Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 02 mars 2017

Espagne : en arborant un slogan contre la théorie du genre, un bus provoque un tollé

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2017

1 mars 2017 par Pierrot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Les garçons ont un pénis, les filles ont un vagin. Ne te fais pas avoir. Si tu es né homme, tu es un homme. Si tu es une femme, tu le seras toujours », pouvait-on lire sur le grand bus orange qui a sillonné les rues de la capitale.

Affrété par l’association Hazte Oir (« Fais-toi entendre »), le bus était l’un des instruments d’une campagne de l’association pour lutter contre la théorie du genre. Le véhicule devait poursuivre sa route vers d’autres villes, mais les autorités de la capitale l’ont saisi et ont protesté.

Alors que le slogan n’est qu’un simple rappel de la réalité, le parquet a demandé à un juge d’immobiliser le véhicule et a ouvert une enquête pour déterminer si le slogan constituait un « délit de haine« .

Dans un communiqué, les magistrats ont affirmé que laisser circuler le bus risquait de créer un « trouble à l’ordre public [et] un sentiment d’insécurité ou de peur parmi les gens, en raison de leur identité ou orientation sexuelle, notamment parmi les mineurs pouvant être touchés par le message. »

Lire la suite : contre-info

jeudi, 04 septembre 2014

À Puteaux, cartables roses pour les filles et bleus pour les garçons ! (par François Teutsch)

Publié par Guy Jovelin

Heureusement que la presse veille à l’orthodoxie républicano-socialiste et dénonce les scandales comme celui qui vient d’éclater dans les Hauts-de-Seine. En cause, la décision de la mairie de Puteaux d’offrir un cartable aux écoliers de la commune. Rien à redire sur le sujet lorsque l’objet en question est noir. Mais cette année, les objets du délit sont roses pour les filles et bleus pour les garçons. Et, en prime, on offre à ces derniers un livre pour apprendre à monter un robot, tandis que leurs sœurs reçoivent un guide pour créer leurs propres bijoux.

Il faut dire que la théorie du genre, qui n’existe pas sauf dans l’esprit de quelques paranoïaques homophobes et malintentionnés, s’oppose formellement à la perpétuation de tels stéréotypes. D’ailleurs, le très sérieux Point titre « Des fournitures scolaires très “genrées” », tandis qu’un opposant politique confie généreusement à Libé : « Ce n’est pas un message politique contre la théorie du genre. C’est juste du stéréotype bête et idiot. » Mais, on vous le dit, ladite théorie n’existe pas.

Stéréotypes : le mot est lâché. Il est devenu, comme le racisme il y a trente ans, l’hydre contre lequel il faut lutter sans relâche. Pour sauver l’humanité, luttons contre les stéréotypes. Celui selon lequel les filles préfèrent les poupées et les garçons les soldats. Celui selon lequel les femmes ont moins d’accidents que les hommes : désormais, il est discriminatoire d’appliquer des tarifs d’assurance moins élevés pour nos compagnes ! Celui selon lequel les déménageurs qui montent les pianos au huitième sans ascenseur sont plutôt des hommes costauds. Celui selon lequel un catho est forcément homophobe, doublé d’un imbécile s’il est de droite… Pardon ? Ce n’est pas un stéréotype ? Ah, je suis confus, je ne recommencerai pas.

C’est bien, le stéréotype : ça fait moderne, un peu savant, et personne n’a rien contre le fait qu’on voie les choses telles qu’elles sont plutôt qu’au travers d’un cliché, non ? Mais ça dépend desquels. Parce que, comme pour le racisme, il y a le bon et le mauvais stéréotype. On pourrait en faire un jeu pour s’entraîner de façon ludique. À chaque expression, répondez « bon » ou « mauvais ». Exemples : socialiste généreux ; femme coquette ; curé pédophile ; romanichel trafiquant ; homme qui fait bouillir la marmite ; musulman intégriste ; etc.

À Puteaux, le maire ne semble pas avoir compris l’importance d’un tel combat. Pourtant, nous disait France Intox le 2 septembre, l’édile ne semble pas particulièrement proche de la Manif pour tous. Tiens, en voilà encore un. Un bon, évidemment.

On en viendrait à regretter Jacques Chirac : sous sa présidence, personne ne se serait étonné de la création d’une Haute Autorité de lutte contre les stéréotypes, dont la présidence aurait été confiée à une personnalité socialiste bien en vue. C’est désormais inutile. Non seulement les chiens de garde veillent, mais encore l’égalité hommes-femmes a fait de grands progrès. Ainsi, trois jeunes filles ont torturé une des leurs parce qu’elle regardait un peu trop leurs petits amis. De vrais comportements de garçons. Des Mesrine en puissance.

Najat peut se réjouir : mission accomplie !

Source