourd’hui, l’opportunité de candidater à un nouvel appel d’offres, qui doit permettre d’équiper les soldats français de 2 600 fusils de précision semi-automatiques sur quatre ans, se présente… Et Guillaume Verney-Carron, PDG de la société Verney-Carron (90 salariés, 15 millions d’euros de chiffre d’affaires) à Saint-Étienne (Loire), fleuron de l’armurerie française, ne veut pas passer à côté.

Mais il s’interroge sur les intentions de la DGA à l’égard des PME françaises. « Mon projet est de faire en sorte qu’il y ait un peu de Made in France entre les mains de nos soldats. Nous avons développé spécifiquement une arme pour ce marché, le VCD10, qui a été testée par les forces et corps de l’armée française, et a présenté des résultats satisfaisants.» […]

news.yahoo. via fdesouche