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jeudi, 20 décembre 2018

France, forces de l’ordre: «71 suicides» depuis le début de l’année

Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2018 

Depuis le début de l’année, « 71 suicides ont frappé les forces de l’ordre », a indiqué au FigaroFrédéric Carteron, président du collectif « José Tesan », un gendarme des Transports aériens qui s’était ôté la vie le 18 septembre dernier avec son arme de service sur son lieu de travail à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

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« Ce nombre pulvérise le sordide record de l’année 2017, lequel avait déjà atteint un niveau exceptionnel. Depuis 2017, 139 suicides de femmes et d’hommes qui nous protègent ont été recensés et… rien ne change », a-t-il déploré. Selon cet ancien magistrat, « le taux de suicide parmi les membres des forces de l’ordre est plus de trois fois supérieur à celui enregistré pour la population ».

Frédéric Carteron a expliqué qu’une commission d’enquête avait été créée par la commission de la Défense et des Forces armées de l’Assemblée nationale. Il y sera entendu le 17 janvier prochain.

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» Suicides chez les forces de l'ordre : la crainte d'une nouvelle année noire

 

Source : lesobservateurs

mercredi, 15 août 2018

Gironde : Recrudescence de violences contre les forces de l’ordre

Publié par Guy Jovelin le 15 août 2018

Par  le 15/08/2018

 

Entre janvier et juillet, 98 policiers ont été agressés, un chiffre équivalent à celui comptabilisé pour toute l’année 2017.

La Gironde, terre où il fait bon vivre… Derrière la carte postale, la réalité est plus sombre : en sept mois, de janvier à juillet de cette année, 98 policiers ont été agressés dans l’exercice de leurs fonctions, contre 120 sur l’ensemble de l’année 2017. Une forte hausse qui inquiète les autorités. Crachats, bousculades, passages à tabac : la panoplie des exactions est large. « Des comportements inadmissibles, malheureusement devenus récurrents, souvent sur fond d’alcool » déplore la directrice de cabinet du préfet de Gironde, Angélique Rocher-Bedjoudjou.

(…) Les faits s’étaient cette fois déroulés sur la plage de Lacanau en plein après-midi au début de la saison estivale. Une bande d’une quinzaine de jeunes, originaires de Talence dans la banlieue bordelaise, jouent au ballon sans tenir compte des plagistes. La mère d’un enfant touché par la balle est insultée lorsqu’elle leur demande de s’écarter.

Un policier nageur sauveteur CRS intervient, le ton monte. Les insultes fusent en faisant référence à la mort d’un jeune à Nantes, mortellement touché par un CRS quelques jours plus tôt au cours d’une interpellation. Le policier tente de ramener l’un des jeunes les plus virulents au poste de police en le saisissant par un bras, quand il est atteint par un coup de poing à la tempe. Il tombe et encaisse une pluie de coups au sol sous les yeux des estivants stupéfaits.

Seule l’arrivée de ses collègues met fin au lynchage. Deux mineurs sont placés en garde à vue après ce que les autorités ont qualifié de « lâche agression ». Ils devront répondre devant la justice d’outrage et violence en réunion sur une personne dépositaire de l’autorité publique. Le CRS, partie civile, a bénéficié d’une ITT de huit jours. « On n’avait jamais vu ça sur une plage ! Sans l’intervention des collègues, cela aurait pu mal finir. Il a fallu ensuite quinze jours pour pacifier la plage et ramener le calme », raconte Xavier, un haut policier en poste en Gironde, avant d’ajouter : « Désormais, les tensions sociales prennent l’autorité pour cible, et donc la police ».

Dans le département, ces violences ne touchent pas seulement la police : deux hommes viennent d’écoper de trois et six mois de prison pour avoir battu un gendarme et un pompier qui intervenaient lors d’une violente bagarre aux urgences de la clinique de Lesparre, dans le Médoc.

(…) Le Parisien via fdesouche

dimanche, 07 janvier 2018

Besançon : Femmes des forces de l’ordre en colère

Publié par Guy Jovelin le 07 janvier 2018

 

Les femmes des forces de l’ordre en colère manifesteront samedi partout en France contre la violence qui se banalise envers ceux qui portent l’uniforme. Elles dénoncent aussi et surtout les conditions de travail de leur conjoint, chaque jour plus difficiles.

 

Le groupe récolte des témoignages sur sa page Facebook, met en place des pétitions en ligne, envoie des courriers aux ministères et soutient les hommes au quotidien.  Photo Ludovic LAUDE
 Le groupe récolte des témoignages sur sa page Facebook, met en place des pétitions en ligne, envoie des courriers aux ministères et soutient les hommes au quotidien. Photo Ludovic LAUDE Photo HD 

Elle sera ce samedi à Lyon pour manifester. D’autres seront à Pau, à Angers, à Nice, à Lille, à Toulouse, à Strasbourg, à Rennes, à Bayonne ou à Bordeaux. La déléguée départementale du collectif Femmes des forces de l’ordre en colère défilera sous le mot d’ordre après les événements de Champigny : « Nous ne pouvons plus laisser passer de telles démonstrations de haine ! »

Comment est né le collectif ?

Femmes des forces de l’ordre est né il y a un an. Mais il y a toujours eu des groupes de femmes. Un jour cependant, nous sommes toutes tombées d’accord pour dire « stop » à ce qui se passait. Une femme de CRS a décidé de créer un compte Facebook et des groupes se sont créés dans les régions. Femmes de policiers, femme de policiers municipaux, femmes de gendarmes, femmes de CRS, femmes de pompiers et femmes de tous ceux qui portent un uniforme étaient prêtes pour dénoncer.

