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jeudi, 20 septembre 2018

Torture en Algérie et discours moralisateurs

Publié par Guy Jovelin le 20 septembre 2018

 
POSTÉ LE 18 SEPTEMBRE , 2018

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M. Macron vient de trouver une nouvelle occasion de fustiger son propre pays.

Qu’avait-il besoin, sinon pour sa « com » et pour tenter de séduire la gauche, de ressortir cette affaire Audin vieille de plus de 60 ans ?

M. Audin fut un soutien actif de la rébellion FLN, donc un traître comme il y en eut trop, hélas – dont beaucoup, il faut le dire, ont retrouvé plus tard une vie normale, quand, par hasard, leurs hauts faits d’armes contre nous n’étaient pas encensés par tout ce qui était politiquement correct. La république n’est vraiment pas rancunière !

En regard, je pense aux nombreuses victimes des abominations perpétrées par le FLN et ses complices, avant et après 1962.

Il y a, dans l’islam, une culture du massacre et ce qui se passe maintenant dans tant d’endroits dans le monde (et d’abord chez nous) est la prolongation de cette guerre sans foi ni loi qui nous fut faite alors.

Les méthodes sont les mêmes.

M. Macron va-t-il aussi aller rendre visite aux survivants des familles de soldats français disparus aux mains du FLN, des pieds noirs massacrés, des harkis exterminés par dizaines de milliers sous nos yeux ?

Certainement pas, car ce n’est pas électoralement rentable.

Il ne va pas non plus demander le même mea culpa au gouvernement algérien, auprès de qui il dénonçait, il y a peu, la barbarie du colonisateur français.

Rappelons que c’est un gouvernement socialiste qui a donné l’ordre à l’armée française de débarrasser Alger du terrorisme quotidien qui l’ensanglantait, car la police n’en avait plus les moyens. Ce fut fait.

En guerre, certaines règles du temps de paix n’ont temporairement plus cours. Surtout quand on affronte un ennemi dont la foi commande la barbarie.

Certes, les moyens de se défendre contre la barbarie pouvaient ne pas être « orthodoxes ». Et, bien sûr, comme dans toute situation de guerre, compte tenu des circonstances, la limite entre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas est floue et subjective.

À ceux que cette idée hérisse, je pose une question : vous avez entre les mains un bandit dont vous savez qu’il détient des informations qui peuvent éviter un carnage d’innocents. Il est muet, sauf pour réclamer un avocat. Que faites-vous ?

Ah ! Que les discours moralisateurs sont aisés, 50 ans après, depuis un fauteuil parisien, avec un verre à la main !

 

Source : les4verites