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jeudi, 27 février 2014

Municipales de Toulouse : quelle stratégie pour le FN ?

Publié par Guy Jovelin

Franck.jpegIl est un constat que chaque Toulousaine et Toulousain peuvent faire : c’est le manque d’intérêt pour l’élection municipale de Toulouse, alors que celle-ci doit constituer un élément majeur, puisqu’elle concerne la politique menée au niveau communal.

Nous constatons que les forces en présence UMP-PS-FN-EELV- Front de Gauche effectuent  une campagne morne, sans accroches, sans débats et loin des préoccupations quotidiennes des Toulousaines et Toulousains.

Rien n’est médiatisé ou si peu ; ce ne sont pas les distributions de tracts et affichettes qui pourront pallier une certaine défection. Dès lors, nous pouvons comprendre le désintérêt croissant de nos concitoyens. Pourquoi écouter des candidats qui au final s’intéressent du bout des lèvres aux doléances de leurs possibles électrices et électeurs ?

Hormis ce constat navrant, penchons-nous sur la stratégie du Front National.

Il développe sa politique sur cette tactique : « j’attrape tout pourvu que j’y arrive ! »

Pendant longtemps le F N a fustigé ce que l’on appelle l’UMPS, rejetant aussi les partis du système.

Il semble que ce temps soit révolu, la normalisation est en marche. La politique de « dédiabolisation » a un effet destructeur.

Le Front National est à l’agonie, ses fondamentaux enterrés, dès lors « l’aliotisme » fait des ravages secondé par un « philippotisme » exacerbé.

Ne vous méprenez pas, la main est tendue vers l’UMP, l’alliance est consommée.

A défaut de rassembler le camp national, le F N new-look « aliotisé », « philippotisé » donne des gages de plus en plus sûrs au système.

Les traîtres et félons sont ceux qui ont jeté en pâture l’idéal national, populaire et social. Pour preuve la seule notion de nationalisme et son évocation leur provoque des nausées.

Il est loin le temps où le F N n’avait pas peur d’avancer en étant fort et en ne reculant devant rien.

De gesticulations en pantalonnades, il devient un parti qui s’accommode d’éléments mous, transfuges de la Franc-maçonnerie, de la gauche en mal de sensations fortes.

Le Front National n’est plus qu’un conglomérat d’éléments carriéristes ; sans colonne vertébrale réelle, sans idéologie.

Aujourd’hui notre peuple souffre, il convient de lui indiquer la voie à suivre, ce chemin doit être clair, défions-nous des enchanteurs en tous genres.

IL EN VA DE NOTRE AVENIR !

Franck Pech

Responsable de la communication PDF 31