Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 10 février 2019

Le fisc passe à l’intelligence artificielle pour traquer les fraudeurs

Publié par Guy Jovelin le 10 février 2019

Par  le 10/02/2019

 
Cet argument fait florès chez les  » gilets jaunes « : les Français moyens sont accablés d’impôts alors que les riches – les multinationales, les grandes fortunes – arrivent toujours à les contourner. Un ressentiment étayé par les révélations d’évasions fiscales à grande échelle : listes HSBC, UBS, Panama ou Paradise Papers, Football Leaks… Et aussi par quelques affaires retentissantes de célèbres tricheurs, dont celle de l’ex-ministre du Budget Jérôme Cahuzac. L’évitement illégal de l’impôt serait compris entre 80 et 100 milliards d’euros par an en France, selon Solidaires finances publiques, premier syndicat des agents des impôts. A comparer avec les 18 milliards qu’ont rapportés les contrôles fiscaux en 2017, le manque à gagner est colossal. […]

Fisc 2.0, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) monte en gamme dans la traque fiscale. La DGFiP pense avoir une arme fatale : son logiciel d’intelligence artificielle capable de naviguer, fouiller, trier dans une gigabase de données pour en extraire des profils suspects. Un projet industriel d’ampleur: 20 millions d’euros de budget ont été débloqués en cinq ans pour moderniser l’informatique et développer cet outil. Le logiciel a été conçu par une cellule de data mining baptisée Mission requêtes et valorisation (MRV), composée de 22 informaticiens de haut vol. L’équipe a commencé dès 2015 par réunir les fichiers concernant 5 millions d’entreprises imposables, jusqu’alors accessibles sur des applications disparates, puis à y ajouter des données publiques disponibles (dépôt de brevets et marques, registre du commerce…). En 2017, les infos des 37 millions de foyers contribuables y ont été agrégées (fiscales, bancaires, épargne, immobilier, données Urssaf, CAF, Sécurité sociale…). Et, depuis un an, les algorithmes sont au travail. […]

Et les superpouvoirs du logiciel de la MRV vont être décuplés par l’afflux de données de l’étranger. Depuis un an, après les Etats-Unis, ce sont 49 pays (dont ceux de l’Union européenne) qui pratiquent l’échange automatique d’informations sur les comptes de leurs citoyens, et 53 de plus depuis le début de l’année (Suisse, Panama…). De même, les entreprises de plus de 750 millions d’euros de chiffre d’affaires sont désormais contraintes de transmettre au fisc un reporting par pays de leur activité, effectifs, bénéfice et impôt acquitté. « Nous avons pris le temps de fiabiliser ces infos mais nous commençons à les intégrer et leur exploitation ouvre de nouvelles perspectives« , dit en souriant le boss des geeks de la DGFiP. L’objectif: déclencher 50 % des contrôles à partir des propositions de la MRV d’ici à 2022, contre 15 % aujourd’hui. Avec l’espoir de réduire de 25 % les contrôles sans redressement.

Le prochain défi de ces limiers numériques : l’espionnage automatisé des réseaux sociaux. Les contrôleurs consultent déjà couramment les comptes Facebook, Instagram ou Twitter des potentiels tricheurs, à l’affût d’infos sur leur train de vie ou leur domiciliation réelle. Des redressements d’entreprises ont été notifiés sur la base de CV de cadres dirigeants sur LinkedIn habitant à Paris alors que la société prétendait ne pas avoir d’établissement en France. Et des inspecteurs entreprenants à Marmande (Lot-et-Garonne) ont même repéré des centaines de piscines de particuliers non déclarés pour la taxe foncière, grâce aux vues aériennes de Google Maps ! […]

Challenges via fdesouche

jeudi, 02 novembre 2017

Pour la Caf, les fraudeurs sont forcément des Français blancs…

Publié par Guy Jovelin le 02 novembre 2017

Auteur : Manuel Gomez

Quand j’ai reçu une photo de cette affiche, produite par les « Allocations familiales » et qui date de 2011, je ne voulais pas y croire et j’ai demandé s’il ne s’agissait pas d’un « Hoax ».

Eh bien non ! Elle est bien réelle et j’estime qu’elle est honteuse et discriminatoire.

**Une femme française, blanche et blonde, soupçonnée de mentir aux allocations familiales pour frauder et voler l’argent des contribuables.

« Haro » sur cette fraudeuse, cette menteuse, il faut l’arrêter, la clouer au pilori et, pourquoi pas, la lapider (Heureusement la « charia » n’est pas encore appliquée chez nous).

Voyons, Jennifer, l’état civil a dit à l’administration des allocations familiales que vous êtes « mariée et sans enfant », alors que vous avez déclaré « vivre seule avec quatre enfants ».

Vous savez, n’est-ce pas, que les « Allocations Familiales », tout comme la « Sécurité Sociale », est équipée pour déceler toutes les fraudes, d’où qu’elles viennent.

N’en avons-nous pas la preuve tous les jours ?

La fraude va vous coûter cher, Jennifer, jusqu’à 11.000 euros d’amende et la prison.

11.000 euros d’amende ce n’est pas cher payé quand on fraude des centaines de milliers d’euros, comme cela est annoncé très souvent. (276 millions de fraudés en 2016).

Mais voyons, qui fraude ? Les françaises blondes et blanches ?

Supposons que sur cette affiche, à la place de notre jeune femme blanche et blonde on aurait mis une jeune femme de couleur ou une jeune maghrébine voilée ! Vous imaginez les hurlements des CRAN, MRAP, etc. : Racisme anti-noir, racisme anti-arabe, racisme anti tout sauf anti blanc ! Et pourtant ?

Je ne voudrais pas me montrer raciste mais tout de même qui fraude en général les « Allocs » et la « Sécu » ? Je vous laisse répondre à ma place.

Quand on apprend que des « allocations » de toutes sortes sont versées (2 millions d’euros), et envoyées, à des terroristes djihadistes qui tuent en Syrie, en Irak et en Libye et reviendront chez nous pour continuer à tuer, on peut s’étonner que ces fraudes n’aient pas été détectées !

Quand on apprend qu’untel perçoit des « allocs » pour son épouse et ses six enfants et que, par ailleurs, il a trois autres « épouses », déclarées d’une autre manière, (justement comme femmes seules avec enfants) et qui perçoivent également des « allocs » pour une vingtaine de « bambins », on peut se montrer étonnés que ces fraudes n’aient pas été détectées également… et je pourrais poursuivre sur des pages cette longue liste de fraudes, non commises par de jeunes femmes françaises blanches et blondes !

Puisque l’administration des allocations familiales et de la sécurité sociale possèdent des logiciels suffisamment performants pour détecter aussi rapidement ce genre de fraudes, peut-être que leurs services de communications pourraient nous informer sur le pourcentage de millions d’euros fraudé sur les 276 millions par des jeunes femmes blanches et blondes ? Et, par la même occasion, nous fournir un chiffre sur les millions d’euros que nous coûtent chaque année les pensions versées aux centaines de retraités « centenaires » qui refusent de mourir en Afrique du Nord ?

Allons ! Soyons un peu sérieux, à l’heure de l’informatique, du numérique, ces fraudes ne devraient pas exister. Des mesures existent pour les éviter. Encore faudrait-il que ce ne soit pas volontairement que les yeux restent fermés !

Manuel Gomez

 

Source : ripostelaique