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jeudi, 09 novembre 2017

Reims : Attaqué par une bande de Tchétchènes, il avait riposté en tirant au fusil : un père de famille relaxé pour légitime défense

Publié par Guy Jovelin le 09 novembre 2017

 
 

Une scène de « guérilla urbaine », en pleine journée, dans la ville de Reims. C’était le 5 juillet dernier, devant la maison d’un père de famille au quartier Alexandre-de-Serbie. Face à lui et ses proches, « 30 à 40 » Tchétchènes armés venus régler un différend à leur manière. Il avait riposté au fusil de chasse, d’où sa comparution lundi au tribunal, seul à la barre. À ce jour, aucun participant à l’expédition punitive n’a été mis en cause.

Tout commence la veille, le 4 juillet, lors d’une agression commise à Croix-Rouge par des membres de la « communauté guyanaise »

(…) Personne au rendez-vous ? Une demi-heure plus tard, un convoi de véhicules remplis de Tchétchènes déboule avenue Alexandre-de-Serbie. « Ils n’ont pas trouvé l’adresse de M.Divry par hasard », commente Me Chalot. « Il y avait des papiers dans le scooter. Ceux qui l’ont volé ont fourni les renseignements aux Tchétchènes. »

Le père de famille et ses amis présents devant la maison relatent tous la même scène. « D’un seul coup, ils sont arrivés en furie. Ils sont descendus des voitures avec des bâtons, des pistolets, des barres de fer. Ils portaient des treillis, beaucoup avaient des masques à peinture. Ils nous jetaient des pierres. Ils faisaient le geste de nous trancher la gorge. Ils ont voulu forcer le portail. On a fait rentrer les femmes et les enfants dans la maison. » Des coups de feu claquent (des impacts seront retrouvés sur une voiture). Arrive un ami qui se prend un coup de couteau dans le dos (blessures légères).

(….) Après en avoir délibéré, le tribunal retient la légitime défense et relaxe le prévenu pour les violences avec arme. Seule la détention non autorisée du fusil, hérité d’un défunt, est sanctionnée par un mois de prison avec sursis.

Pendant l’audience, de nombreux policiers ont discrètement surveillé le palais de justice, au cas où des Tchétchènes auraient posé problème. Aucun n’est venu. Pas même celui touché au pied : il ne s’est pas constitué partie civile.

dimanche, 24 janvier 2016

Tarn-et-Garonne : annulation des assignations à résidence de quatre tchétchènes

Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2016

Faute de preuve, le ministère de l'Intérieur a abrogé l'assignation à résidence de quatre Tchétchènes accusés de soutien financier à la cause jihadiste en Syrie et en Irak.

 
© Maxppp

C'est donc avant que leur cas soit examiné par le tribunal administratif de Toulouse  que les quatre tchétchènes ont retrouvé toute leur liberté de mouvement. 

Dans la nuit de jeudi à vendredi, le ministère a signé un arrêté d'abrogation de leur assignation à résidence prononcée il y a deux mois. Ils avaient été interpellés le 20 novembre à Montauban après les attentats de Paris du 13 novembre. A leur domicile, la police avait découvert des fusils de chasse et des carabines. 
L'Etat les accusait d'avoir apporté un soutien financier aux jihadistes mais n'avait pu en apporter aucune preuve. Ce sont les services de renseignement russes qui auraient porté ces accusations.
Les quatre tchétchènes bénéficient depuis 10 ans de l'asile politique en France.

En vidéo : l'un de ces tchétchènes a accepté de répondre aux questions de Pascale Lagorce et Jean-Pierre Duntze
Quatre tchétchènes de Montauban ne sont plus assignés à résidence