jeudi, 14 juillet 2016
Les régions aux risques du fiscalisme
Publié par Guy Jovelin le 14 juillet 2016
Pendant des années, les bureaucrates qui nous gouvernent ont estimé logique de faire assurer le financement des collectivités locales à coup de dotations globales de fonctionnement (DGF) reversées par l’État central. En 2014, leur montant s’établissait à hauteur de 40,1 milliards d’euros. Créé en 1979, sous Giscard, ce système a été multiplié par deux lors de la réforme de la loi de finances pour 2004, sous Chirac.
D’une complication extrême, le dispositif comporte 12 types dotations différentes (4 pour les communes, 2 pour les établissements publics de coopération intercommunale “EPCI”, 4 pour les départements et 2 pour les régions) qui se décomposent à leur tour en plusieurs parts ou fractions.
L’introduction du principe de péréquation, par la réforme constitutionnelle de 2003 où l’article 72-2 dispose désormais que “la loi prévoit des dispositifs de péréquation destinés à favoriser l’égalité entre les collectivités territoriales” n’a pas simplifié le mécanisme tout en sanctuarisant son principe, auquel personne ne comprend rien. On reconnaît la porte du paradis des technocrates et de l’enfer du citoyen qui caractérisent le socialisme étatique.
Or, la paupérisation de l’économie, conséquence inéluctable de son étatisation, dans un pays où la dépense publique absorbe 57 % de la richesse, pourcentage en croissance constante, crée un besoin de financement important pour l’État central.
La tentation est grande de considérer la masse obscure de la DGF comme une réserve dans laquelle on peut puiser sans que le grand public s’en rende compte.
L’ont parfaitement réalisé, au contraire, depuis que cette politique de réduction de la DGF s’est mise en place, tous les responsables de collectivités locales et toutes les structures qui vivaient de subventions. L’aplatissement de la DGF impose des amoindrissements d’investissements et de largesses de la part des communes, des intercommunalités, des départements et des régions et cette situation interdit a fortiori les projets nouveaux.
Arrive là-dessus la réforme régionale de 2015, laquelle ne repose sur aucun principe sauf celui de réduire le nombre des régions.
Ah mais nous explique-t-on en passant à 11 régions au lieu de 22, on va nécessairement baisser les coûts administratifs et cela va “dans le bon sens”.
Expression totalement inappropriée, illusion intégrale.
La négociation entre Philippe Richert, président de l’Association des Régions Françaises et Manuel Valls qu’on ne présente plus en administre la démonstration. Il s’agissait en effet de “financer” le surcoût administratif résultant de la politique de l’État central présentée jusqu’ici comme génératrice d’économies.
Las on évalue à 800 millions le surcoût pour les régions engendrées par les lubies du pouvoir central.
Devinette : comment l’État central géré par la gauche et les exécutifs régionaux présidés par la droite vont-ils s’accorder pour résoudre cette question ?
Donnons ici un indice : comment le gouvernement de gauche et Valérie Pécresse présidente de droite de la région Ile-de-France se sont-ils accordés pour équilibrer les comptes du STIF déstabilisés par le Pass Navigo à tarif unique ?
Dans notre chronique précédente nous montrions qu’après avoir augmenté de 0,13 point en 2015 le versement transport, charge sociale des entreprises, on allait augmenter de 300 millions d’euros cette année charges et impôts en Ile de France.
La même convergence fiscaliste a été trouvée le 27 juin à Matignon entre les citoyens Richert et Valls : on va créer une taxe nouvelle, dite taxe spéciale d’équipement régional, dès 2017 à hauteur de 600 millions d’euros. “Nous tablons sur une croissance annuelle de 2 à 2,5 % de cette taxe”, se félicite avec gourmandise l’Association des Régions Françaises
Cette taxe sera perçue par l’État central et son produit sera réparti aux conseils régionaux selon des modalités pas encore arrêtées. Elle progressera selon une indexation décidée au niveau national ; les présidents de régions n’auront pas le pouvoir de moduler les taux d’imposition.
L’autonomie, la liberté et la responsabilité, ne sont donc, comme on peut le constater, pas pour demain.
Jean-Gilles Malliarakis anime le blog L’Insolent.
Source : www.ndf
Écrit par . dans Le Parti de la France | Tags : dgf, fiscalisme, régions, taxes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | Facebook | |
mercredi, 27 août 2014
« La France de 2014. L’insécurité généralisée ! »
Publié par Guy Jovelin
Nous sommes sans aucun doute à un tournant historique pour notre pays ; tant les bouleversements sociétaux et d’ordre économique s’enchaînent à un rythme infernal !
Effectivement, beaucoup de nos compatriotes sont confrontés à une insécurité galopante en Midi-Pyrénées comme dans le reste de la France, imputable à une population française d’origine étrangère, intégrée à la communauté de France, du fait de l’application du droit du sol.
Ces personnes affichent cependant une haine à peine déguisée pour le Français de souche.
Pour corroborer mon propos, penchons-nous sur la composition ethnique de nos prisons, ne serait-ce qu’un instant ; le constat parle de lui-même !
Or cet état de fait n’est pas rendu publique au nom du politiquement correct.
Nous voyons à quel niveau, ceux qui nous gouvernent en sont rendus !
Ils ne sont que des menteurs, des dissimulateurs assujettis à la bien-pensance.
Le voile sera déchiré tôt ou tard et leurs masques ne pourront se dérober à la vindicte publique !
Tolérance zéro, déchéance de la nationalité française, retour au droit du sang, sont les solutions aux maux qui rongent notre pays.
Appliquons-les avant qu’il ne soit trop tard !
Une volonté, un courage politique s’imposent, hélas ces vertus n’existent plus en France depuis bien longtemps.
En matière d’insécurité financière, le constat ne diffère guère, de plus en plus de Français sont confrontés non plus à des fins de mois difficiles, mais à des quinzaines de mois sans ressources !
A qui la faute ? L’étatisme abject, qui se caractérise par un fiscalisme accru, qui s’abat de manière inéluctable sur le monde du travail, nous parlons des classes moyennes et populaires, pour qui le tribut est exorbitant !
Ce qui n’exclut pas d’autres catégories (artisans, commerçants, professions libérales etc.)
Un État digne de ce nom devrait reconnaître la valeur travail.
Hélas le pouvoir considère les travailleurs comme des « vaches à lait », tout juste bons à contribuer par leurs sueurs au fonctionnement d’un État pharaonique, qui ordonne et qui exige mais qui ne donne jamais l’exemple !
La crise pour tous mais certainement pas pour eux !
De cette constatation nous en avons assez ; la France, ses Filles, ses Fils, n’a pas vocation à être une nation d’esclaves !
Il n’est que temps de le rappeler à nos gouvernants, tant ils se caractérisent par leurs incompétences et médiocrités.
Peuple de France, lève-toi avant qu’il ne soit trop tard.
Franck Pech
Chargée de communication Pdf 31
Écrit par . dans Communiqués du PDF 31 | Tags : fiscalisme, insécurité généralisée, vaches à lait | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer | Facebook | |