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vendredi, 11 avril 2014

La déroute FN aux municipales de Haute-Garonne

Publié par Guy Jovelin

Photo identité .jpgLe tsunami électoral annoncé n’a pas eu lieu ; sur les 20 communes  prévues par les responsables du FN31  trois étaient présentes aux élections et seules deux ont réussi sous les couleurs FNRBM.

Le gros point noir c’est Toulouse. La 4ème ville de France est passée à côté du rendez-vous.

Comment se fait-il ? Les sympathisants frontistes se posent des questions et demandent des comptes.

Cela vient d’une grave erreur de communication du secrétaire départemental Julien Léonardelli commise médiatiquement quand il dit le 11 décembre 2013 dans « Le Journal toulousain » entre autres, je le cite : « Si M. Moudenc veut discuter avec nous, il n’y a aucun problème. On se met autour de la table et on fait une fusion de listes… S’il veut remporter l’élection avec la force du Front National et du Rassemblement Bleu Marine, nous n’y voyons aucun inconvénient… »

Que penser de la réaction des électeurs toulousains prêts à apporter leurs voix au candidat Serge Laroze ?

Certains de ces électeurs ont une indigestion de l’UMPS. Et on leur impose au menu du 2ème tour une fusion avec un député UMP ! Quelle audace ! Quelle inconscience !

Ils se sont sentis « bernés et trahis »  par le FN et tout naturellement n’ont pas soutenu le candidat frontiste.

Cette « bourde » est révélatrice d'une part de l’amateurisme du responsable local et d'autre part du laxisme de Serge Laroze dans cette campagne municipale envers « les jeunes loups de la fédération FN 31 »

Le candidat Laroze aurait dû mener cette campagne avec plus de fermeté, prendre en charge en totalité la communication, ne pas laisser des incompétents agir à sa place (c'est lui le candidat!). Et surtout être sur le terrain : ce fut le FN fantôme !

Les voix perdues sont imputables en grande partie à M. Léonardelli ; il serait bien qu’il le reconnaisse en assumant cette défaite et en remettant sa démission.

Il n’a pas pu et su se hisser au même niveau que les départements voisins ; le Tarn a réussi à 100%, la capitale du Tarn et Garonne est au second tour, les Hautes-Pyrénées également.

C’est un bon cru a dit Marine Le Pen, moi je dis qu’en Haute-Garonne ce n’est pas un bon cru, mais une  « horrible piquette » !

Quant au 2ème tour de scrutin sur Toulouse, 80% des sympathisants FN ont soutenu Moudenc. A méditer!

 

Guy Jovelin

Délégué du Parti de la France 31

Ex secrétaire départemental FN adjoint de la Haute-Garonne

 

 

 

mardi, 25 mars 2014

Les résultats des listes municipales soutenues par le Parti de la France

 Nice : 3,69 %

Nîmes : 0,78 %

Asnières-sur-Seine : 3,92 %

Maltot : 3,85 %

Craon : 7,72 % (Matthieu Mautin élu au Conseil municipal)

Ronchamp : 14,61 % (2nd tour)

Valenciennes : 1,52 %

Vernon : 6,06 %

Ouzouer-sur-Trézée : 24,56 % (Alexandre Capy élu au Conseil municipal)

Vénissieux (liste Benedetti-Gabriac) : 11,49 % (2nd tour)

Le Parti de la France félicite tous les candidats de ces listes qui ont eu le courage de représenter le France française et d'offrir une véritable alternative lors de ces élections municipales.

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vendredi, 07 mars 2014

Municipales de Toulouse : polémique sur les mots croisés du candidat Front National

Publié par Guy Jovelin

 

laroze,mots croises,municipalesDisons le franchement, la campagne des municipales de Toulouse avait un côté morne, sans passions réelles.

Cette fois, elle a pris un tournant franchement risible et en même temps pathétique.

Les médias et quelques militants du FN 31 s’insurgent sur le candidat FN Serge Laroze, à cause d’un humour douteux qui ressortirait de ses fameux mots croisés créés par l’intéressé.