Dénoncer quoi ?

Tout d’abord dénoncer les conditions de travail de nos hommes. Les gens ne savent pas ou n’ont pas envie de savoir, mais après les photos de commissariats prises par le mouvement des policiers en colère, on ne peut plus se voiler la face. Les conditions de travail sont exécrables. Mon mari porte le même gilet pare-balles depuis dix ans et pourtant on lui a tiré dessus à deux reprises. Nous voulons aussi dénoncer les violences subies sur le terrain ; le caillassage de sapeurs-pompiers en intervention s’est banalisé. Il n’y a plus aucun respect pour l’uniforme. Et ce, dans un contexte où il n’y a plus aucune reconnaissance dans les hiérarchies. Aux forces de l’ordre de la base qui s’interrogent, elles répondent : qu’est-ce que voulez qu’on fasse avec nos moyens ? 13 000 agents ont disparu depuis le mandat de Sarkozy.

Quels sont vos modes d’action ?

Il y a eu un grand rassemblement au Trocadéro. Il y aura les manifestations de samedi. Mais nous avons beaucoup d’autres actions. Il y a notre page Facebook où les femmes témoignent, anonymement, comme je témoigne aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que la tradition de la grande muette existe toujours et qu’il n’est jamais bon de parler ouvertement dans nos milieux. Nous avons enfin des pétitions en ligne et nous menons un vrai travail auprès du gouvernement et des ministères, en envoyant des tonnes de courriers. Ils savent mettre la pression à nos hommes. À notre tour de le faire, d’une autre manière.

Et pour vos maris, conjoints, que faites-vous ?

Nous sommes là pour les soutenir au quotidien. Et nous faisons ce que les directions ne font pas. Un exemple ? Un CRS en sortie perçoit un sandwich, une pomme et une bouteille d’eau par jour. Alors, l’été, nous leur achetons des packs d’eau pour s’hydrater. Nous faisons des gâteaux. Nous essayons de leur apporter le réconfort dont ils ont besoin.

Propos recueillis Eric DAVIATTE

 

Source : estrepublicain

mercredi, 04 mai 2016

Pourquoi il faut soutenir les forces de l’ordre face aux casseurs…

Publié par Guy Jovelin le 4 mai 2016

Sans police, bras armé de l’État, la société tomberait dans l’anarchie — probablement souhaitée par nombre de militants d’extrême gauche.

 

Les images font le tour du Web, à défaut d’indigner dans les rédactions : sur la Toile, de nombreux clichés dévoilent des policiers gisant sur le sol, après avoir été frappés par des « casseurs » — la nouvelle figure médiatique —, lynchés par des bandes de voyous, atteints par des projectiles lancés par les manifestants croyant pouvoir déliter en 2016 ce que leurs aînés avaient déjà défait en mai 68.

Dans la foulée de ces événements, le cinéaste italien Pier Paolo Pasolini, occupant pourtant une place de choix dans l’empyrée de la gauche moderne, déclarait avec succulence : « Entre un CRS et un étudiant, je choisis le policier, car lui est fils d’ouvrier. »

Les médias, en revanche, ont choisi le camp opposé et se plaisent à faire tourner en boucle les quelques cas de violences policières, certes regrettables, et qui doivent être condamnés pour maintenir l’intégrité de la profession, mais inévitables au vu de la dégradation de la situation et des moyens sans cesse plus violents utilisés par les sauvageons vaguement idéologisés et biberonnés à la haine de l’autorité.

Le syndicat Info’Com de la CGT a surenchéri en publiant une nouvelle affiche polémique sur laquelle le slogan « Loi travail, stop à la répression » renvoie aux traces de sang maculant un trottoir foulé par des bottillons policiers.

L’inénarrable et irrécupérable Daniel Cohn-Bendit, jamais avare d’un amalgame, a quant à lui déclaré : « Il y a des casseurs qui votent Front national au sein de la police. »

Heureusement, pour atténuer le propos, Renaud se targue désormais d’avoir embrassé un « flic » — notez l’utilisation d’un terme vulgaire et peu respectueux pour qualifier la profession — dans son dernier opus.

À cette aune, on ne sait si être policier, à une époque où l’autorité est déconsidérée et où le monopole de la violence légitime a changé de camp, relève du courage, du sens du devoir ou du… masochisme.

Chaque année, partout en Europe, de nombreux policiers mettent ainsi fin à leur jour. En 2015, 45 policiers et 25 gendarmes se sont suicidés en France, ce qui représente une surmortalité par rapport à la moyenne nationale. Les remerciements adressés aux familles par les autorités ne sauraient combler leur peine.

Autant que l’État, les forces de l’ordre défendent, au quotidien, le vivre ensemble avec beaucoup plus d’efficacité que les officines antiracistes, agissent au nom d’une certaine vision de la vie en commun et garantissent in fine l’ordre qui, pour reprendre le mot de Charles Péguy, est seul à pouvoir garantir la liberté.

Sans police, bras armé de l’État, la société tomberait dans l’anarchie — probablement souhaitée par nombre de militants d’extrême gauche —, la dictature de la délinquance — qui a déjà cours dans certains quartiers abandonnés — et la chienlit, avant de terminer dans la guerre civile. C’est pour éviter de sombrer dans de tels extrêmes qu’il importe de soutenir les forces de l’ordre face aux casseurs.

 

Source : bvoltaire