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mercredi, 18 juillet 2018

Guérilla urbaine à Lyon

Publié par Guy Jovelin le 18 juillet 2018

guérilla urbaine,lyon

24 personnes ont été jugées mardi en comparution immédiate à Lyon. Le procureur déclare :

« Ils ont transformé cette ville en zone de guerre. Chacun y a participé. Les passants étaient ahuris et apeurés. La police a dû être de partout pour faire face aux vagues de pillage. Eux ont pensé, que légitimement comme c’était la fête, chacun pouvait aller se servir, qu’ils étaient autorisés à pénétrer dans les magasins pour repartir avec leur butin »

Parmi les majeurs interpellés :

  • 8 sont poursuivis pour le pillage du magasin Lacoste.
  • 4 sont impliqués dans le casse du Printemps.
  • 3 autres ont été arrêtés pour le pillage du magasin « Espace Foot ».
  • 2 sont poursuivis pour le pillage d’un magasin de cycles.
  • 5 personnes doivent répondre de violences sur les forces de l’ordre.

Six gardés à vue ont été laissés libres à l’issue de leur audition, dont quatre avec une convocation ultérieure au tribunal. Parmi les interpellés :

  • Mohammed a été surpris dans les rayons du Printemps, une dizaine de colliers dans la main. Au lieu de se rendre, il a préféré « charger » les forces de l’ordre pour s’échapper. 
  • Kamel admet rapidement qu’il a bien volé deux sacs.
  • Medhi a été arrêté après avoir dérobé deux tee-shirts de sport.

Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

jeudi, 09 novembre 2017

Reims : Attaqué par une bande de Tchétchènes, il avait riposté en tirant au fusil : un père de famille relaxé pour légitime défense

Publié par Guy Jovelin le 09 novembre 2017

 
 

Une scène de « guérilla urbaine », en pleine journée, dans la ville de Reims. C’était le 5 juillet dernier, devant la maison d’un père de famille au quartier Alexandre-de-Serbie. Face à lui et ses proches, « 30 à 40 » Tchétchènes armés venus régler un différend à leur manière. Il avait riposté au fusil de chasse, d’où sa comparution lundi au tribunal, seul à la barre. À ce jour, aucun participant à l’expédition punitive n’a été mis en cause.

Tout commence la veille, le 4 juillet, lors d’une agression commise à Croix-Rouge par des membres de la « communauté guyanaise »

(…) Personne au rendez-vous ? Une demi-heure plus tard, un convoi de véhicules remplis de Tchétchènes déboule avenue Alexandre-de-Serbie. « Ils n’ont pas trouvé l’adresse de M.Divry par hasard », commente Me Chalot. « Il y avait des papiers dans le scooter. Ceux qui l’ont volé ont fourni les renseignements aux Tchétchènes. »

Le père de famille et ses amis présents devant la maison relatent tous la même scène. « D’un seul coup, ils sont arrivés en furie. Ils sont descendus des voitures avec des bâtons, des pistolets, des barres de fer. Ils portaient des treillis, beaucoup avaient des masques à peinture. Ils nous jetaient des pierres. Ils faisaient le geste de nous trancher la gorge. Ils ont voulu forcer le portail. On a fait rentrer les femmes et les enfants dans la maison. » Des coups de feu claquent (des impacts seront retrouvés sur une voiture). Arrive un ami qui se prend un coup de couteau dans le dos (blessures légères).

(….) Après en avoir délibéré, le tribunal retient la légitime défense et relaxe le prévenu pour les violences avec arme. Seule la détention non autorisée du fusil, hérité d’un défunt, est sanctionnée par un mois de prison avec sursis.

Pendant l’audience, de nombreux policiers ont discrètement surveillé le palais de justice, au cas où des Tchétchènes auraient posé problème. Aucun n’est venu. Pas même celui touché au pied : il ne s’est pas constitué partie civile.