Il n’y a pas de quoi en faire un scandale ;sans vouloir être l‘avocat de Serge Laroze, force est de constater que le monde médiatique toulousain est en manque de « scoops » et de scandales pouvant alimenter la dite campagne des municipales.

Que reproche-t-on au candidat FN ? Des définitions inventées qui seraient en quelque sorte « limites » ? A y regarder de près ; ces définitions correspondent à la réalité actuelle de la commune de Toulouse.

Ceci étant, il existe une autre manière de faire de la politique, avec du sérieux, de la ténacité et surtout une présence sur le terrain. C’est là justement où le bât blesse au FN 31, les militants sont absents et se révèlent au grand jour comme improductifs à ce niveau.

Ce constat est grave mais bien réel, sans doute l’amateurisme a gagné du terrain dans la fédération du FN de la Haute-Garonne.

Alors à quoi bon incriminer Serge Laroze sur ses mots croisés et calembours ! L’heure est plus grave car certains militants lui reprochent d’être je cite : « borderline » !

La dédiabolisation opère sans cesse et il n’est pas sûr que le candidat frontiste, crédité de 6% d’intentions de vote lors d’un récent sondage (La Dépêche du Midi) s’en sorte avec les honneurs !

Ceci est une autre histoire !

Rendez-vous dans les urnes les 23 et 30 mars prochain et nous verrons si les calembours produiront l’effet escompté ; rien n’est moins sûr !

Franck Pech responsable communication PDF31

 

jeudi, 27 février 2014

Municipales de Toulouse : quelle stratégie pour le FN ?

Publié par Guy Jovelin

Franck.jpegIl est un constat que chaque Toulousaine et Toulousain peuvent faire : c’est le manque d’intérêt pour l’élection municipale de Toulouse, alors que celle-ci doit constituer un élément majeur, puisqu’elle concerne la politique menée au niveau communal.

Nous constatons que les forces en présence UMP-PS-FN-EELV- Front de Gauche effectuent  une campagne morne, sans accroches, sans débats et loin des préoccupations quotidiennes des Toulousaines et Toulousains.

Rien n’est médiatisé ou si peu ; ce ne sont pas les distributions de tracts et affichettes qui pourront pallier une certaine défection. Dès lors, nous pouvons comprendre le désintérêt croissant de nos concitoyens. Pourquoi écouter des candidats qui au final s’intéressent du bout des lèvres aux doléances de leurs possibles électrices et électeurs ?

Hormis ce constat navrant, penchons-nous sur la stratégie du Front National.

Il développe sa politique sur cette tactique : « j’attrape tout pourvu que j’y arrive ! »

Pendant longtemps le F N a fustigé ce que l’on appelle l’UMPS, rejetant aussi les partis du système.

Il semble que ce temps soit révolu, la normalisation est en marche. La politique de « dédiabolisation » a un effet destructeur.

Le Front National est à l’agonie, ses fondamentaux enterrés, dès lors « l’aliotisme » fait des ravages secondé par un « philippotisme » exacerbé.

Ne vous méprenez pas, la main est tendue vers l’UMP, l’alliance est consommée.

A défaut de rassembler le camp national, le F N new-look « aliotisé », « philippotisé » donne des gages de plus en plus sûrs au système.

Les traîtres et félons sont ceux qui ont jeté en pâture l’idéal national, populaire et social. Pour preuve la seule notion de nationalisme et son évocation leur provoque des nausées.

Il est loin le temps où le F N n’avait pas peur d’avancer en étant fort et en ne reculant devant rien.

De gesticulations en pantalonnades, il devient un parti qui s’accommode d’éléments mous, transfuges de la Franc-maçonnerie, de la gauche en mal de sensations fortes.

Le Front National n’est plus qu’un conglomérat d’éléments carriéristes ; sans colonne vertébrale réelle, sans idéologie.

Aujourd’hui notre peuple souffre, il convient de lui indiquer la voie à suivre, ce chemin doit être clair, défions-nous des enchanteurs en tous genres.

IL EN VA DE NOTRE AVENIR !

Franck Pech

Responsable de la communication PDF 31